Titre :
La Sorcière de CendrillonAuteur : Hedwyn
Type : One-Shot (4741 mots)
Genre : Familial (c'est un vrai genre ça ? XD), avec une pointe de romance.
Personnages : Hermione Granger-Weasley, Ron Weasley, Rose Weasley
Rating : PG
Résumé : Hermione avait pourtant tout prévu. Sauf le fait que sa fille était après tout une sorcière, elle aussi.
Petits et grands trésors de la vie quotidienne
Un OS que j'ai découvert ce week-end et dont je suis aussitôt tombée amoureuse. Dire pourquoi sans en oublier la moitié serait compliqué, alors je vais juste tenter une liste en l'espérant complète :
- il y a d'abord ce côté vie de famille épanoui et pourtant problématique totalement réaliste
- le côté très canonique de l'histoire
- Ron et Hermione, heureux dans leur couple
- Rose et Hugo, absolument adorables
- les questionnements existentiels et très importants sur la place de chacun dans la société sorcière. Hedwyn pose les bonnes questions sans y répondre, nous forçant donc à réfléchir à tout cela
- le style d'une simplicité et d'une efficacité déconcertantes
Et voilà, je suis sure que j'en oublie. Je crois que cette rec est la pire de toute l'histoire de accio_fics, et je peux vous garantir qu'elle n'est pas du tout à la hauteur de l'OS. Alors au lieu de lire mes imbécilités, courez lire Hedwyn !
Extrait
- Je peux lire encore un peu, Maman ? S’il te plaît…
Hermione sourit, puis s’avança dans la chambre et embrassa les cheveux indomptables de Rose. La petite avait passé une mauvaise journée, au point qu’Hermione avait dû lui promettre une gaufre et de la crème fouettée en dessert si elle acceptait de descendre manger sa soupe de légumes.
- Pas trop longtemps, d’accord ?
Rose acquiesça sans un mot, et repartit dans le déchiffrage des légendes sous les images. Hermione put voir qu’il s’agissait du livre de contes que ses grands-parents maternels lui avaient offert.
Elle redescendit dans la cuisine, le cœur lourd. Rose aimait bien les contes de fées moldus, en particulier l’histoire de Cendrillon. C’était aussi l’histoire préférée d’Hermione au même âge. Mais au passage du départ pour le bal, ce qui avait émerveillé Hermione - le carrosse, les chevaux, la robe - faisait rire Rose, qui finissait toujours par poser la question qui blessait tant Hermione :
- La marraine de Cendrillon n’est vraiment pas douée, comme sorcière, hein Maman ?
C’était là aussi une différence qu’Hermione n’aurait pas voulu voir entre sa fille et elle ; Rose baignait déjà depuis toute petite dans ce qu’Hermione n’avait découvert qu’à la fin de ses onze ans. La jeune mère ne pouvait s’empêcher de penser que Rose était passée à côté d’une forme d’innocence. Et quand elle demandait à Hermione ce qu’elle avait ressenti en embrassant son père pour la première fois… Même après des années dans le monde des sorciers, Hermione ne pouvait pas trouver meilleure description que « magique ». Ce que Rosie ne pouvait bien sûr pas comprendre.
- Tout est magique, Maman, finissait-elle par dire avec cette forme de condescendance qu’elle pouvait parfois prendre, aussi jeune qu’elle fût…