Chapitre Un - Coup de théâtre.
Des doigts se pressaient à enfoncer des touches sur un clavier d''ordinateur à la SRPJ de Marseille. Le monde n'est décidemment pas prêt de s'améliorer, pensa, le capitaine Caïn. Il avait beau être cynique et féru d'humour noir, mais là… il n'y avait même plus moyen de faire de l'humour noir, le capitaine était dégoûté par le genre humain et il pensait même à donner sa démission. D'ailleurs c'est cette même lettre de démission qu'il était en train de taper.
Moretti son supérieur et ami se demandait ce qui ne tournait pas rond avec Fred, son comportement n'avait rien de normal. Son ami semblait être ailleurs à des milliers de kilomètres, en fait, c'est à peine qu'il échangeait une parole avec qui que ce soit, pas même avec Lucie alors que d'habitude ils se parlaient tout le temps à tel point que Moretti en venait à se demander s'il y avait anguille sous roche entre ses deux là.
Il aurait voulut en avoir le cœur nette, mais il savait que Lucie ne parlait pas facilement de sa vie personnelle et vu l'état de Fred, il ne tirerait de lui non plus. Jacques était certain cependant que quelque chose n'allait vraiment pas.
Attendre c'est tout ce qu'il y avait à faire combien de temps cela dépendait d'eux.
Fred enfonça la toucha qui indiqua à l'imprimante qu'il fallait imprimer la feuille qui venait de finir de taper. Il appuya ensuite ses mains sur la table pour pousser son fauteuil en arrière, puis ses mais se posèrent sur ses roues et il se dirigea vers l'imprimante pour y prendre la lettre de démission qui venait d'en sortir.
Il plaça cette dernière entre ses lèvres, Fred aurait tout aussi bien la placer sur ses genoux mais elle aurait put tomber et ça il ne le voulait pas.
Caïn avait l'intention de mettre sa lettre de démission dans une enveloppe pour ensuite la déposer sur le bureau de Moretti.
S'il ne pouvait arrêter ce connard alors autant tout laissé tomber. Se mec était en train de jouer avec ses nerfs, il avait être tordu, il n'arrivait pas à anticiper ses prochains crimes. Normalement Fred savait lire les gens. Nombre de fois, il lui fallait simplement rencontre une personne pour savoir si c'était un criminel, mais cette fois rien, rien du tout !
Caïn roula en direction de son bureau, prit une enveloppe dans un des tiroirs, prit la lettre qu'il tenait toujours entre ses lèvres, la plia soigneusement et l'a glissa da l'enveloppe puis il y nota le nom de son ami. Fred roula dans le bureau de Moretti, voyant que celui-ci n'y était pas, il la déposa sur le bureau et partit.
Lucie allait lui manquer même si ça il ne lui avouerait jamais mais, il ne pouvait plus continuer comme ça cela lui était impossible, il avait trouvé, un adversaire plus fort que lui, cette fois apparemment : Neufs morts en dix semaines donc trois nourrissons.
Fred en avait encore l'estomac tout retourné rien que d'y penser. Il lui suffisait de fermer les yeux pour tous les revoir sur un table à la morgue chez Stunia.
Il mit à nouveau une roue dans la réalité lorsque son téléphone se mit à biper pour lui annoncer qu'une personne venait de lui envoyer un texto.
Et bien, et bien Capitaine Caïn, on donne sa démission, je ne vais tout de même pas perdre mon camarade de jeu tout de même ? Je serais bien déçu. Allez fais-moi, plaisir et continue de jouer avec moi.
Je vais de donner un indice pour t'orienter dans la bonne direction avec cette petite comptine :
Un, deux trois, nous irons au bois
Quatre, cinq, six, cueillir des cerises
Sept, huis, neuf, dans mon panier neuf.
Dix, onze, douze…
A toi de la finir et si tu es vraiment si bon que tout le monde le dis tu trouveras où seront les trois prochaines victimes.
À bientôt, j'espère…
"Lucie ! Jacques ! Borel !" Aboya-t-il à tel point que toutes les personnes présentes tournèrent la tête dans sa direction. "Quoi vous avez jamais vu un handicaper s'énerver ?"
"Tout va bien ?" Demanda, Lucie.
"Qu'est-ce qu'il y a, capitaine ?" s'enquit, Borel.
"Fred t'es tombé sur la tête ? T'es pas bien d'hurler comme ça." Fit Moretti.
"Ce connard à piraté les ordis !"
"Mais qu'est ce que tu racontes ? Tu devrais vraiment allez te reposer, Fred."
"Ça c'est hors de question, à présent j'en fais une affaire perso. Je vais me le faire se fils de…"
"C'est bon, capitaine on a comprit." L'interrompt le lieutenant Delambre avant de lui demander pourquoi il pense que les ordinateurs on été pirater."
"Parce que je vieux juste de taper ma lettre de démission, je l'ai imprimée, mise dans une enveloppe et déposer sur le bureau de Jacques et regarder ce que je viens de recevoir il n'y a pas cinq seconde sur mon téléphone mobile."
Fred tendit son téléphone mobile à Moretti. Jaques lu le texto et jura : "Bordel de merde. Il a l'intention d'encore faire au moins trois victimes. Il faut vraiment qu'on le trouve cet enfoiré !"
"J'te l'fait pas dire."
Ou vous pouvez aller la lire sur
ICI