Désacralisation.
LET'S CROSS SOMETHING ON THE WISHLIST :
SLEEPING IN A "CHURCH" AND VISITING MALINES
1. Vue de la chambre 514 2. Près de la grand place 3. Roue du beffroi 4. Insectes de Planckendael 5.Vue nocturne et externe de l'hôtel 6. Vent à plus de 500 marches d'élévation 7. Vue interne de la cathédrale 8. Poupée du musée de jouet 9. Dans la serre 10. Lit moelleux 11. Ghost Castle 12. Carpe : satanicus poissonus horribilus 13. Grand place de nuit 14. En-dessous du pont d'un canal 15. Paysage automnal miniature au musée du jouet 16. Choeur de l'hôtel-église, salle de petit déjeuner 17. Crâne poussiéreux 18. Vitrail de la chambre.
La beauté de l'hôtel / église de Malines a dépassé de loin nos espérances.
J'essaie toujours d'éviter de me gonfler d'impatience et d'avidité lorsque je me rends à un endroit pour lequel j'ai des attentes multiples : les photographies promotionnelles sont souvent prises sous des angles particuliers qui donnent une impression bien différente de la réalité, et les atmosphères sont parfois tellement retouchées qu'on ne retrouve pas le tiers de l'ambiance qu'on nous a vendu.
C'est dans une petite rue étroite et quelconque que nous avons découvert le bâtiment majestueux trônant au milieu d'un voisinage assez étrange puisque j'ai toujours l'impression que les églises se situent sur le bord des grandes avenues avec un espace conséquent de circulation autour d'elles ou dans des espaces dégagés qui laissent la visibilité sur la construction
religieuse plutôt que de l'englober discrètement dans un petit hameau.
A peine rentrés dans notre chambre,nous avons d'abord lâchés nos sacs de stupéfaction,
et puis nos mâchoires ont suivi.
Même Kriss qui fait souvent sa Daria a admis le charme monstre de la chambre dans laquelle nous allions dormir,complètement hypnotisé par l'esthétisme renversant du vitrail et des arcs massifs qui soulignaient l'élégance de la pièce.
Le petit déjeuner était également royal dont nous avons eu la chance de profiter presque seuls dans le choeur de
l'église sur fond de musique lounge, détail dont tout le monde s'en contrefous,mais ne pas boire du jus d'orange coupé à l'eau ou attendre devant une machine ancestrale pendant un quart d'heure pour que des toasts soient grillés avec la puissance de cuisson d'une allumette et tenter de comprendre où se trouve le beurre confrontée à un personnel qui ne parle pas la langue du pays dans laquelle pourtant vous vous exprimez fait tellement partie de mon expérience hôtellière que celui-ci était rafraîchissant.
Malines ressemblait à mes yeux énormément à Bruxelles: des grands places et architectures similaires, un état d'esprit arrêté et une jeunesse pourrie, et des patrimoines culturels assez comparables.La présence de grands cours d'eau à la Bruges que de nombreuses maisons (aisées) surpombaient, les ballades calmes et isolées le long de ceux-ci, et le caractère peu peuplé de la ville me faisait néanmoins dire toutes les deux minutes que je pourrais carrément vivre dans les nombreuses habitations que nous croisions, et la facilité d'adaptation avec laquelle nous avons parcouru les rues et découvert son entourage était agréable et rassurant.
J'ai fini Limbo et c'était foutrement prise de tête.
Certains passages relevaient parfois beaucoup plus du hasard que de la réflexion pure et s'il y a bien un jeu auquel j'aurais dû jouer lorsque j'avais du mal avec mes notions de physiques en humanité,c'était probablement celui-là.
La fin était un peu trop vague à mes yeux,et j'aurais apprécié un peu plus de poésie finale ou d'explications sur le contexte
dans lequel se trouvait cet adorable petit garçon, son but, sa situation,mais bon on ne peut pas avoir des visuels totalement
renversants et un scénario hors pair à tous les coups!
Dans la lignée des petits jeux "rapides", "Soul" me tenterait bien entre deux grosses pièces (Dead Island étant à présent dans mon salon, c'est bientôt parti pour le jeu pandémique casseur de zombie stressant et tactique),le principe de l'âme qui doit se frayer un chemin entre quleques monstruosités pour trouver son salut me semble tout à fait accessible et ne dégradera pas trop la manette de Kriss que j'ai complètement défoncée à coups d'ongles et de morsures de dents précédemment.
Click to viewSinon,entre temps, avec beaucoup trop d'heures disponibles devant moi à fouiller Internet pour dénicher de nouveaus coups de coeur dont je n'ai pas besoin vu la liste immense de tout ce que j'ai envie de posséder ou consommer, je suis tombée amoureuse avec mon bol légendaire sur un jeu introuvable voire presque inexistant puisqu'il s'agit d'une "vieillerie" qui s'adapte surtout à des consoles mortes et dépassées.
Je suis donc un peu hantée par Fatal Frame 2, deux soeurs d'une beauté insoutenable qui prennent des esprits en photo.
Il ne m'a pas fallu plus comme concept de base et quelques visuels splendides pour que cela tourne à l'obsession :
Vu que je ne possède pas de Xbox premier cri ou de playstation 2, et encore moins un Iphone ou quelconque Smartphone muni d'une lentille photographique ou vidéo,je ne peux même pas me rabattre sur cette application démentielle dérivée du jeu et qui permet de déceller et capturer les fantômes et autres âmes perdues qui rôderaient dans les parages.
La conclusion n'est pas que sans téléphone high-tech on est en sécurité nulle part,je vous vois venir bande d'esclaves de la technologie moderne,et non je n'acheterai pas une DS (je l'écris pour m'en convaincre) juste pour me promener comme une arriérée à la recherche d'esprits morts, ils devront bien trouver un moyen de se libérer sans moi.
En parlant de jeu vidéo, le nouvelle adaptation du prochain Silent Hill : Revelation a lâché quelques photos absolument renversantes, ayant adoré le premier,j'espère pouvoir être confiante en m'extasiant sur le plateau de tournage qui semble utiliser quelques locations assez sympathiques :
S'il y a des fans d'anatomie, de dissection, du principe de l'autopsie, "Anatomy For Beginners" est pour vous!
Un allemand flippant découpe le corps fraîchement mort d'un de "ses bons amis" (c'est sympa l'Allemagne quand même!) en plusieurs leçons et vous montre qu'un humain ressemble à une poule à laquelle on enlève la peau, et dont on découvre l'organisme dans son assiette.
Ceux moins amateurs de nécropsie se réjouiront de voir un modèle vivant copie conforme du corps de Ken, illustration dénudée
des explications musculaires qui accompagnent les différentes étapes.
Au niveau cinématographique, le nouveau Gus Van Sant "Restless" m'a l'air prometteur,mais je ne prefère pas me réjouir étant donné que je nourris une opinion très négative envers son réalisateur dont j'ai regretté d'avoir vu la majorité des films,que j'avais pourtant toujours envie de découvrir au préalable.
Enfin,la soeur de Kriss est rentrée de son voyage en Bolivie et m'a ramené quelque chose qui a dépassé de loin mes attentes vu sa récalcitrance pour "l'objet" lors de son évocation avant son départ dont elle ne voulait d'ailleurs pas vraiment me parler, sachant que je la supplierais de m'en ramener un et que vu son dégoût ce serait peu probable.
Elle a en effet eu l'occasion de visiter "le marché aux sorcières" de La Paz, véritable paradis sur terre pour les sorcières débutantes ou habituées, repaire de poudres diverses, de grigris, d'outils multiples pour les croyances variées : de la protection de son habitation à l'érection foireuse.
Dans un petit papier journal qu'elle m'a tendu que j'ai déballé soigneusement se trouvait un foetus de lama momifié,
amulette culte et phare du marché et de la Bolivie vu l'importance de l'animal cracheur dans leur culture et de ses pouvoirs benéfiques lorsque mort : la bonne vie d'une maison lorsque celui-ci est enterré par exemple
sous la première pierre du début de la fondation.
Il paraît que j'ai hurlé (de joie) lorsque j'ai découvert la petit chose de résine.
Je ne vois pas du tout pourquoi j'aurais réagi comme ça.
Je trouve personnellement que le squelette de lama a une fameuse gueule de volatile.
Heureusement que la combinaison n'existe pas, on est déjà suffisamment pigeonné par ce qui peut tomber des airs
pour avoir peur de crachats célestes en plus.
