Titre : Et derrière la nuit
Auteur :
anadyomedeThème : Dessous affriolants
Fic nº : 2
Fandom : Everworld
Pairing : Senna/David
Rating : PG
Disclaimer : Tout appartient à K. A. Applegate.
Note : Hum, je crois que c'est révélateur de ma non-envie d'aller travailler.
Tu es entrée avec ce sourire pour de faux, ce sourire qui donne de partout chaud ; et tu as ces cheveux qui s’éparpillent sur ton visage, et ce rouge aux joues, cette effroyable tendresse qui pare tes lèvres.
Tu es tellement jolie, et ce n’est pas toi, là, il y a une partie chez moi qui le crie : je ne te connais pas, je ne t’ai jamais connue ; pourtant tu es juste ici. Dans ma chambre. Dans mon lit. C’est toi toute seule qui a ouvert la porte, c’est toi toute seule qui l’a claquée, comme une enfant terrifiée par l’obscurité qui dehors dévore, tu as pressé tes mains sur les miennes et c’est moi entier qui t’appartient, tu le sais très bien.
A quoi ça servirait de te laisser ? J’ai tellement besoin de toi et je ne sais même pas pourquoi.
Senna, c’est celle qui est un peu glacée, un peu terrifiée. Celle augmente le volume dans ma voiture même si elle n’aime rien de ce qui passe parce qu’il faut couvrir ce vide, rien n’est plus laid que le silence. Senna, j’irai la chercher partout, mais toi ? Toi tu fais glisser tes habits entre mes draps, toi tu embraserais le monde entier s’il le fallait, et tes baisers, ils sont comme quand on ouvre les yeux après un rêve affreux et qu’on ne sait plus bien ni où ni qui on est.
Tu existes peut-être très loin.
Très loin peut-être que je t’aime.
Il ne reste plus que tes dessous, ces tout petits bouts de tissus et il y a dans mon ventre ce joli doute qui danse, ce joli doute qui chante que ce n’est pas comme ça que tu es dans la vraie vie. Que cette dentelle, que ce noir comme la nuit qui couvre à peine tes seins n’a jamais existé autre part que chez moi, là, planté dans mes yeux, planté dans ma tête alors qu’il me suffirait de tendre la main pour que tout s’arrête.
Mais Senna, ça sert à quoi ? Te faire tellement belle, ça n’y changera pas.
Je pourrais te pleurer toute ma vie dans les bras.