Arbre à drabbles d'hiver !
Vous avez remarqué, la nature sort doucement de son long sommeil hivernal... quelques timides fleurs pointent le bout de leur nez entre un coup de gel et une bourrasque. Quant à nous, pauvres bipèdes, on peine à sortir la tête de l'eau après les fêtes et à réveiller notre créativité engourdie par le froid
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Milo tressaillit. Un hoquet lui échappa, suivi d’un rire ; le Verseau se renfrogna.
« Oh, Camus… Connaître ces mots ne suffit pas, tu sais ? »
Le Scorpion termina sa bière, s’en ouvrit une autre. La lumière blafarde d’un croissant de lune traversa les nuages.
« Tu ne peux pas en vouloir à Shion de t’avoir à l’oeil. Surtout avec ta sale tendance à faire cavalier seul.
-Tant de méfiance pour si peu.
-Reconnais quand même que…
-Mon allégeance se porte très bien, Milo. »
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- Pourquoi ce serait à moi de prendre le large ? »
La réponse du Scorpion était brutale. Ses cernes creusés par les insomnies et les os saillants de sa mâchoire crispée dissuadèrent néanmoins le Pope de s'en agacer.
« Ce n'est pas ce que j'ai dit, reprit Saga calmement. Je t'offre cette possibilité, c'est tout.
- Et ? C'est censé résoudre quelque chose ? »
Milo était si désemparé que même un être aussi dépourvu d'empathie que Saga se surprit à s'en émouvoir.
« Non. Mais ce sera moins pire. »
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Les regards des autres hommes dans son dos étaient pesants eux aussi. Combien savaient que le sorcier qui leur servait de chef s'envoyait en l'air avec leur jeune et bel officier ? Tous, évidemment. Pourtant, il les entendit se relever, leurs lames sortir de leurs fourreaux, leurs pas emboîter le sien.
Et s'ils ne se battraient pas pour lui, alors ce serait pour le garçon. Et ça aussi, c'était bien.
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Lorsqu'il s'envola pour un quadruple saut, le regard d'Isabella avait remplacé la foule, la glace et les juges. Il ne voyait plus qu'elle quand il se réceptionna avec grâce et, au milieu du tonnerre des applaudissements, n'entendait plus que son propre cœur.
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Savoir que les fantômes existaient, travailler sur le sujet tous les jours, c'était une chose. En devenir un, par contre... Ses connaissances théoriques n'étaient plus que du sable glissant entre ses doigts. Mais pour être honnête, il ne détestait pas ces questionnement philosophiques sans fin. Puisqu'il ne pouvait plus dormir, ils lui tenaient compagnie durant la nuit.
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Il est réveillé en sursaut par le poids des pattes sur ses jambes (il peut les sentir !!) mais son mouvement brusque fait redisparaitre son visiteur dans les hauteurs, et Al ne distingue que ses yeux jaunes qui reflètent la maigre lumière de la rue, l'observant à distance prudente.
Qu'a cela ne tienne, il a déjà apprivoisé des chats auparavant... et le jeu en vaut la chandelle.
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- Je vous dis qu'ils ne peuvent pas baiser, affirmait Garrosh. Sinon ils perdent leur pouvoirs ! C'est pour ça qu'ils sont aussi teigneux !
Thrall, avec un sourire amusé, se pencha à l'oreille de son vieux conseiller qui s'était jusque là gardé de tout commentaire.
- Dis-moi, Eitrigg, toi qui connais bien le sujet, tu confirmes cette information ?
- Absolument pas...
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- D'où viens-tu ?
- J'apporte un message de Zul'drake...
- Est-ce urgent ou la réponse du général peut-elle attendre le matin ?
- Elle peut attendre.
- En ce cas, va te restaurer prés d'un feu et reviens à l'aube. Nous avons tous besoin de repos...
Tu t’exécutas sans t'interroger. La Croisade d'Argent était une armée étrange : voir son général endormi entre les bras protecteurs d'un orc gigantesque y semblait presque naturel.
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La chair enflammée enserrait son épaule, griffait sa clavicule, avançait dans son dos jusqu’à l’omoplate. Le Capricorne avait encaissé suffisamment de rebonds malheureux de son attaque pour en reconnaître la morsure. Il n’avait pas rêvé son bras s’échouant sur le sol et pourtant, il était toujours là, mobile et fonctionnel, épargné par la douleur.
Apparemment, les voies des dieux étaient aussi impénétrables que leur définition du châtiment.
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Avec un grand sourire ravi, Beth félicita Fearn. Celui-ci venait de boucler, pour la première fois sans erreur, le long enchaînement de coups dans le vide et de mouvements fluides qu’elle avait passé les dernières semaines à lui enseigner.
Embarrassé, l’adolescent rougit et grommela quelques paroles inintelligibles en lui tournant le dos, mais la Lepidos Gator ne se laissa pas abuser : il était immensément fier d’avoir réussi l’épreuve, et par là-même d’obtenir son approbation.
Elle le laissa savourer sa victoire un moment, puis empoigna sa rapière et, avec un sourire féroce, passa à la suite.
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Avant de partir, Ed passe la tête par la porte de la chambre et trouve Al en train d'essayer de convaincre Citrouille de prendre un morceau de jambon directement dans sa main.
"Tu sais, si c'est pour le caresser, je peux t'en trouver un autre, qui ne soit pas possédé", grommelle-t-il. "Et en quoi c'est différent de caresser Black Hayate ?"
Mais Al secoue la tête et sourit. Parfois les choses ont plus de valeur quand elle ont durement gagnées.
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- C'est n'importe quoi ! Qu'est-ce que ça va changer que j'y reste une heure, une jour ou un mois de plus ? Je serai quand même chevalier d'or ! »
Ravalant un petit soupir amusé, Shiryu tourna les talons et planta là l'adolescent furieux qui s'égosilla :
« Tu n'as pas le droit de faire ça ! » Ce à quoi le Dragon répondit sans même le regarder :
« Retourne sous la cascade. Et pour la peine, ce sera trois jours de plus. »
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Son rouquin était roulé en boule sur un canapé, pas rasé, les yeux cernés. Mel s’assit à côté de lui, caressa ses boucles rousses et lui demanda doucement :
- Mon chéri... tu as des pensées suicidaires ?
- Qu'est-ce que ça peut te foutre ? répondit Renaud avec une hargne que tu ne lui connaissais pas.
Mel se releva et se tourna vers toi :
- On l'amène aux Urgences.
- Pourquoi aux Urgences ? Tu penses qu'ils pourront faire quelque chose pour sa moustache ?
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