C'est quand même drôle de se dire qu'un jour, en préparent un riz aux légumes, des pépins de piments m'étaient resté coller sur les doigts. et qu'une fois dans ma chambre, je les ai secoué dans la terre et déposés sur le bord de ma fenêtre. Et c'est quand même drôle que quelque mois plus tard, dans un tout petit pot, dans de la vieille terre, sur une fenêtre de sous-sol, ait poussé un si beau piment rouge.
Mais c'est comme les haricots que l'on faisait pousser en deuxième année, j'oserais jamais le manger.
Si mes plantes vont aussi bien, dans ma chambre trop froide du sous-sol, c'est pas hasard. Faut dire aussi que j'ai de bonnes lectures:
Et puis c'est drôle de penser que je regarde pousser et m'occupe quotidiennement de mon piment de la même façon que maman me regarde pousser et s'occupe de moi.
je suis le piment rouge de maman.
Vous êtes mes piments rouges.