Cage de fer de Nikita Lann
Titre : Cage de fer
Auteur : Nikita Lann
Type : OS (long... environ 10 000 mots)
Genre : romance
Personnages : Molly II Weasley / OC
Rating : PG-13
Résumé : Molly II Weasley. C'est laid comme nom. C'est faux. C'est vieux, comme le monde. Et ridicule comme un conte pour enfant. C'est un nom de fille perdue. De fille seule. De fille abandonnée. Molly II Weasley, c'est moi.
Perle brut/brute...
Encore une fic piochée au hasard sur Feufeuneuh ; encore une bonne pioche, de ces fics dont ont ne sait rien sauf un résumé qui déroute par sa simplicité, sa pertinence et qui fait mouche. Comme le reste du texte.
Certes, Cage de fer est une romance et elle va bien décrire une rencontre due au hasard, rencontre se passant mal, au mauvais moment, la mauvaise personne. Heureusement ! Il ne manquerait plus que la fic tombe dans le cliché "ils-s'aperçoivent-et-s'aiment-dès-le-premier-regard-l'amour-étant-plus -fort-que-tout" (ou toux dirait Marguerite Gauthier... oups). Puis peu à peu... mais lisez, vous verrez bien pour cette vision de l'os.
Mais ce n'est pas ce qui m'a attiré. Non, c'est Molly, Molly la paumée, Molly en complet désamour, en complète recherche de... De quoi au juste ? De personnes qui l'apprécieraient pour ce qu'elle est et pas pour son cul, même si elle en joue pour combler le néant de sa vie. D'un père qui ne serait pas un remord bipède ambulant. Et pourtant Molly, bien que désabusée, est sarcastique. Ces pensées sont tour à tour tristes et mordantes.
Ecrit avec un point de vue de narrateur intérieur, cette fic offre un personnage complexe dont les nuances vont évoluer durant tout l'os, un personnage riche. Tellement riche que le monde magique devient accessoire, laissant la place centrale à ses sensations, ses craintes, ses doutes. Cette fic pourrait être un UA ou même une originale car après tout, que sait-on de Molly hormis son nom et sa parenté ? Et un OC dont je terrais le nom pour ne pas gâcher la surprise.
L'auteur a construit entièrement un personnage parfaitement crédible grâce à un style simple, qui nous ramène à une période de la vie que beaucoup ont connu telle. Bref, une jolie petite perle brute.
PS : Nikita avait écrit auparavant un autre OS parlant de la soeur de Molly, Lucy. Il est à découvrir en miroir de celui-ci et les lire en désordre ne gêne en rien.
Extrait
La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Je l'avais oublié. Je m'étais égarée.
Dans la librairie où je fais mon stage, les étagères sentent le vieux bois mêlé à l'odeur fruitée des pages usées, au parfum âcre de la poussière.
Il n'y a personne, ici. Personne ne s'intéresse aux vieux livres, ils sont juste bons à être regardés. Alors, parfois, comme maintenant, je m'isole dans un coin, adossée à l'une des bibliothèques, et j'ouvre, comme si je tenais entre mes mains le plus beau des trésors du monde, l'un de ces livres. L'un de ces livres recouverts des signes inconnus pour la plupart des hommes.
Les runes.
J'adore les runes. Comme une passion insolite, décalée. Je ne peux m'empêcher de les admirer, avec leurs formes tranchées et mystiques, leurs défauts lorsqu'elles sont calligraphiées, leurs sens multiples.
J'aime les runes, parce qu'elles au moins, sont pleines de surprises. Les hommes sont finalement si prévisibles... et j'en ai suffisamment fréquenté pour le savoir. Soit ils vous mentent, soit ils vous manipulent, soit ils n'ont d'attrait que pour votre corps, soit ils vous trompent.
A moins que vous ne soyez comme ma sœur et ne finissiez avec votre meilleur ami. Le problème, c'est que moi, je n'aime pas Keith. Et lui non plus ne m'aime pas.
Alors la fumeuse théorie de l'amour parfait s'envole en fumée, comme tous les rêves de gamines, quand on croit encore aux jolies princesses, aux princes charmants.
Ah... elle est pas belle ma vie ?
Auteur : Nikita Lann
Type : OS (long... environ 10 000 mots)
Genre : romance
Personnages : Molly II Weasley / OC
Rating : PG-13
Résumé : Molly II Weasley. C'est laid comme nom. C'est faux. C'est vieux, comme le monde. Et ridicule comme un conte pour enfant. C'est un nom de fille perdue. De fille seule. De fille abandonnée. Molly II Weasley, c'est moi.
Perle brut/brute...
Encore une fic piochée au hasard sur Feufeuneuh ; encore une bonne pioche, de ces fics dont ont ne sait rien sauf un résumé qui déroute par sa simplicité, sa pertinence et qui fait mouche. Comme le reste du texte.
Certes, Cage de fer est une romance et elle va bien décrire une rencontre due au hasard, rencontre se passant mal, au mauvais moment, la mauvaise personne. Heureusement ! Il ne manquerait plus que la fic tombe dans le cliché "ils-s'aperçoivent-et-s'aiment-dès-le-premier-regard-l'amour-étant-plus -fort-que-tout" (ou toux dirait Marguerite Gauthier... oups). Puis peu à peu... mais lisez, vous verrez bien pour cette vision de l'os.
Mais ce n'est pas ce qui m'a attiré. Non, c'est Molly, Molly la paumée, Molly en complet désamour, en complète recherche de... De quoi au juste ? De personnes qui l'apprécieraient pour ce qu'elle est et pas pour son cul, même si elle en joue pour combler le néant de sa vie. D'un père qui ne serait pas un remord bipède ambulant. Et pourtant Molly, bien que désabusée, est sarcastique. Ces pensées sont tour à tour tristes et mordantes.
Ecrit avec un point de vue de narrateur intérieur, cette fic offre un personnage complexe dont les nuances vont évoluer durant tout l'os, un personnage riche. Tellement riche que le monde magique devient accessoire, laissant la place centrale à ses sensations, ses craintes, ses doutes. Cette fic pourrait être un UA ou même une originale car après tout, que sait-on de Molly hormis son nom et sa parenté ? Et un OC dont je terrais le nom pour ne pas gâcher la surprise.
L'auteur a construit entièrement un personnage parfaitement crédible grâce à un style simple, qui nous ramène à une période de la vie que beaucoup ont connu telle. Bref, une jolie petite perle brute.
PS : Nikita avait écrit auparavant un autre OS parlant de la soeur de Molly, Lucy. Il est à découvrir en miroir de celui-ci et les lire en désordre ne gêne en rien.
Extrait
La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Je l'avais oublié. Je m'étais égarée.
Dans la librairie où je fais mon stage, les étagères sentent le vieux bois mêlé à l'odeur fruitée des pages usées, au parfum âcre de la poussière.
Il n'y a personne, ici. Personne ne s'intéresse aux vieux livres, ils sont juste bons à être regardés. Alors, parfois, comme maintenant, je m'isole dans un coin, adossée à l'une des bibliothèques, et j'ouvre, comme si je tenais entre mes mains le plus beau des trésors du monde, l'un de ces livres. L'un de ces livres recouverts des signes inconnus pour la plupart des hommes.
Les runes.
J'adore les runes. Comme une passion insolite, décalée. Je ne peux m'empêcher de les admirer, avec leurs formes tranchées et mystiques, leurs défauts lorsqu'elles sont calligraphiées, leurs sens multiples.
J'aime les runes, parce qu'elles au moins, sont pleines de surprises. Les hommes sont finalement si prévisibles... et j'en ai suffisamment fréquenté pour le savoir. Soit ils vous mentent, soit ils vous manipulent, soit ils n'ont d'attrait que pour votre corps, soit ils vous trompent.
A moins que vous ne soyez comme ma sœur et ne finissiez avec votre meilleur ami. Le problème, c'est que moi, je n'aime pas Keith. Et lui non plus ne m'aime pas.
Alors la fumeuse théorie de l'amour parfait s'envole en fumée, comme tous les rêves de gamines, quand on croit encore aux jolies princesses, aux princes charmants.
Ah... elle est pas belle ma vie ?