Alexandre Kolotov, écologiste et candidat à la Douma d'Etat…
Неожиданно стал одним из героев репортажа французского издания Mediapart из предвыборного Красноярска. «Nous sommes beaucoup plus riches que vous, et pourtant notre niveau de vie est beaucoup plus bas que le vôtre », constate Alexandre Kolotov, un militant écologique très connu à Krasnoïarsk et qui a monté un site internet: plotina.net. Il est aujourd'hui candidat à la Douma d’État, présenté par le parti Iabloko, et s’il précise qu’il n’a aucune chance d’être élu, la campagne lui aura au moins permis de faire passer quelques messages simples.
Le premier d’entre eux consiste à expliquer aux habitants qu’ils sont victimes d’une « politique coloniale dans toute sa splendeur ». « La question est de savoir pourquoi les grands groupes industriels qui sont installés chez nous s’accaparent les ressources et font des bénéfices énormes, alors qu’ils versent très peu au budget de la région et de la ville. Et pourquoi, ils s’entourent de cadres venus de Saint-Pétersbourg et de Moscou et utilisent une main-d'œuvre étrangère de moins en moins bien payée, alors qu'autrefois ces emplois étaient prestigieux », explique-t-il.
Alexandre Kolotov s'offusque du fait que ces géants payent pour la plupart leurs impôts sur les bénéfices à… Moscou, où il leur suffit pour cela d'ouvrir un bureau de représentation et de rentrer ainsi dans la catégorie du « groupe consolidé de contribuables ».
Il y a peu, lors d’auditions publiques organisées par le parlement régional de Krasnoïarsk autour du budget 2016-2017, un responsable de la Cour des comptes présent déclarait que les impôts payés par une dizaine de ces grandes sociétés remplissaient à 50 % les caisses de la région. Mais aucun chiffre précis n'a jamais été publié.
Voilà des années qu'Alexandre Kolotov s'y casse les dents : « Je sais que Norilsk Nickel est de loin le premier contribuable de la région, mais pour ce qui est de l’usine d’aluminium de Deripaska, l’entreprise la plus polluante de Krasnoïarsk, aucune donnée n’est disponible. C’est top secret », poursuit l’écologiste.
« La logique de notre kraï, c’est d’attirer des investissements et de l’argent »
Полностью здесь: https://www.mediapart.fr/journal/international/150916/en-siberie-au-coeur-d-une-des-villes-vitrines-de-poutine