Film du jour :
Creature from the Black Lagoon (de Jack Arnold, 1954)
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avec Julie Adams dans le rôle de la demoiselle en détresse; Richard Carlson, qui bien avant la série Bones a donné envie à des tas de gosse de devenir ichtyologue et Richard Denning, l'homme aux fossettes, sans qui rien de tout cela ne serait arrivé...
L'histoire - en très gros:
Le professeur Reed (Richard Carlson) demande à son pote le professer Mark Williams (l'homme aux fossettes) de le subvensionner pour retourner en Amazonie, où un étrange fossile de poisson avec des pattes palmées ressemblant à celles d'humain a été découvert. Tout le monde est de la partie, surtout Kay, la copine du docteur Reed, qui adore se baigner quand le monstre rôde...
Mon avis:
On peut y voir du King Kong version aquatique, et on aura pas tord: Jack Arnold a repris ici un thème qui a toujours bien marché. Il faut replacer ce film dans son contexte historique. À l'époque, les cinémas venaient d'en prendre un coup: après que les entreprises telles que la MGM et autres aient perdu le monopole des salles de cinéma, la télévision venaient de faire son apparition. Dès lors, il fallait un plus au film de la deuxième partie du samedi soir, à moindre frais bien sûr.
Ce plus, on le retrouve dans la Créature, qui est très réussie et qui a fichu les jetons a plus d'une personne dans la salle à l'époque. Ensuite, les plans sous l'eau sont plus que réussi, poétiques même. Ensuite, un format initial en 3D, qui ressort actuellement aux USA en DVD et blu ray.
"3-D films have existed in some form since the 1950s, but had been largely relegated to a niche in the motion picture industry because of the costly hardware and processes required to produce and display a 3-D film, and the lack of a standardized format for all segments of the entertainment business. Nonetheless, 3-D films were prominently featured in the 1950s in American cinema, and later experienced a worldwide resurgence in the 1980s and '90s driven by
IMAX high-end theaters and
Disney themed-venues. 3-D films became more and more successful throughout the 2000s, culminating in the unprecedented success of 3-D presentations of
Avatar in December 2009 and January 2010."
Wikipédia (on en apprend tous les jours)
On y retrouve comme thème: l'amour impossible entre une bête et une jolie femme (comme dans King Kong), l'évolution (le regard de l'homme sur passé et la confrontation avec une espèce inconnue: pourquoi agit-il de la sorte et toutes les questions qu'on se pose quand on rencontre des cadavres mutilés et qu'on se fait voler sa copine par un monstre sous-marin...)...
Un super film de 79 minutes qui a pris de jolies rides, qui ne vieillit pas trop grâce à ces thèmes classiques, un costume réussi et une jolie photographie.
Attention! Je ne suis en aucun cas responsable des effets secondaires que pourrait vous causer le visionnage de ce film ;)