Titre : Puella Magi Madoka Magica
Produit par Aniplex et SHAFT
Statut : Complète, en 12 épisodes (un épisode : 25 min)
Réalisateur : Akiyuki Shinbo
Scénariste : Gen Urobuchi
Puella Magi Madoka Magica est un anime de magical girls.
Là, j’en vois certains qui reculent. N’ayiez crainte (ou ayiez crainte, tout dépend de ce qui vous fait peur) car cet anime n’est pas une histoire de magical girls ordinaire.
Pour ceux qui ne seraient pas au courant, sachez que les magical girls sont un genre très spécifique. Il s’agit d’un anime ou d’un manga, dont l’héroïne est une jolie jeune fille, souvent accompagnée d’une bestiole mignonne (un quart lapin, un quart chaton, un quart ours en peluche, un quart Cousin Machin de la famille Adams), et qui possède une double identité. La plupart du temps, elle est une fille normale, mais parfois, elle est obligée de se transformer en magical girls, pour X ou Y raisons propre à la série que vous lisez ou regardez. Le mode magical girl est très spécifique, car en général, il est déclenché par un élément magique, et pouf, notre héroïne se retrouve vêtue d’un adorable uniforme (de préférence rose avec des froufrous), et porte alors en elle des pouvoirs magiques considérables.
Vous n’avez toujours pas fuit ? Très bien.
Maintenant, parlons de Puella Magi Madoka Magica.
Madoka, c’est le nom de l’héroïne. Pour être brève, il s’agit d’une gamine aux cheveux roses pure et innocente. Elle est gentille, elle est mignonne, elle a des amis. Bref, vraiment rien d’intéressant là dedans (limite énervant même).
Elle rencontre la bestiole kawaï, qui lui apprend l’existence des magical girls, qui protègent le monde des « sorcières », des créatures nées du désespoir, qui se nourrissent…de désespoir. En gros.
Si le pitch ne vous a pas encore fait fuir, c’est là que ça devient amusant. La bébête, nommée Kyube, est une adorable peluche blanche toute mimi qu’on a envie de serrer contre son petit cœur frémissant…sauf que le truc flippant, c’est qu’il communique par télépathie. Donc sa bouche ne bouge jamais. Jamais.
Et il a…les yeux rouges. Oui, rouges. Comme deux billes brillantes qui te fixent. Qui te fixent.
XD
La créature est d’ailleurs poursuivie par une magical girl, qui, elle, a tout sauf l’air de penser « Peace and Love », vu que son but était visiblement de dégommer la bestiole avant qu’elle n’arrive jusqu’à Madoka (qui a donc sauvé Kyube d‘une mort certaine). Kyube explique ensuite à Madoka qu'il peut exaucer n'importe quel vœu, en échange de quoi elle devra devenir magical girl. Donc réfléchit bien, Madoka...
Si ce court paragraphe ne vous a pas donné envie, voici, en vrac, plusieurs éléments qui font que cette série vaut le coup d’être regardée :
- Pour commencer, le scénario. On s’attend à un bête anime de magical girls, et progressivement, de retournement en retournement de situation, on finit par comprendre chaque aboutissant; et à se demander pourquoi on avait des a-priori sur les magical girls…
- Parce que, deuxième raison de regarder cet anime, ça changera définitivement votre façon de voir ce genre que vous pensiez réservé aux enfants et aux fans de fluff.
- Les passages avec les sorcières. En fait, ce ne sont pas de vraies sorcières. Pas de chapeau pointu ni de balai. Ici, les sorcières ressemblent plus à des sortes de yokaïs, les créatures mythiques japonaises. Quand une sorcière apparaît, elle crée autour d’elle une sorte de monde parallèle, qui ressemble à une sorte de cauchemar psychédélique. La meilleure image que j’ai, pour expliquer l’impression que ça me fait, c’est qu’on dirait des collages de livres pour enfants complètement détraqués.
- Et durant les combats (parce que oui, il y a des combats aussi), la musique de Kalafina. C’est bon pour les oreilles il paraît ^^
- Du glauque, du angst, du sang, des larmes, et des petites filles trop choupi (mais pas de fanservice)
- Critère personnel, mais je shippe vraiment très fort les filles dans cette série. Shôjo-aï actioooon XD
Cependant, il y a tout de même quelques points négatifs. Le plus gros étant :
- La chara-design. Les personnages ont tous des têtes très larges. Ça me perturbe. Mais on s’y habitue.
- Le reste des musiques n’est pas terrible. L’opening en particulier ne casse pas des cacahouètes.
- Madoka est une héroïne très passive. Ça peut taper sur le système de certains.