[Avent] Films + homosexualité - Harvey Milk, La mauvaise éducation et Latter Days

Dec 07, 2010 10:33

Suite de ce post.

Voici trois autres recommandations.
La liste de films que propose le site Yaoi Juice est vraiment un régal, à tous les niveaux : ce ne sont que de très bons films, quasi (je n'ai trouvé que "Summer Storm" de vraiment pas terrible dans le tas, pour l'instant). Là encore, cette liste porte, certes, sur des films traitant du sujet de l'homosexualité, mais ils sont au delà de "bons films traitant de ce sujet" pour être juste des excellents films, tout court.

Harvey Milk, pour commencer !
Oh, ce film est absolument génial ! Il retrace les dernières années de la vie de l'homme du même nom, premier homme politique ouvertement gay nommé à de hautes fonctions aux USA et militant pour les droits civiques des homosexuels. Il faut le voir pour l'Histoire (l'Histoire avec un grand H, oui : celle qu'il est bon de connaître), pour la réalisation qui est impeccable et pour Sean Penn. Ah, Sean Penn ! Sean Penn ! Cet acteur est extraordinaire. Il ne joue pas, là, en fait : on ne le voit pas, on ne voit plus l'acteur mais le personnage de Harvey Milk qu'il incarne totalement. Son implication, sa sensibilité, les espoirs qu'il porte en lui et ses petits tics maniérés absolument craquants... Ce personnage est délicieux, sur tous les plans. Le film dure à peine plus de deux heures, ce que je trouve le plus souvent un peu long. Là, on en redemanderait encore. C'est vraiment un film à voir, absolument. Là aussi, le film a reçu des récompenses : oscar du meilleur scénario et du meilleur acteur, amplement mérités à mon avis. J'en parle donc en premier parce qu'il est celui qui m'a le plus séduite des trois cités ici. Un très très très bon film.

La mauvaise éducation d'Almodovar.
Bon, forcément, un film d'Almodovar... Tout est là, d'ailleurs : qu'y a-t-il besoin de dire de plus ?
Ce film est à l'image de tous ses autres films : joyeux patchwork de personnages hauts en couleurs, de relations ambigües, de non-dits, de mystères et de trouble. Ce film parle de tout à la fois : de l'enfance, de l'homosexualité, du cinéma, avec une frontière entre la réalité et le "film" qui nous fait parfois nous perdre, un mystère de plus en plus présent et qu'on brûle toujours plus de découvrir au fur et à mesure de la façon dont il devient palpable, et de l'aspect poignant d'un amour d'enfance. à l'arrivée, c'est ce dernier point que j'ai trouvé le plus touchant. C'est triste. C'est cruel. C'est beau dans cet aspect-là. Et c'est vraiment un très bon film, aussi.

Latter Days ou La tentation d'Aaron (ici, merci à mrssimply  pour m'en avoir parlé !).
"La première que je suis venu à LA, je ne voyais qu'une multitude de points, désordonnés et sans liens apparents."
Dès la première phrase du film, le charme opère.
Bon, là, c'est vraiment un film "romantique", il faut l'avouer, dans tous ses aspects, avec un scénario un peu extrême, quelques clichés, des exagérations... (enfin j'espère ! On sait que les mormons peuvent être de grands malades mais certains points m'ont paru excessifs... ou alors je suis vraiment trop naïve) et, hélas, des enchainements un peu trop rapides mais...bon, ce n'est pas grave. C'est beau, c'est triste, c'est touchant, c'est romantique à l'extrême et pour ça j'ai adoré. C'est donc une belle histoire d'amour, même si je me permets ici un bémol sur cet avis étant donné que je suis actuellement shoutée aux hormones femelles et donc d'un romantisme à toute épreuve (pas sure d'être objective, donc).


 
 

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