'Cause there's bad feelings.
J'ai toujours autant besoin des autres pour me connaître moi-même. Où est passée ma maîtrise de moi, ma confiance en moi, ma connaissance de moi, mes certitudes sur mes sentiments, mes certitudes sur ma vie, mes certitudes sur mon avenir ?
Je ne peux pas aimer cela. Je ne peux pas accepter l'idée d'être dépendante des autres.
Dépendante.
Je me sens tout chose. J'ai du mal à l'expliquer, je ne mets jamais de mots sur mes sentiments, je n'y arrive pas.
Mais j'ai quand même envie de pleurer en la lisant. C'est misérable de me dire qu'une histoire d'amour peut me faire pleurer alors que je ne suis même pas capable de vivre la mienne correctement, de l'aimer comme je le devrais.
Je ne suis pas tombée amoureuse de mon professeur. Et pourtant, tout ce qu'il m'a apporté, les larmes qu'il a fait couler, larmes de bonheur souvent, larmes de surprise, de peine parfois, tout ce qu'il m'a appris, l'humanité, l'acceptation, relativiser, je ne l'oublierai pas. D'une certaine manière, je l'aime, mais c'est si différent d'elle...
J'ai aimé le professeur avant d'aimer l'homme.
Moi aussi, avant de lui offrir le cadeau de la classe, j'étais tremblante. J'avais tellement peur qu'il ne lui plaise pas, que je lui ai demandé avant si ça pourrait lui plaire... J'avais tellement envie de lui faire plaisir !
Plus personnellement, j'aurais voulu lui offrir quelque chose de plus signifiant que des mots sur un papier. J'aurais voulu savoir lui dire à quel point il m'avait grandie.
Mais je sais bien que jamais, je ne lui rendrai ce qu'il m'a apporté, parce que rien n'est quantifiable.
Quand je me dis que je ne le verrai plus jamais... ma gorge se coince. Un peu.
Je ne peux pas aimer cela. Je ne peux pas accepter l'idée d'être dépendante des autres.
Dépendante.
Je me sens tout chose. J'ai du mal à l'expliquer, je ne mets jamais de mots sur mes sentiments, je n'y arrive pas.
Mais j'ai quand même envie de pleurer en la lisant. C'est misérable de me dire qu'une histoire d'amour peut me faire pleurer alors que je ne suis même pas capable de vivre la mienne correctement, de l'aimer comme je le devrais.
Je ne suis pas tombée amoureuse de mon professeur. Et pourtant, tout ce qu'il m'a apporté, les larmes qu'il a fait couler, larmes de bonheur souvent, larmes de surprise, de peine parfois, tout ce qu'il m'a appris, l'humanité, l'acceptation, relativiser, je ne l'oublierai pas. D'une certaine manière, je l'aime, mais c'est si différent d'elle...
J'ai aimé le professeur avant d'aimer l'homme.
Moi aussi, avant de lui offrir le cadeau de la classe, j'étais tremblante. J'avais tellement peur qu'il ne lui plaise pas, que je lui ai demandé avant si ça pourrait lui plaire... J'avais tellement envie de lui faire plaisir !
Plus personnellement, j'aurais voulu lui offrir quelque chose de plus signifiant que des mots sur un papier. J'aurais voulu savoir lui dire à quel point il m'avait grandie.
Mais je sais bien que jamais, je ne lui rendrai ce qu'il m'a apporté, parce que rien n'est quantifiable.
Quand je me dis que je ne le verrai plus jamais... ma gorge se coince. Un peu.