[ Chloé ] 3 - Ou un dur réveil à l'infirmerie du lycée.

Aug 15, 2009 20:20

Une autre de mes "publications" Harry Potter (enfin, celle-ci reste cantonnée à ce blog). Toujours sous forme de chapitres, qui sont très courts.
Un OC (Original Character), qui me tient fort à cœur. Cette histoire toute entière me tient à cœur ! Retrouvez-la ici.

Disclaimer : aux dernières nouvelles, je ne suis pas blonde. J. K. Rowling, elle, l'est.
Avertissement : l'univers n'est que peu respecté, que ce soit concernant les morts des livres, l'époque, les relations amicales, bref, j'ai fait ce que j'aimais avec ce qui m'était proposé. Sur un fond de relation(s) homosexuelle(s), je fais vivre ma Chloé.
Globalement, l'histoire entière se passe dans le futur, un futur différent que vous découvrirez au long des écrits.

POV général.

Quiconque connaîtrait la puissance légendaire des Norgoth se serait étonné. Deux jours après la rentrée scolaire, cette gamine s'évanouissait ? La vaste blague !
Zabini, lui, est resté ébahi à cette annonce. Elle, qui ne manquait ni de morgue, ni de puissance, elle, que sa mère lui avait appris à respecter, elle tombait de son piédestal, comme ça, d'un claquement de doigts ?! Il avait presque envie d'en rire.

Son meilleur ami, le prince des Serpentard, Draco, avait décidé, semble-t-il, que les cours n'étaient pas faits pour lui, et il s'était éclipsé on-ne-savait-où pour on-ne-savait-combien-de-temps. Et Potter ne se donnait même pas la peine de répondre à ses messages sur sa Crystal ball...
Les anciens de la bataille étaient nombreux ici, ainsi que les anciens de Hogwarts. La rivalité entre maisons n'était plus de mise, ici, et Blaise l'aurait presque regretté, s'il n'aimait pas autant la sage Hermione et sa conversation peu futile, ou la déjantée Luna et sa simplicité de vie, ou même le fameux Neville et sa nouvelle force de caractère... Il appréciait vraiment leurs rendez-vous à la bibliothèque et au pub du coin, à travailler sur leurs projets et à discuter de leurs vies... Même si ce n'était que le début, même si cela ne faisait qu'une semaine qu'ils se fréquentaient véritablement, la vie était redevenue belle.

Ce vendredi-là, alors qu'il buvait tranquillement son Whisky Pur Feu en laissant traîner son regard sur la flopée de sorciers complètement fêlés qui dansaient frénétiquement, il se surprit à penser que sans Harry, sans Draco, l'air ambiant n'était plus aussi électrique.

Issues de deux des plus grandes familles du monde sorcier, c'était inévitable qu'ils se détestent, ou au contraire s'adorent. Ils ont choisi la première solution, pour mieux s'aimer par la suite...
Ou peut-être pas.

Durant leur sixième année, Draco leur cachait ses sorties nocturnes, les raisons de sa fatigue, et tant de choses qui le préoccupaient. Blaise savait, bien sûr... Voldemort, bien sûr. Il avait déjà détruit la famille de Draco, et il comptait également détruire Draco...
Malgré tout, Draco aimait. Il aimait passionnément, douloureusement. Lui, Malfoy, arrivé 1er ex-æquo à l'examen des OWLs (foutue Granger !), fils d'un Mangemort influent, aimait le Survivant. Et ses nuits, qu'il imaginait agréables en rêve, le laissaient frustrés au réveil.

Il en vint à éviter Potter, un maximum. Il ne pouvait croiser ses magnifiques yeux verts sans sentir son cœur s'accélérer, sans désirer ses douces lèvres rougies. Et Potter recherchait son contact, il cherchait à le provoquer.

Un jour, Draco ne le supporta plus. Il fallait bien que cela arrive... Un cœur n'est pas de marbre, et Draco en avait un, même s'il appartenait à Harry. Un jour, alors qu'il était acculé contre le mur, le bras de Potter lui enserrant le cou, seuls dans un couloir éclairé par la seule lumière de la Lune, il ne le supporta plus.
« Harry... » Les larmes lui vinrent presque aux yeux. C'était tellement troublant de dire son prénom... « Tu veux ma mort, Harry ? Serre un peu plus, encore un peu, et je mourrai... »
Il sentit le bras se relâcher, d'abord doucement, puis complètement. Il s'effondra au sol, incapable de rester debout plus longtemps, toutes ses forces ayant été absorbées par sa quête pour Voldemort. Harry le rejoignit, et il posa sa main fraîche et légère, sur le front de Draco, le soignant doucement.
« Draco... » Harry se tut, incapable de prononcer un mot de plus, la gorge nouée par l'émotion. Il était trop proche du corps de Draco, il sentait sa fièvre agitée, mais il aurait simplement voulu l'embrasser, juste un baiser, puis une étreinte, puis l'amour...
« Potter, je ne te demande rien. Ou plutôt, si, disparais de ma vie. Je ne supporte plus tes coups de poings, qui sont autant de coups de poignard que tu infliges à mon cœur. Ils disent tous que tu aimes infiniment, mais tu me détestes, tu ne me supportes même pas. Alors pars ! »
« Je ne supporte pas lorsque toutes les semaines, une nouvelle fille te pique une crise en plein milieu de la Grande Salle parce que tu as rompu avec elle. Je ne supporte pas lorsque je te retrouve les lèvres contre le cou d'une de celles-ci, au détour d'un couloir. Là, j'ai des envies de meurtre, mais pas de toi, d'elles. De celles dont j'aimerais prendre la place, ne serait-ce qu'une nuit, pour avoir le plaisir de sentir ton odeur et de goûter tes lèvres. Si je te frappe, c'est pour mieux te respirer, Draco. Je ne peux pas te supporter, parce que tu ne m'aimes pas, et chaque jour... »
« Shhh... Tais-toi. Ramène-moi à ma chambre, s'il te plaît. Tu l'auras, ta nuit, mais peut-être pas celle que tu attendais... Je n'ai plus de forces. »

Harry le souleva doucement, le prit dans ses bras, et se rendit dans sa chambre. Il le déshabilla, soignant ses multiples blessures, ne supportant pas le regard de ce corps si pâle, si parfait, souillé par des traces de sang et de coupures plus ou moins étranges... Il s'assit à ses côtés, veillant sur son malade. Sur son aimé. Sur le seul amour de sa vie...

Et leur relation fut d'abord amicale. Draco se délestait de tous ces poids familiaux en discutant toute la nuit avec Harry, allongé sur son lit, tandis que celui-ci écoutait, la main caressant ces cheveux blonds si doux, parlant de temps à autre de son enfance ratée, de son adolescence manquée, de sa peur d'affronter le Mage noir, du poids de la communauté sorcière sur ses frêles épaules... Ils se comprenaient mutuellement.

Et c'est tout naturellement qu'un soir, alors que Draco rentrait épuisé de son entraînement de Quidditch et que Harry travaillait son cours de Potions dans le petit salon de la chambre, ils échangèrent leur premier baiser.
Et ce fut Harry qui en quémanda plus. Il glissa sa langue entre les lèvres de Draco, et Draco se rapprocha de son corps, l'écrasant presque, manquant presque de souffle... C'était si bon d'embrasser Harry !

Mais leur relation resta secrète. Ron et Hermione se doutaient d'une quelconque affaire sentimentale qui poussait leur meilleur ami à s'absenter tous les soirs, prenant un soin fou pour s'habiller, emmenant parfois avec lui ses affaires de cours. Hermione en était très heureuse, le petit ami de Harry le faisait même travailler ! Elle avait deviné qu'il s'agissait de Draco, puisqu'elle partageait sa chambre (même si elle dormait et vivait dans son dortoir), et qu'un matin, alors qu'elle cherchait un livre, elle remarqua les affaires de Harry sur la table... Ron, quant à lui, était partagé. Son meilleur ami ne lui disait rien, ne lui parlait même pas de ce qui le rendait heureux... Était-ce si contestable ?

La fin de l'année approchait. Depuis quatre mois, les deux Princes de Hogwarts s'étaient faits discrets. Ils ne se disputaient plus, et l'école avait retrouvé un calme relatif. Bien sûr, de temps en temps, ils ne pouvaient s'empêcher de se frapper, mais c'était plus un jeu qu'autre chose...
Draco avait abandonné Voldemort. Il avait confié ses doutes à Severus, qui lui avait révélé son statut d'espion... Draco avait endossé le même.

Alors que toute la bande des joyeux ex-lurons de Hogwarts se rappelait la plus belle histoire d'amour de leur entourage, Blaise remarqua un infime changement dans l'air. Le nouveau, Daniel Mackenzie, était assis à la table d'à côté, et il regardait Blaise d'un air entendu. Blaise ressentit un malaise certain. Un instant, il crut que les Princes de Hogwarts étaient de retour.
« Bonsoir Zabini. Puis-je m'assoir avec vous ?
Blaise. Bien sûr. Mackenzie, c'est ça ?
Daniel. Je suis désolé, mais j'ai entendu votre conversation. Vous parliez de Malfoy ?
(Hermione) Oui ! Je m'appelle Hermione. Tu connais Draco ?
Draco est un bel homme. J'ai entendu parler de la trahison de son père vis-à-vis de l'autre.
(Blaise) C'est étrange que tu l'appelles l'autre... À quel point connais-tu Draco ?
Blaise, Blaise ! Je suis gentil, tu sais ? »

Daniel se trahit. Peu de personnes, dont Draco, appellaient Voldemort « l'autre ». Draco n'usait de ce terme que lorsque Blaise et lui n'étaient que tous les deux... Le regard de Blaise se fit inquisiteur. Daniel usa quelques secondes de la Legilimancie, lui signalant qu'il pouvait s'en servir pour discuter silencieusement avec lui. C'est là une méthode made in Draco...

« Draco, tu es peut-être roux, mais je te reconnais... Il n'y a que toi pour hausser le sourcil ainsi !
Et Harry. S'il te plaît, garde le secret. Je suis en mission, et je me suis lamentablement fait démasquer !
Comme si tu ne le voulais pas... »

Hermione continua à discuter avec Daniel, l'ayant reconnu comme un élève du cours optionnel d'Enchantements. Elle s'intéressa à ses origines (« Je suis Irlandais par mon père, et Français par ma mère. Je viens de l'école de Beauxbâtons. »), sur ses ambitions et ses goûts (« J'ai toujours voulu travailler en tant que Médicomage, mais cette année, je m'accorde une année sabbatique ! Des études sans contrainte. »), elle réussit même à le captiver en parlant de Harry Potter.

« Oui, Harry a été le roi de la fête à Halloween quand nous étions à Hogwarts, et il devait passer le reste de la soirée avec la reine, qui était Pansy Parkinson ! Ils ne se supportaient pas, à l'époque, alors Draco a proposé à Pansy de la remplacer... Il ne m'a jamais dit ce qu'il s'était passé ce soir-là.
Rien du tout ? Tu as dû deviner, Hermione ! Tu es très intelligente...
Merci ! J'ai quand même réussi à savoir qu'ils avaient discuté comme de vieux amis. J'ai cru que c'était faux, mais quand j'ai vu que Harry avait un sourire niais au possible lorsqu'on est rentrés, et que Draco n'était pas en reste de son côté...
Sont-ils toujours ensemble ?
Non... Et pour tout te dire, je trouve que Draco devrait se bouger ! Harry va bientôt se marier avec ma meilleure amie, mais sur ce coup-là, je me demande si ce n'est pas une erreur... Tu pourrais en parler à Draco ! »

Hermione n'était pas soûle, elle ne buvait pas. Tout portait à croire qu'elle aussi, intelligente comme elle est, avait découvert l'identité de Draco... Il savait bien qu'il ne devait pas se mêler ainsi à ses amis, mais ils lui avaient trop manqué !

Et qu'avaient-ils tous à vouloir éviter le bonheur à Harry ? Avec une Ginny Weasley à ses côtés, il pourrait s'épanouir, avoir une vraie famille, des beaux-parents et des beaux-frères, et même fonder une famille, alors qu'avec lui, il n'aurait pas de belle-mère aimante, juste un beau-parrain cynique et qu'il déteste, et un mari au lourd passé... Et Harry aimait Ginny. Draco l'avait surpris à la Crystal ball, juste avant leur rupture, discutant avec quelqu'un que lui-même ne connaissait pas... « Je l'aime, c'est pour ça que je le quitte. »

Et même si Draco avait eu mal, il avait conservé sa profonde amitié avec Harry. Et Harry semblait si heureux ainsi... Oui, un lien spécial les unissait.
Le roux rendait visite à Chloé toutes les deux heures, dans l'infirmerie austère et immaculée.
Quelqu'un qui savait, autant les blessures physiques que mentales de Chloé, ne se serait pas formalisé de sa faiblesse. Après tout, même si elle était magicienne, elle était humaine...

Et Daniel Mackenzie, lui, savait. Il l'avait vue combattre aux côtés du grand, de l'unique, du merveilleux Harry Potter, le Vainqueur du Monde Sorcier. Il l'avait vue s'exercer, jour après jour, pour contenir sa magie avant la bataille finale. Il l'avait vue, et il l'admirait. Il s'était allié à elle pour sauver la population moldue. Mais elle n'avait nul besoin de savoir...

On entendit un 'pop' caractéristique du transplanage, puis quelques minutes plus tard, Severus Snape ressortir de la salle des professeurs. Le Ministre allait arriver dans quelques minutes... Espérons qu'il ne sera pas encore en retard...

Le Maître des Potions entra dans l'infirmerie peu avant l'apparition du Ministre. Il retint un sourire lorsqu'il remarqua qu'il ne maîtrisait toujours pas les atterrissages brutaux... Il serait inconvenant de se moquer du Héros national, même quand on connaît celui-ci depuis qu'il a 11 ans !

Harry Potter, parce que c'était bien lui, reconnaissable avec ses cheveux ébouriffés et ses magnifiques yeux verts, étreignit Severus, et l'entraîna dans un coin de l'infirmerie. Là, ils discutèrent de tout sauf de Chloé, essentiellement de leur travail respectif et de leurs conjoints. Harry eut un sourire triste à l'évocation de sa future femme, Ginny Weasley.

« Il est encore possible d'annuler le mariage.
Je ne peux pas décevoir ma famille... Et Ron ! Que penserait-il s'il savait que je voulais...
Je suis heureux que tu les considères comme ta famille, mais ne te prive pas de la personne que tu aimes pour si peu. Ils comprendront, fais-moi confiance... »

Sur ces mots savamment dits, Chloé se réveille. Elle n'ouvre pas les yeux, écoutant pour savoir où elle est. Toujours prendre la connaissance un minimum d'un milieu inconnu avant de s'y jeter à corps perdu. Lorsqu'elle entend la voix de Severus, son oncle, son corps se détend spontanément. Son interlocuteur... La voix lui évoque des souvenirs, mais bien trop flous pour qu'elle saisisse son propriétaire. Apparemment, elle serait à l'infirmerie...

Elle perçoit des éclats de voix, toujours cloîtrée dans un brouillard épais. Severus se dispute avec un autre, lui reprochant de l'infantiliser, et l'autre lui répond vertement qu'il le considère comme son père, et Severus de renchérir avec un « Je ne t'ai rien demandé ! », et une tierce voix, un peu traînante, leur somme de se taire. « Je peux sentir que Chloé est réveillée. Severus, nous t'attendons dans ton bureau. »
Chloé ne reconnaît pas les voix formellement, bien qu'elles évoquent une sensation familière à ses oreilles. Elle n'a pas le temps de se concentrer pour les analyser...

Inquiet, Severus s'approche du lit de Chloé et lui prend doucement la main. Elle gémit, incapable de prononcer un véritable son. Il lui fait discrètement boire une potion de Réveil, pour éviter que Chang ne remarque quelque chose, et elle sent son lourd brouillard s'envoler.
Ses beaux yeux verts se tournent immédiatement vers Severus, et elle quémande une étreinte rassurante, qu'il ne se prive pas de lui offrir !

Elle s'enquiert du temps de son repos forcé, des raisons, de la santé de Johan... Severus répond succinctement, peu désireux d'en parler dans un tel lieu public.
« Qui t'attend dans ton bureau ? Ne reste pas ici pour moi...
Ce n'est rien, c'est Messieurs Potter et Malfoy.
Tu fais attendre le Ministre... et avec son ex et futur mari, en plus !
Tu parles trop, ma belle. Chang va te faire un examen rapide, et je t'enlève d'ici ! »

Dix minutes plus tard, ils sont devant le bureau, Snape ayant promis à Chang de lui ramener sa petite protégée plus tard. Harry et Draco semblent en pleine dispute...
« Vas-tu finalement être le pire de mes Aurors ? Tu n'es même pas capable de te contenir !
Je te verrai bien à ma place, Potter ! Tu saurais la gérer, elle ? Elle...
Stop. Ils sont là. Excusez-nous, Severus, Chloé. »

Harry l'étreint, heureux de la revoir. Elle se blottit brièvement contre lui, inquiète de le voir.
« Je suis désolé de n'avoir pu te souhaiter 'Joyeux anniversaire' de vive voix !
Harry, ne sois pas ridicule. Ce n'est pas moi qui ai 200 millions de personnes à gouverner ! Pourquoi êtes-vous présents ? Que se passe-t-il ? Draco ? Severus ?
(Severus) Tu as été attaquée dans ta magie élémentaire. Ton aura est devenue violette... »

Une attaque dans sa magie élémentaire ? Chloé en reste abasourdie. Jamais personne, même en sachant qu'elle était... Norgoth, ne l'avait ainsi défiée. Une lueur de feu s'allume dans ses yeux, dont l'iris devient légèrement plus froid. La couleur liquide de son vert se transforme en un solide rouille de fer... Elle va retrouver ce cognard et lui faire la peau !

Draco glisse sa main dans celle de Chloé, dans le but de la calmer. Cela a l'effet escompté, bien entendu. Il n'est pas Malfoy pour rien... Il n'est pas Auror pour rien. Elle se laisse faire, serrant même plus fort cette main, se retenant de serrer Draco dans ses bras. Il lui a manqué, sa sérénité, son calme, sa prestance, sa présence physique. Les lettres compensent quelque peu.
« Au fait, n'es-tu pas censé être en Chine ?
Comment sais-tu ? En tant qu'Auror, sa mission est secrète !
Severus. On discute beaucoup...
Oui. Son voyage était au final inutile, alors je l'ai fait rapatrier en Angleterre. »

Elle réclame de Severus qu'il aille déranger Johan dans son cours d'Histoire de la Magie. Et la force avec laquelle elle l'étreint, les baisers qu'ils échangent doucement, les larmes silencieuses de Johan, font détourner les yeux du Ministre de la Magie et de son Auror préféré.
« Tu ne me refais plus jamais cela, Clo.
Je ne compte pas le faire, mon cœur. »

Elle se reprend rapidement, recouvrant son masque d'indifférence.
Parfaite.

histoire, chloé, harry potter

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