Torchwood c'est bon, mangez-en.

May 10, 2012 11:25

Mais avant toute chose, revenons à l'origine de cette découverte chez ma petite personne. Durant mon congé maternité, j'ai pas mal regardé la téloche, étant donné que l'endroit le plus pratique pour donner le sein à mon bout'chou c'était le canapé. Or vla-t-y pas que je me retrouve, un mercredi après-midi, à tomber sur Doctor Who. J'en avais vu quelques bribes y'a un sacré bail, et quelques autres aux alentours de Noël (la Prophétie de Noël, justement, qui est juste sublime) et ça m'avait bien plu ; je mate donc, et j'accroche. Le show est sympa, les acteurs aussi, le principe des voyages dans l'espace-temps m'a toujours fait kiffer, bref, j'adore.

Étant une grande maniaque boulimique de connaissance sur les sujets qui me bottent, je vais à la pêche à l'information sur Wiki et TV Tropes. Et vla-t-y pas que je découvre l'existence d'un spin-off du nom de Torchwood qui me paraît fort intéressant de par la personnalité (et le physique, crachons pas dans la soupe) de son protagoniste principal.

J'ai plongé. Les 4 saisons en moins d'une semaine. Je m'en lèche encore les babines, même si c'est très dark. Là où Doctor Who verse plutôt dans l'optimisme béat, dans Torchwood on a bien conscience qu'on vit dans un monde de merde. Les happy ends sont rares et les personnages en prennent vraiment plein la figure, que ce soit sur le plan physique ou psychologique. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis exclamée "oh non ! C'est abominable, ce truc !" Et j'ai chialé comme une fontaine à plusieurs reprises, notamment pour les fins de saisons. Un conseil si vous découvrez la série : ne vous attachez pas trop aux personnages, c'est d'autant plus douloureux par la suite.

Mais qu'est-ce que c'est bon. Allez, j'vous en cause un peu.


L'Institut Torchwood est une organisation "secrète" créée par la reine Victoria au 19e siècle afin de combattre les aliens et récupérer leurs technologies au profit de l'humanité. Le bureau de Cardiff est celui qui nous intéresse et on découvre, par l'intermédiaire de l'incontournable et éculé cliché de la nouvelle arrivante, comment ça se passe chez eux. Il se trouve sur une faille spatio-temporelle qui crache des trucs bizarres à intervalle régulier et est dirigé par le charismatique capitaine Jack Harkness. Et quand je dis charismatique, je pèse mes mots : le gonze est tout bonnement irrésistible. Ce type te décoche un sourire et tu finis dans son lit. Sisi, de vrai.

Bon, il y a quand même des gens qui ne l'aiment pas. Voire qui le haïssent profondément - d'ailleurs, ça a tendance à être des gens très proches de lui. Mais la grande majorité des personnes qu'il croise tombent sous son charme. Il faut dire que ce n'est pas difficile : il est beau, mystérieux, drôle, attachant - mais aussi autoritaire, implacable et affreusement irritant quand il s'y met. Et il porte un Badass Longcoat de malade. D'ailleurs beaucoup de gens fantasment sur ce manteau (n'est-ce pas, monsieur Ianto "Promotion canapé" Jones ?)

Le reste du cast est chouette aussi. La dynamique de groupe est complexe, notamment à cause de l'incroyable embroglio amoureux qui se noue entre eux tous. Oui, parce que je disais que c'est plus sombre que Doctor Who, mais c'est aussi beaucoup plus axé sur le cul. Et pas seulement le cul hétéro. C'est d'ailleurs, à ma connaissance, une des rares séries dont l'homosexualité n'est pas le sujet principal à être aussi ouverte sur ce plan-là. A commencer par l'ami Jack qui est très, très, très tactile. On dirait qu'il ne peut pas s'empêcher de toucher les gens. Et de les bisouter, voire plus si affinités.
Il n'y a pas que lui, d'ailleurs : même pas à la moitié de la première saison, j'avais déjà compté une bonne dizaine de baisers - entre des personnages différents à chaque fois, sinon c'est triché. Autant vous dire que mon petit cœur de fangirl fana de romance sous toutes ses formes a fait des bonds dans ma poitrine.

Et puis, je ne pouvais pas parler de Torchwood sans mentionner le capitaine John Hart.

Gniiiiiiiiiiiiiiiiih.

Interprété par le succulent James Marsters (Spike dans Buffy contre les Vampires et Angel), il n'intervient que dans trois malheureux épisodes... mais crève l'écran à chaque coup. Je ne vais pas en dire plus, juste que j'en suis tombée éperdument amoureuse.

Pour finir, deux mots sur la dernière saison, qui aurait pu s'intituler "Torchwood en Amérique" ou encore "le monde à l'envers". Qui au final, est franchement pas mal, même si on peut regretter l'absence de beaucoup de personnages des premières saisons (beuheu). L'intrigue est bonne et les conséquences des changements qui s'opèrent sont traitées de manière très réaliste - de même que pour la troisième saison, je n'ai eu aucun mal à envisager ce genre de réactions dans le monde réel.

C'est d'ailleurs ce qui fait le plus peur dans cette série. Au final, on se rend compte que le pire ennemi de l'humanité, ce ne sont pas le surnaturel ou les aliens : c'est elle-même.

rec, imafangirl, amha, torchwood

Previous post Next post
Up