Vous avez remarqué, la nature sort doucement de son long sommeil hivernal... quelques timides fleurs pointent le bout de leur nez entre un coup de gel et une bourrasque. Quant à nous, pauvres bipèdes, on peine à sortir la tête de l'eau après les fêtes et à réveiller notre créativité engourdie par le froid
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- Et si tu perds, adieu Victor. Et tu reviens à la case départ, renchérit Yûko
- Merci pour votre soutien les amis. C’est sûr que je n’étais pas encore assez stressé à l’idée d’affronter Yurio. Comment vais-je bien pouvoir interpréter ce morceau?
Assis les coudes sur les genoux et la tête basse, Yûri semblait désemparé. Il fallait à tout prix lui redonner confiance en lui.
- Ne t’inquiète pas. Si Victor te l’a donné, c’est qu’il sait que tu en es capable.
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Hassan l'avait ensuite plantée là avec le premier vrai dossier de sa carrière à gérer toute seule. Comment était-elle censée réagir ? D'habitude, c'était les autres qui doutaient d'elle, et elle qui devait se battre pour qu'on lui laisse sa chance. Pour une fois qu'elle s'avouait vaincue, elle pensait que son nouveau chef sauterait sur cette occasion pour lui rappeler quelle était sa place... Il était vraiment bizarre, ce type.
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D'un premier abord, il semblait sain d'esprit. Mais à peine la bouche ouverte, un malaise s'installait. Il valait mieux ne pas le froisser.
- Et que pense Abelle de la situation ? demanda innocemment Mahiru.
Mikuni le regarda comme si l'adolescent était fou.
-Mais enfin, Abelle n'est qu'une poupée !
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Heian regardait l’Elfe de la Nuit s’éloigner, dubitatif. C’était leur soirée “off”, et chacun en profitait pour se détendre comme il l’entendait. Il avait tendance à considérer que certains de ses camarades avaient des moyens étranges de passer le temps. À côté de lui, Fyrin haussa les épaules, plus préoccupée par le tavernier qui devait leur apporter leurs boissons que par un elfe maladivement discret.
Le demi-diable eut un ricanement graveleux : “Combien tu paries qu’il retourne au Maître de la Main Subtile et qu’on va pas le revoir avant de partir demain ?”
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Dans le tumulte de ces préparatifs, elle se rendait à peine compte à quel point ce voyage allait sans doute changer sa vie. Quitter Orlack, se rendre sur les terres humaines... Elle aurait dû être terrifiée. Elle n'avait jamais été si impatiente.
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Plusieurs fois ensuite il l’avait surpris à ne pas pouvoir décoller ses yeux de lui, sans jamais lui adresser la parole. Lorsqu’il l’avait remarqué en train de l’épier alors qu’il dessinait sous sa peau avec une aiguille, il avait craqué.
“Mais qu’est-ce que tu me veux, à la fin ?!”
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L’air exaspéré de Kireth fit reculer Théo d’un pas prudent. Les colères de l’Atlante étaient en passe de devenir légendaires - malgré ses progrès, il gérait toujours aussi mal sa frustration - et le jeune Grec n’avait pas envie d’être compté au nombre de ses victimes. Dans le même temps toutefois, sa curiosité était trop forte :
« C’est difficile ?
- Quoi ?
- L’écriture, là. »
Kireth reporta son attention sur les lettres atlantes qu’il s’appliquait à graver sur le métal.
« Pourquoi cette question ?
- Je voudrais apprendre. »
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-Quoi ? marmonna Ezio.
-A dessiner.
-Tu t’es cru dans une colonie de vacances ? »
Le regard avide de Mei pour la boîte de crayons s’évanouit.
« Tu n’es pas là pour t’amuser.
-Je sais mais regarde ! »
Tout fier, le garçon ouvrit ses paumes. La fumerolle blanche y frémissant obligea le Cancer à abandonner son croquis.
« Regarde-moi. »
Mei papillonna des paupières avant de poser sur son gardien des iris délavés, couleur de plomb au lieu de noir. Et dans ses cheveux… Un fil immaculé qu’Ezio arracha sans ménagement.
« Ça fait mal !
-Ne te plains pas. Tiens, papier et crayon. Dessine autant que tu veux.
-Mais, Ezio…
-Demain. On verra demain. »
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Il avait des ordres. Faire du môme un Chevalier -une offrande gavée au cosmos pour le monstre sous le volcan. De la chair à canon, comme lui, comme tous les autres. Le Cancer n’avait jamais refusé un ordre et commencer aujourd’hui le tenta brièvement. Il n’en fit rien.
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Bien sûr qu'il en était capable. Son regard s'attarda à nouveau sur un homme aux cheveux crasseux, mi-longs, dont la peau était parsemée de tatouages dont le sens lui échappait. Il en était capable, pour sûr. Lui, Aeren Urilen Amakiir percerait les mystères de cette coupe de cheveux au cours de ce voyage.
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Hassan avait une forte envie de disparaître à travers le plancher - en plus, maintenant, il en était capable. Ces questions, il les avait posées un nombre incalculable de fois au cours de sa carrière. C’était la procédure, même s’il n’obtenait que rarement des réponses intéressantes.
Maintenant, c’était lui qu’on interrogeait. Pour rien. Ils avaient même dû faire venir un enquêteur de Grenoble, son service ayant été démantelé à sa mort. Il soupira.
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Le jour où Citrouille le laisse faire les premiers gestes et ne se dérobe pas quand Alphonse passe ses doigts doucement, tout doucement sur la fourrure douce de son crâne, le laisse glisser ses mains sur ses franc, sentir la vibration silencieuse d'un ronronnement qui n'ose pas encore s'exprimer, Alphonse pleure en silence, bêtement, incapable de donner des mots à la sensation qui l'envahit.
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Elle a l’impression d’être la boîte qui renferme les asticots pour la pêche. Un pot dont les intestins ont décidé de se rebeller en une gastro nucléaire. Elle ne sait pas si elle doit se tordre de douleur, se pencher pour vomir tripes et boyaux, ou juste se rouler en boule et pleurer. Son cuir chevelu la brûle comme si on écrasait une dizaine de brandon ardent dessus.
Elle aurait vraiment mieux fait d’y passer.
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Malgré les mots rassurants d’Aldébaran, Thétis jetait de fréquents regards empreints de doute au pot contenant la plante. Elle sentait, sans pouvoir l’expliquer, que ce rosier-là était différent de tous les autres, ceux qui peuplaient la serre, ceux qui bordaient l’escalier ou ceux encore, qui ornaient le jardin du Palais. Non, celui-là, il… l’appelait ? Le tiraillement sur son cosmos encore balbutiant n’était pas le fruit de son imagination.
« Et s’il meurt ?
- Il ne peut pas mourir. »
Devant l’air interrogatif de Thétis, Aldébaran rajouta d’une voix douce :
« Parce qu’alors tu serais morte, toi aussi. »
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Fredd avait déjà succombé depuis longtemps à la torpeur des spores empoisonnées. Fyrin l’avait suivi peu après (pour une nana de sa carrure, elle supportait mal ses toxiques !). L’ange avait tenu plus longtemps, mais pas suffisamment pour les tirer de là. Il avait regardé ses compagnons tomber comme des mouches. Pour une fois que sa nature diabolique lui épargnait des ennuis au lieu de lui en créer, il se retrouvait coincé par la faiblesse des autres.
Dans un dernier espoir, il se tourna vers l’elfe pensant qu’il devait avoir l’habitude des traîtrises de la forêt. Mais apparemment non. Merde.
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Lila touilla avec mauvaise humeur son porridge matinal et répondit :
- C'est des yeux...
- Mais... heu... ils étaient pas là hier ?
- Ils ont poussés pendant la nuit.
- Ah. D'accord.
Larke n'avait jamais vu d'humaine dotée d'autant d'yeux, ni n'avait connaissance qu'ils puissent pousser spontanément dans la nuit, mais l'éclaireuse n'avait pas l'air de vouloir en parler et les autres membres du groupe ne semblaient pas se poser davantage de questions. Il se passait beaucoup de choses étranges dans ce monde. La vie était trop courte pour perdre son temps en pourquoi.
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