Little Craven in Slumberland de Lupiot

Apr 22, 2010 10:56


Titre = Little Craven in Slumberland

Auteur = Lupiot

Personnages principaux = Un adorable petit OC de 8 ans et demi et Albus Dumbledore

Type = Saga en cours

Nombre de mots = A ce jour, 70 000 mots pour 10 chapitres

Genre = un peu SF (cela se passe dans le futur), un peu polar (on découvre peu à peu ce qui s'est passé depuis la fin de la guerre menée par Harry) et relation paternelle (un petit garçon se retrouve flanqué du fantôme d'Albus)

Rating = K

Résumé (de l'auteur) = 2076. Dans un Londres viscéralement anti-sorciers, Craven, huit ans, ouvre la porte qui le plongera dans le plus incroyable des univers. La porte du Chaudron Baveur.



Pourquoi j’ai craqué...

Parce que le thème est très original mais l'histoire contient tout ce qu'on recherche dans une fanfic : des personnages connus bien rendus (Albus), un approfondissement d'un des éléments de l'histoire originale (la relation sorciers / Moldus), des acteurs attachants pour nous plonger dans l'histoire (Craven et Albus)

Parce que c'est très bien écrit (pas de fautes, beaucoup de vocabulaire, de l'humour discret).

Parce que les personnages et les situations sonnent juste.

Parce que le petit garçon est attendrissant, doué sans être surdoué, sérieux à des moments mais délicieusement gamin à d'autres.

Parce que ce texte ne se lit pas mais se dévore

.



Un petit bout pour la route

- Il y avait des bancs, avant, nota Albus deux cent mètres plus loin, suivant toujours le petit garçon à la recherche d'un endroit où s'asseoir sous le ciel bleu du mois d'Avril.

Craven sautillait de pavé en pavé selon des critères très complexes, ne lui prêtant pas attention.

- On s'assoit sur les marches de Gringotts ? suggéra-t-il finalement, tendant un doigt vers l'imposant bâtiment blanc à l'architecture tarabiscotée, tenant toujours de sa main gauche son Rêve contre sa poitrine.

Ils s'assirent sur les marches de la banque sorcière. Craven réalisa qu'il avait à nouveau faim. L'heure du goûter approchait. Son ventre gargouilla douloureusement, lui rappelant subitement l'existence du monde moldu, de Maman qui devait rentrer à l'appartement et qui préparerait bientôt le goûter.

- Il...il faut que j'y aille bientôt ! sursauta-t-il, à peine assis.
- Déjà ? s'étonna Albus.
- Oui ! Je...je ne sais pas quelle heure il est...j'ai...laissé mon i-pod à l'appartement...
- De quoi ? sourit gentiment Albus.
- Mon i-pod. Pour savoir l'heure. Je l'ai laissé à la maison pour que...normalement il sonnera à cinq heures et demi, j'ai enregistré un message pour Maman si je ne suis pas rentré à cinq heures trente pile. Il y a une horloge, là-haut, dit-il en se tordant le cou pour regarder le fronton de la Banque, mais elle est ancienne et je ne sais pas lire ses symboles.

Albus comprenait de moins en moins.

- Elle n'est peut-être même pas à l'heure, se désola Craven, elle est sûrement arrêté depuis trois siècles...

Albus fronça les sourcils et fit les gros yeux.

- Voudrais-tu me dire en quelle année nous sommes, Craven ? demanda-t-il.
- 2076, répondit le garçon après une hésitation.
- ...Elle n'est pas arrêtée, constata le vieux sorcier en regardant à son tour l'énorme horloge. Elle indique Quinze heures vingt-sept, ce qui est au moins approximativement exact, si je me fie au soleil.

Craven le regarda, admiratif.

- 2076, donc. Eh bien, eh bien ! Il faudra m'expliquer quelques petites choses, je le crains, dit-il à Craven l'air faussement penaud, ce qui fit rire le garçon.
- C'était quelle année, quand tu es mort ? demanda-t-il d'une voix claire.
-1 997, je crois bien.

Craven ouvrit la bouche, estomaqué, en aspirant l'air très bruyamment.

- T'es super vieux !
- Je t'en prie. Et j'étais déjà très vieux à l'époque ! renchérit Albus, amusé. Et toi, quel âge as-tu ?
- Huit ans et demi.
- C'est pas mal.
- Je vais avoir neuf ans le 1er août.
- Tu es venu ici tout seul ? demanda Albus, l'air de rien.
- Ben...Oui...

Craven se sentit mal à l'aise face au regard inquisiteur du vieux sorcier. Il avait l'étrange sensation d'être passé aux rayons X par ces yeux bleus pétillants, la sensation qu'Albus pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert et qu'il ne servait à rien de mentir.

- En fait...Maman ne sait pas que je suis ici, avoua-t-il en serrant un peu plus son Rêve contre lui. Elle...elle croit que je suis à l'école.

suspens, oc, albus, post-série, saga en cours

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