Arbre à drabbles !!
Comme je n'ai pas encore posté ici depuis le nouvel an, tout d'abord : bonne année à tous ! Santé, bonheur, amour, fric et réussite, que des bonnes choses pour tout le monde. Et le moins d'enquiquinements possibles, aussi
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Car rares étaient les Euthériens qui s’entouraient d’autant d’euarchontes - rares étaient ceux qui en avaient les moyens. L’impressionnante cohorte chargée, au nom de l’Empereur, de demander pardon au Principe pour chaque modification de son Œuvre était non seulement coûteuse, mais frisait aussi le ridicule.
Cependant, quiconque tenait à sa tête se gardait d’exprimer ce genre d’avis.
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- Bien entendu, rétorqua-t-elle avec une impertinence au moins égale à son agacement. Néanmoins, votre Majesté, je me dois d’insister : vous devez mettre un terme à ce “malentendu » entre l’empire et Trelayne.
- Et perdre l’occasion de faire enfin rentrer leur arrogance dans la gorge de ces dégénérés ? Je vous ai connue plus combative, Archeth ! »
Et moi, je t’ai connu moins abruti.
Le Timonier, et les dieux, et toute la clique avait au moins raison sur une chose : ce trône méritait décidément mieux que le cul incompétent de Jhiral.
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Bobby ne s’inquiète pas. Un bras sans propriétaire a peu de préoccupations -se nourrir n’en fait pas partie. Rester loin des rats qui le rongent, oui, c’est un problème. Ou les cafards qui lui bouffent les tendons. Ou cette sale habitude qu’a Larry d’oublier sa besace dans une flaque. Rapture prend la flotte, bordel de Dieu, il le sait !
Bobby est juste un bras. Il ne peut pas prévenir Larry quand la donzelle aux yeux bleus se faufile dans son dos, prête à tuer.
Pauvre bougre.
Il l’aimait bien.
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« Je l’aime bien. » Concéda Aioros en levant les yeux au ciel lorsque son frère éclata de rire :
« Tu l’aimes bien. Bon sang, comme on appelle ça, déjà…
- Une litote, intervint Camus depuis la cuisine où il préparait le dîner en compagnie de Jane.
- Voilà, c’est ça - Aiolia dressa un index docte - une litote. Non mais tu crois tromper qui, là, exactement ?
- Mais personne ! Seulement…
- Seulement ? »
Aioros soupira :
« Aiolia, regarde-moi, bon sang. »
Le Lion avait croisé les bras et observait son aîné, l’air sérieux. Puis :
« En effet, tu as raison. Tu es bien trop crétin pour plaire à cette fille. »
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Aveline se détourna de l’autre homme évanoui pour regarder le colonel gisant sur le sol, veste, gilet et chemise ouverts sur… Des bandes enserrant une poitrine modeste mais bien réelle. La mulâtresse haussa les épaules : « Eh bien quoi ? C’est inattendu mais ce n’est pas une raison pour paniquer ainsi. N’as-tu jamais touché les seins d’une femme ? »
Connor Kenway, maître Assassin et navigateur hors-pair, prédateur silencieux ou montagne d’homme en fonction des situations, piqua un fard que sa peau brune échoua à cacher.
« Connor, dépêche-toi, elle perd du sang. »
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Elle perdait du sang, mais ce n’était pas mortel. A vrai dire, songea Thendrini avec une certaine fatalité, mis à part l’épuisement et tout ce qui pouvait provoquer une mort plus rapide que les pouvoirs de régénération d’un dragon, rien n’était mortel pour un Lepidos. Et rien ne pouvait le retenir prisonnier non plus. Même recouvert d’acier Tuatara, il était impossible de l’empêcher de mettre fin à sa propre vie en consumant l’intégralité de son pouvoir - ce qui rendait toute tentative d’extorsion de renseignements par la torture, nulle et non avenue.
Cependant les Chéloniens, se rappela-t-elle en coulant un regard vers l’autre côté du cachot, n’avaient pas cet avantage-là.
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Ozai réprime un sourire en repensant à la manière dont le sort a tourné entre Iroh et lui et le fait que personne ne pourra jamais rien trouver à lui reprocher.
Comme personne ne pourra jamais rien lui reprocher non plus concernant Azula et Zuko : ça n'est pas sa faute si son fils est naturellement désavantagé. Mais c'est son choix de ne pas chercher à rétablir l'équilibre.
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Pourtant, sa propre place lui demeurait inaccessible. Vers où devait-elle se diriger ? Si ce n’était pour autrui, alors pour elle-même ? Elle n’en savait rien. Et continuait à camper un rôle qui n’était pas le sien.
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Cela, toutefois, était avant Rosie Watson.
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