(no subject)

Nov 02, 2005 12:49


Je ne sais pas si cela est dû à l’ennui extrême que je ressens chez moi entre jeux vidéos, devoirs et ménage mais le résultat est là : de nouveaux dessins (le dessin d’Abalam et Abaddon de la brigade est trouvé, celui de Marek est en cours) dont des créatures non identifiées (Wogo, j’en ai encore une à te refiler genre petit herbivore mimi, ça pourrait donner un peu de bonne humeur à Tin -_- et sûrement d’autres d’ici quelques temps). Je me suis remise à l’encre de chine… c’est un miracle parmi d’autres… et j’ai plutôt bien réussi les drapés de la robe d’Abalam il me semble…(spéciale dédicace à Saiph pour la couleur et le dessin pour me faire pardonner du temps que j’ai mis à lui faire ses chibbis Hei-Shy-Uriel pendant le procès. D’ailleurs, oublie pas de me le scanner ;) )

Et… et… de nouveaux textes !!! si si !!

La brigade


Abalam

Clan : Desdémone
Sexe : Mâle
Statut dans la brigade : infiltration
Race :
Taille : 1m76
Yeux : rouges
Cheveux : noirs
Signes particuliers : travesti
Arme de prédilection : toutes, arts martiaux
Pouvoirs particuliers : peut légèrement modifié son apparence

-         Vous avez vu ça ?
Tous les regards se tournaient vers la jeune femme à la coiffure élaborée avec soin et les robes d’origine asiatique qui mettait sa beauté et sa finesse en avant. Son corps était couvert de bijoux délicats. Un petit sourire discret aux lèvres, elle s’avançait sans un coup d’œil à ses admirateurs.
Elle se dirigea jusqu’aux archidémons assis dans un coin de la salle du banquet et s’inclina.
-         Abalam, salua Desdémone en faisant de grands signes à la femme distinguée.
-         Mes seigneurs…
Belzébuth mesura la nouvelle venue du regard avant de reporter ses attentions vers Lilith qui lui tendait un plat d’amuse-gueules.
-         Vous m’aviez demandé ? se contenta de faire la femme en attendant une réponse de ses supérieurs.
-         Tous les détails de la mission sont là-dessus, annonça Léviathan en lui tendant un parchemin roulé.
-         Et ne foutez pas trop le bordel dans la réception, merci d’avance, grogna Asmodée, un jeune démon inconnu assis à ses cotés et jouant béatement avec les longues mèches noires d’Aklabem.
Abalam hocha la tête.
-         Bien…
Elle s’éloigna en déroulant le rouleau. Repérant sa proie en un rapide coup d’œil sur les invités, elle sourit.

Il roula dans la boue avec un cri. Ses cheveux gluants dégoulinaient le long de son corps.
-         N’est-elle pas mignonne ?
Il se mit à gronder comme un fou furieux.
-         Oh, qu’il a l’air méchant !
Le petit garçon leur décocha un regard noir en s’essuyant le visage de la terre mouillé.
-         Foutez moi la paix !!!
Une main lui saisit les cheveux.
-         Une vraie fillette, ce gamin…
-         Lâchez moii !!!
Se débattant comme un beau diable, il mordait, griffait tout ce qui passait à sa portée. Sa queue terminée par une fourche vint fouetter l’air et chiquerait les chairs. Des soudaines secousses d’énergie électrique firent reculer ses agresseurs.
-         Dégagez !!!
Il se redressa de toute sa petite taille, ses vêtements de bas quartiers à moitié déchiquetés et le corps sale.
Ses agresseurs écarquillèrent les yeux.
Les corps grillés tombèrent à terre.
Une plume noire flotta un moment dans l’air avant de tomber dans le sang qui s’écoulait au sol.
-         Je… suis… fatigué…
Le petit démon se traîna dans un recoin de la rue et se laissa tomber.

Les lèvres se posèrent sur son cou et elle gémit. Les mains glissèrent sur son corps pour ouvrir doucement les robes. Attache par attache, il dévoilait la peau pâle et douce.
-         Hum, charmante…
Elle lui sourit en s’étalant sur le lit aux draps de soie de larvax. Il glissa avec elle alors qu’elle glissait ses mains dans ses propres cheveux pour les détacher, retirant les fines baguettes qui les retenaient.
-         Délicieuse même ma petite demoisel...
Il ne finit pas sa phrase, venant de noter le torse plat de la ‘femme’, et sa voix se perdit dans une éruption de sang dans sa gorge. Il se mit à cracher du sang sans comprendre pourquoi. Le corps finit par tomber sur Abalam.
-         Pauvre abruti…
Il se dégagea du corps sans vie, retirant sa baguette de la gorge de sa proie. Sa mission était accomplie.
Il réajusta ses robes.
-         En plus, il a fichu du sang dessus !

Une ombre apparut et prit le petit garçon dans ses bras.
-         Pauvre petit…
La femme à la chevelure rousse lança un regard aux cadavres.
-         Un certain potentiel…
Elle l’enveloppa dans un drap de tissu fin et doux, le souillant du sang du petit démon et l’emmena avec elle.

Abalam descendit les marches, salua Desdémone avant de s’éloigner, ses cheveux ébène encore détachés cascadant dans son dos. Il sortit du palais et se rendit directement dans les quartiers où il logeait avec ses compagnons. Il entra dans la demeure commune et fit tomber dans l’entrée ses baguettes souillées de sang.
-         Laisse pas traîner ça, tu veux…
Abalam lança un regard à Nelchael et passa à coté de lui pour continuer son chemin sans le moindre intérêt pour l’ange.
-         Quel sale caractère quand il rentre de mission celui-là…
La queue fourchue battait l’air derrière le démon perdu dans ses pensées qui monta sans plus tarder les escaliers.

Son regard était trouble mais il finit par percevoir la pièce et la femme qui se trouvait à son chevet.
-         Ca va aller ?
Il hocha la tête en se redressant un peu.
-         Ne bouge pas trop, tu as de sacrées plaies.
-         Qui êtes vous ?
La femme face à lui était magnifique. Bien que plutôt petite, elle était construite toute en finesse, les traits dessinés avec grâce, des cheveux roux cascadant en belles boucles et des yeux carmin avaient une lueur rieuse qui ajoutait à son charme.
-         Desdémone…
Le petit démon sursauta.
-         Vous ?!
-         Recouche toi…
Elle se leva pour récupérer de quoi écraser quelques herbes médicinales et vint se rasseoir.
-         Tu leur as joliment réglé leurs comptes…
-         Ah…
-         Ces anges déchus n’avaient rien à faire dans la cité. Nous les cherchions depuis un petit bout de temps, expliqua-t-elle.
Le jeune démon n’en avait pas grand-chose à faire dans l’immédiat.
-         Deviens executeur…
Il écarquilla les yeux, trop surpris pour réagir.

-         Abalam !!! On mange !!
Le démon venait de faire tomber ses robes au sol et s’observait dans le seul miroir de ses appartements. Plus de petit sourire à ses lèvres, seulement un regard atrocement triste.
La porte de sa chambre s’ouvrit laissant place à Isacaron.
Le Léviathan s’inclina avec respect face à lui sans oser approcher, la tenue du démon ne le gênant nullement. Le corps à moitié nu devant lui, il l’avait vu tant de fois.
-         Abalam…
La tête légèrement inclinée sur un épaule, le démon ne quittait pas son reflet du regard. Finalement, Isacaron vint l’enlacer.
-         Allez, viens…
Abalam poussa un soupir monumental, malgré lui rassuré par l’étreinte.
-         J’arrive…

Il avait grandi vite en force et en courage aux cotés de Desdémone. L’archidémone était toujours prête à lui donner des leçons d’arts martiaux sous le regard amusé du membre de leur clan qui était associé à la brigade du Chaos. Il savait bien que contrairement à d’autre, Desdémone ne chercherait pas à influencer le jeune combattant alors pourquoi s’opposer à ses ‘jeux’.
Abalam était doué, il ne pouvait le daigner. Bientôt, il serait libre et le jeune démon prendrait sa place. Tous les futurs membres de la brigade étaient prêts. La cérémonie aurait bientôt lieu.

Il rejoignit les autres membres de la brigade et s’assit à sa place habituelle, ayant laissé ses robes distinguées pour une robe plus légère, n’ayant gardé qu’un petit collier et ayant tressé ses cheveux simplement. Isacaron s’installa à coté de lui en lui adressant un sourire.
Le démon travesti lui sourit doucement. Cet éternel petit sourire où l’on pouvait traduire sa peine.

La stèle était installée, les nouveaux noms gravés.
Abalam l’observait avec un air hallucinés. Tant d’années d’entraînements bientôt récompensées. Il sourit à Desdémone à ses cotés.
Tant d’admiration pour cette femme qui l’avait sauvé. Ils apposèrent leurs mains l’une contre l’autre, leurs paumes légèrement entaillées mêlant leur sang.
Abalam écarquilla les yeux. Cette main contre la sienne était si fine, si gracieuse. Il aurait voulu être comme elle. Un frisson parcourut son corps invisible aux yeux des autres.

Les lèvres d’Isacaron avaient toujours eu ce goût de victoire pour lui. Il l’avait toujours accepté tel qu’il était.
Le Léviathan parcourait son corps de caresses attentionnées et Abalam se laissait aller dans ses bras. Le démon aux yeux indigo eut un sourire triste en posant de nouveau ses lèvres sur celle de son amant, les léchant un moment.
-         Abalam…
Le Desdémone ne répondit pas, perdu qu’il était dans ses pensées.
Renfrogné, Isacaron poussa un léger grognement mais continua ses attentions pour son compagnon en espérant le faire sortir de ses rêves. Ce mec était impossible, comment arrivait-il à penser à autre chose quand il faisait ça !!
Il fit glisser ses mains sur le membre d’Abalam… et se reçut aussitôt une gifle répercutante.
-         Tu connais les règles, Isacaron !
Le Léviathan massa sa joue puis abandonnant se laissa tomber sur le matelas.
-         T’es insupportable…
-         Tu sais très bien que je ne veux pas de ça, si tu dois m’aimer, fais le comme si j’étais une femme !
Isacaron se mit à jouer avec les plumes de l’oreiller, se caressant la joue avec l’une d’elles. Il ne pouvait certainement pas dire à Abalam qu’il l’aimait tel qu’il était et c’était irréfutable qu’il était un homme malgré tous ses efforts pour passer outre.
-         Isacaron…
-         Hum…, fit-il seulement en songeant lui lançant un regard désespéré.
-         S’il te plait…
Le Léviathan eut un soupir avant d’embrasser son amant.

Cette glace était décidément sa pire ennemie. Elle lui montrait tant sa véritable nature. Un corps souple mais si loin de son idéal. Il voulait des regards qui se tournaient sur lui comme sur le passage de Desdémone, il voulait provoquer le même attrait. Il glissa une main dans ses cheveux et les souleva un moment pour les faire retomber en masse. Puis avec un sentiment de calme étrange, il prit de quoi se coiffer et se mit au travail.

-         J’en connais deux qui n’ont pas dormi de la nuit, souffla Nergal.
Marek l’observa un moment sans comprendre que quoi il parlait puis tourna le regard vers Isacaron qui se laissa tomber sur une chaise de la salle à manger, se nourrissant comme s’il n’avait pas manger depuis deux semaines.
-         Il est crevant…
Nergal eut un sourire plein de dents.
-         Tu m’en diras tant…
-         Non, mais je t’assure faut que je mette les bouchées doubles avec lui !
Marek resta interloqué un bon moment sous le regard amusé des deux autres.
-         Mais de quoi vous parlez ?
-         Et c’est un Asmodée qui nous demande ça ?

Perdu dans son reflet, Abalam laissa glisser les draps sur ses hanches. Il s’observa un long moment. La glace tomba en morceaux alors que le reflet se brisait dans les éclats de verre.

Fin

Le début de l’histoire d’Isacaron (pas très inspiré mais ça montre un peu de géographie de la pierre)

Et un petit délire que je remplirais au fur et à mesure.


De la diplomatie
- Non, ne le frappe pas!
- Je te signale que tu lui as déjà cassé les deux bras, les deux jambes, tous les doigts un par un, six cotes, quatre dents, 6 orteils, sans compter les bleus...
- Et le pire, c'est que tu lui as même pas posé la question...
- Oups, j'savais que j'avais oublié quelque chose...
- C'était le détail...

Des découvertes
- Oh, le joli sabre!
- Oh, un beau poignard...
- Oh, un truc super explosif!!!!!
- Oh Enif...

De la stratégie
- Dites, un dragon nous fonce dessus
- A droite!
- A gauche!
- Euh...
- Droite!!
- Gauche!!
- ... trop tard...
- ON LE FRITE!!!

Antès

Et pour faire plaisir à ceux qui aime Antès (note au passage, ce titre est con mais sonne bien… bizarre)

Une page bonus dans le chapitre 2 de Antès, je me suis éclatée dessus… et le reste du chapitre modifié.


Le conseil venait de se terminer et Kiriel se leva péniblement, fatigué de ses nuits blanches. Il sentit le regard de Funka se posait sur lui mais n’y accorda pas la moindre importance et s’éloigna. Il avait un rendez-vous important.
L’Asmodée fronça les sourcils. Ca ne ressemblait pas à Kiriel de ne même pas lui adresser un signe d’au revoir. Inquiet, il se mit à le suivre discrètement.
Plus il avançait, plus il s’inquiétait : mais qu’est ce que son ange venait faire dans les quartiers des archidémons. L’avantage, c’était qu’il ne paraissait pas suspect à suivre ce chemin au cas où l’ange le repérait mais cela sonnait faux.
Il vit l’ange frappa à la porte des appartements d’Astaroth. L’archiviste ouvrit la porte et scruta un moment l’ange avec étonnement puis se décala pour laisser entrer le Gabriel.
Funka se mordit les lèvres alors que l’ange disparaissait derrière la lourde porte.
Les yeux de l’Asmodée se firent brûlants. De haine ? De jalousie ?
Jamais Kiriel n’était venu jusqu’à chez lui !

L’archiviste de la cité resta un long moment immobile, bouche bée, dans son fauteuil, sa tasse de thé à mi chemin de sa bouche.
-         Je n’ai pas du tout comprendre là…
-         Aide moi…
Astaroth se résolut à boire son thé plus tard, posant la tasse sur une petite table dans le seul espace où aucun livre n’était posé restant un long moment septique.
-         Tu as conscience de ce que tu me demandes ?!
-         J’en ai parfaitement conscience…
Il fit glisser une partie de sa toge.
-         Fais le…
Astaroth resta de nouveau incrédule, portant une main à ses lunettes pour être sûr qu’elles ne lui jouaient pas des tours.
-         Euh… comme tu le sens…

Shytan se serrait contre Heiwiel, cherchant sa chaleur. Il avait d’ailleurs noté que le sceau dans le dos du futur archange était brûlant. Affalés sur une banquette dans un coin de la chambre de Gabriel, il veillait sur le sommeil de l’archange en tentant, tant bien que mal, de le calmer de son aura calme.
-         N’y va pas…
La voix de Kiriel était plus rauque que d’habitude mais Shytan ne s’en inquiéta pas. Il avait l’habitude d’entendre Gabriel délirer dans son sommeil.
Heiwiel l’enlaça et déposa tendrement un baiser dans le cou de l’ange du clan Mickaël qui frémit. Il sentit son compagnon s’endormir tout contre lui et se prit à fermer les yeux à son tour. Pour les rouvrir aussitôt quand la porte s’entrouvrit doucement laissant passer un homme qu’il ne reconnut tout d’abord pas dans l’ombre. Il fronça les sourcils face au démon aux cheveux de nuit et aux yeux de sang.
-         Qu’est ce que vous voulez, seigneur Asmodée ?
-         Il va comment ?
-         Il est en train d’avoir des visions, comme d’habitude.
Asmodée se pencha vers l’archange endormi. Il n’arrivait pas à en vouloir à l’ange mais il était persuadé qu’il s’était attiré des ennuis. Il resta un moment immobile, le temps que ses yeux s’habituent vraiment à l’obscurité et aperçut une fine plume blanche aux cotés de l’archange endormi.
Il retint un soupir. Visiblement, il s’était trompé, l’archange n’avait pas eu de relations avec l’archiviste, en tout cas, il n’était pas déchu.
 Shytan se redressa, essayant de paraître menaçant[1].
-         T’inquiètes petiot, je ne lui ferais pas de mal, occupes toi plutôt de ton Cupidon.
Le petit blond devint rouge.
-         Mais arrêtez !!!
-         Funka, laisse donc Shytan tranquille, fit la voix endormie de Gabriel alors que l’archange ouvrait péniblement les yeux.
L’archidémon lui sourit avec un air de garnement.
-         Ca va aller ?
-         Oui oui, cessez de tous vous inquiéter pour moi.
Le démon glissa un doigt sur la peau douce de la joue de son compagnon.
-         Ca fait trois mois que ça dure, Kiriel… Abandonnes…
Sur ces mots, il déposa un léger baiser à la commissure des lèvres provoquant un petit piaillement outré de Shytan et un très léger sourire de Gabriel.
L’archange, après un moment d’hésitation, fit un signe de tête à Shytan, lui ordonnant ainsi de sortir. Tout tremblant de fureur, l’ange obéit, après avoir pris Heiwiel dans les bras comme il le pouvait pour l’amener dans l’antichambre.
Asmodée leur jeta un regard pendant qu’ils sortaient, restant silencieux aux cotés de l’archange puis il l’observa avec un air surpris. Il scruta l’ange à travers les ténèbres de la nuit quand celui-ci saisit l’une des mèches ébènes et l’entortilla entre ses doigts avec un air songeur.
-         Assis toi, proposa-t-il en tapotant sur le bord du lit.
Asmodée accepta avec un petit sourire et s’installa délicatement sur les draps.
-         Qu’y-a-t-il ?
Gabriel sembla hésiter avant de bredouiller quelques mots.
-         Je ne peux plus supporter ça seul…
-         Tu n’es jamais seul, tu as les deux gamins.
-         Je vais craquer, ce ne sont pas des enfants qui peuvent comprendre les dangers qui nous guettent. Même s’ils en seraient capables, je ne pourrais pas me permettre de leur mettre ce fardeau sur le dos.
-         Et moi… moi aussi, je suis là pour toi, Kiriel.
Les larmes perlaient aux yeux de l’archange, reflétant les rares rayons de lunes perçants à travers les fenêtres de la chambre.
-         Pas suffisamment… je…
-         Je suis là.. si tu veux… toujours…
L’archange attira le démon à lui et l’enlaça.
-         Ne me laisse pas…
Asmodée embrassa le front de l’ange.
-         Calme, je reste là… je te promets, je ne te laisserai pas…
Il dut faire preuve de calme et de patience pour que l’archange arrête enfin de pleurer doucement et de s’agiter nerveusement. Il frémit lorsque l’une des mains refermée sur son dos glissa en une caresse le long de son haut de tissu fin.
-         Gabriel, fais attention à ce que tu fais, ne tente pas le diable, murmura-t-il.
La main fraîche trouva sa peau, produisant une série de frissons.
-         Non, Kiriel, ne me chauffes pas, je… je ne veux pas…
Il perçut une nouvelle larme qui dégringolait le long de la joue de l’ange et s’inquiéta aussitôt. Il l’arrêta un bout d’un doigt. D’une main, Gabriel attrapa celle d’Asmodée, si proche, et embrassa doucement la paume.
-         Asmodée… même toi, tu ne veux plus de moi ?
-         Ne dis pas n’importe quoi !
-         Alors pourquoi ne…
-         Tais toi, idiot ! Je ne veux pas abuser de ton état, comprends moi. Je ne veux pas d’un esclave, je veux une personne à qui confier mes sentiments, quelqu’un a qui offrir ce que je suis vraiment.
Sans vraiment comprendre pourquoi, il se coucha contre l’archange, l’enlaça, le bloquant contre son corps.
-         Je suis là… maintenant, dors…
-         Tu ne me laisseras pas hein ?
-         Non, promis, je reste.
Les mains de l’archidémon caressèrent le ventre de l’archange et Funka fut surpris de sentir une douce chaleur s’en dégageait.
Il souleva légèrement les draps et aperçut un espèce de tatouage : un joyau rouge.
-         Tu l’avais ça ?
-         C’est un sceau… je ne peux pas être déchu par une relation avec un démon… Faudra remercier Astaroth à l’occasion…
Funka crut qu’il allait pleurer. Kiriel avait fait ça pour lui.
Il prit les lèvres de son ange comme un possédé, ne voulant plus lâcher cette bouche aimée comme si sa vie en dépendait.
Il allait pouvoir l’aimer.
Ils allaient pouvoir s’aimer.

Leurs voix étouffées par le mur entre eux et moi m’empêcha d’entre la suite, si ce n’est ce que je n’aurai pas voulu entendre. Murmures… gémissements…
Je m’installais dans un tas de coussins, Heiwiel toujours endormi contre moi.
Comment croyez vous qu’on réagisse quand celui donc vous honorez la pureté l’abandonne au profit de quelqu’un que vous haïssez ?
C’est pour ça que j’ai passé cette nuit serré contre toi. Dès ce moment, j’ai su… j’ai su que je te vaudrais ma vie, toi la seule personne en qui j’avais encore confiance. Toi si pur… Et puis, j’ai douté… de tout… de tous. Le fond de mon cœur était rongé de haine, de peur. Moi aussi, je n’étais plus pur. J’ai pleuré contre toi et dans ton sommeil, tu as murmuré quelques mots alors que je me serrais contre ton corps. Tu t’es agrippé à moi à ton tour, inconsciemment, me retenant et j’ai pleuré à chaudes larmes. Là, pendant que tu dormais, je t’ai promis de ne pas te quitter, jamais.
Je ne pensais pas qu’un jour, le serment serait réciproque… mais après, c’est notre histoire, pas la leur. Eux, ils ne vivront jamais heureux ensemble.

[1] Cro : pourquoi l’image d’un chibbi Shytan sautant à pieds joints avec un air furieux parce qu’on ne voit pas qu’il est en vérité une bête féroce et barbare s’impose dans ma tête ? -_-

La pierre du dragon

Une partie du chapitre 3 de la pdd revue

Le début du chapitre 6 écrit, promis, j’arriverai à le vaincre… Zosma, au pied !!!!

Enfin kokoro a repris vie… le chapitre 3 est entamé.

Pour les dessins, faudra attendre que j’ai le scanner sous la main et que je pense à ramener les dessins (je crois que c’est encore le moins évident -_-)

Et le tout uniquement sur le livejournal… en clair, je boude parce qu’elles ne passent jamais ^___^

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