«To Bi or not to Bi»? L'inclusion des bisexuel(le)s au GRIS

Aug 17, 2008 22:48

Préambule : De l’invitation à la cabane à sucre de ma grand-mère

J’aimerais d’abord vous partager le fait que je suis bien contente de voir que nous prenons la peine de réfléchir sérieusement au sujet de la participation des bisexuels au GRIS-Montréal. Sans hanter mes nuits, il m’a interpellée à divers égards, soit en me bousculant dans mon ( Read more... )

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mousme August 18 2008, 03:21:35 UTC
Merci pour cette très intéressante réflexion. Je dois admettre que j'ai été surprise d'apprendre que le GRIS n'avait pas déjà des bisexuel(le)s dans ses rangs: pour une raison ou pour une autre, j'avais pris comme acquis que c'était déjà le cas.

J'ai passé par un cheminement similaire dans ma pensée concernant les bisexuel(le)s, en particulier les bisexuelles, étant donné qu'il semble y avoir plus de filles "bi," ou bien les filles ont tendance à s'afficher plus comme bi. Au départ, je pensais comme beaucoup d'homosexuels: "You're either gay or lying."

Heureusement pour moi, j'ai eu la chance d'avoir de très bonnes amies bi qui m'ont aidé à comprendre que ce n'était pas du tout le cas. Elles m'ont permis de nuancer ma pensée à l'égard de la bisexualité.

En ce qui concerne le GRIS, à part l'argument plus-ou-moins légitime que ça serait "beaucoup de job" de refaire toute la documentation et de repenser l'approche de l'organisme, je suis d'avis que la contribution des personnes bisexuelles est importante, voire nécessaire à la compréhension globale de ce qu'est l'identité sexuelle. Comment démystifier l'homosexualité, comment d'ailleurs démystifier la bisexualité (avec laquelle les gens sont de plus en plus familiers), si on ne donne pas de voix aux bisexuel(le)s?

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aislingtheach August 18 2008, 13:20:21 UTC

Je devrais ajouter une précision: le GRIS-Montréal ne le permet pas, mais le GRIS-Québec inclut les bis depuis quelques années. Ceci, évidemment, ne constitue pas une démonstration de faisabilité aux yeux de certains administrateurs (influents) du GRIS, qui estiment que le contexte de Montréal et de Québec n'est pas le même. Ils se montrent d'ailleurs passablement agacés lorsqu'on leur soulève l'exemple de Québec.

Tiens, et je rajouterais une anecdote. Il aura suffit qu'UNE école de la région de Québec préfère appeler le GRIS-Montréal plutôt que le GRIS-Québec parce qu'elle ne voulait pas d'intervenants bisexuels pour que notre directrice, Marie, se sente confortée dans son opposition à leur inclusion. Je comprends peut-être Marie d'avoir peur et de tendre vers la prudence: sa charge de travail est énorme et elle cumule beaucoup de stress. Elle voit l'inclusion des bis comme un gros gamble. Par contre, nous avons eu beaucoup de conversations sur le sujet et je crois qu'elle a fait une certaine progression. J'aurais de la misère à dire où elle se trouve maintenant, cependant.

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