Je ne pensais pas aimer un jour les westerns...

Oct 11, 2013 10:55

... et pourtant, je suis en train de fangirler sur John Wayne, ouais.

Que je m'explique, donc. C'est à cause de ce cours, "littérature et cinéma", que je ne voulais pas prendre, que j'avais juré haut et fort de ne pas prendre, parce que non seulement je suis une quiche en cinéma (sans déconner, je ne regarde jamais aucun film) mais qu'en plus, le sujet de ce semestre était "La narratologie dans les westerns." Il va sans dire que je n'avais jamais vu un western de ma vie - et que pour moi, c'était un genre qui se résumait à : des cow-boys qui tirent sur des indiens OU des cow-boys qui tirent sur des bandits - le tout pendant deux heures. Mon aversion pour les films d'action y voyait l'origine de tous ces trucs atroces que j'ai parfois dû subir avec des mecs (même James Bond me donne envie de me défenestrer tellement je trouve ça chiant) (oui je sais que ça n'a rien à voir, mais dans mon inculture...)

Sauf que le destin a fait que, par une longue liste de hasards, je me retrouve forcée d'atterrir à ce cours. Sans déconner, je pense que je n'ai pas compris la moitié de ce que le prof a raconté. Le langage cinématographique, c'est pire que du chinois, j'ai passé mon temps à copier les notes que G. prenait ; les noms des réalisateurs face auxquels tout le monde hochait la tête ("mais bien sûr ! mais qui d'autre !") m'inspiraient le néant le plus complet ; j'étais profondément désespérée. Et puis j'ai regardé L'homme qui tua Liberty Valance. Puis Stagecoach. Puis The Searchers.

Et, euh, en fait, je trouve ça beaucoup trop cool.

Du coup, j'ai lu True Grit pour bingo-livres et je trouve ça tout aussi cool. Donc, vu que mon inculture est toujours aussi incroyable, je suis prenante pour tous les livres de ce genre (ce qui est très mal, en fait, parce que je devrais vraiment lire d'autres trucs au lieu de me perdre à découvrir les westerns) (ça fait parti de mon déni "non je ne veux pas faire ce mémoire sur le culte d'Isis en Occident, non, non, non").

mademoiselle parle d'elle, mademoiselle ne travaille pas

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