Title: La fille et la pianiste
Fandom: None; original fiction
Rating: pg
Genre:femslash, fantasy/surreal
Characters/pairing: A girl and a woman
Summary: Once upon a time, there was a girl who wanted to learn to play the piano…
Word count: 325
Notes: I wrote this story in French class last month. I know that not many people who read my journal read French, but I’m posting it anyway just in case… The story has been kindly corrected by
glossymind . Any remaining mistakes are of course my own.
Il était une fois une fille qui avait toujours voulu apprendre à jouer du piano. Un jour, elle commença à prendre des leçons chez une nouvelle voisine qui était pianiste.
La pianiste était une femme grande, élégante et blonde. Ses mains étaient froides. Comme professeur, elle était stricte, mais elle avait un beau sourire, et dans ses yeux, la fille pouvait voir brûler un feu étrange. Étrange, mais attirant.
Bientôt, la fille avait perdu tous ses autres intérêts sauf jouer du piano. Chaque soir, en quittant sa professeur, elle se sentait comblée par la musique ; c’était comme une ivresse et elle ne pouvait plus penser à autre chose.
Les leçons avaient toujours lieu tard les soirs. C’était automne, les nuits étaient toutes noires, mais dans son cœur, la fille trouvait toute la beauté d’été, car les yeux de la pianiste étaient verts comme les feuilles d’un arbre. Pour tout dire, elle était tombée amoureuse, cette pauvre fille.
Pourquoi dis-je « pauvre fille » ? Une nuit, la pianiste dit à la fille qu’elle l’amait, elle aussi - et tout est bien qui finit bien, n’est-ce pas ? Non, puisque cela n’est pas la fin de l’histoire... La verité, c’est que la pianiste n’était pas une vraie femme.
Elle était - ce que vous avez sans doute déjà deviné - une vampire. Chaque fois qu’elle l’embrassait, la fille perdait un peu de sang. La fille ne le savait pas. La fille riait, en pensant que c’était le plus grand bonheur qu’elle avait jamais connu.
C’était aussi le pire malheur, et le dernier, qu’elle connaîtrait.
Elle commença par devenir faible. Ensuite elle eut mal aux yeux. Elle n’aimait plus les journées, la lumière. Et un jour, elle tomba à terre, brûlant d’une violente fièvre. Tout était noir autour d’elle. Elle ne se réveilla plus jamais.
Le lendemain, on pouvait lire une annonce dans le journal : « Pianiste, donnant des leçons à la maison, cherche une élève. »