Revenir sur ses pas - Bleach - Fic n°1
Titre: Elle était partie.
Auteur: ktl_chan
Thème: Revenir sur ses pas
Fic n°1
Fandom: Bleach
Personnage/Couple: Ichigo
Rating: PG
Disclaimer: Les personnages (souvent très classieux) de Bleach ne m’appartiennent pas, et c’est pas plus mal. Vu le nombre qu’il y a, ça doit pas être facile à nourrir... Bonne chance, Kubo \o/
Note : Spoiler tome 21. Grande crucherie d’un Ichigo peut-être légèrement OOC ^^’
(en plus, je n’ai pas lu ce tome pour de bon u_u je sais juste ce qu’il s’y passe, donc il est possible que ce que je raconte ne corresponde pas vraiment T_T)
En plus de ça, j’ai jamais écrit une fic aussi vite après avoir rejoint une communauté, c’est louche.
Elle était partie.
C’était aussi simple que ça.
Elle était partie.
Aussi simple qu’un vide.
Elle était partie.
Et lui ne dormait plus.
C’était exactement comme avant, pourtant. Elle était arrivée dans sa vie moins de quatre mois plus tôt. Ses aventures dans le monde des Shinigami n’avaient pas durées bien longtemps elles non plus, une quinzaine de jours peut-être.
Comment sa vie avait-elle pu être à ce point changée en si peu de temps ?
Rukia.
Tellement petite.
Tellement légère.
Minuscule.
Amaigrie.
Ça l’avait frappé, quand il l’avait prise dans ses bras en l’enlevant à ses bourreaux.
Elle avait perdu du poids, elle était cernée, elle semblait tellement malheureuse, tellement misérable. Il n’avait pas supporté de la voir comme ça. Il aurait voulu la serrer dans ses bras, longtemps, lui dire « vas-y, pleure, c’est bon » ou « je suis là », tout simplement.
Il n’avait pas eu le temps.
Pas le courage non plus.
Alors il l’avait confiée à Renji, Renji qui l’aimait à un point que c’en était douloureux, même pour lui, parce qu’il savait que jamais, jamais il ne pourrait rattraper la force de cet amour-là. Reviens dans cent ans, petit.
Elle était partie.
Ou plutôt, elle n’avait pas voulu revenir.
C’était ainsi.
Il devrait l’accepter, un jour ou l’autre.
Arrêter d’en parler comme si elle avait décidé de le laisser au bord de la route. Arrêter de se comporter en amant déçu. Arrêter de fixer ce placard trop vide, arrêter de vouloir déchirer ces vêtements récupérés par Yuzu quand celle-ci les mettait, arrêter de frapper le type qui avait pris sa place en cours. Il ne connaissait même pas son nom, au gars. Juste, quand il la ramenait trop, Ichigo le cognait. Tu n’imagines même pas après qui tu viens, crétin. Alors écrase.
Elle était partie.
C’était sans doute définitif.
Pourtant, il espérait encore.
Il espérait encore qu’elle revienne sur ses pas et sur sa décision, tout en sachant que ça n’arriverait pas.
Simplement, Ichigo ne pouvait plus vivre sans cet espoir, et tous autour de lui le savaient. Alors ils se taisaient. Sans commentaire.
Même Inoue, même Ishida. Peut-être qu’à force, eux aussi s’étaient mis à espérer. Ichigo ne leur poserait pas la question. Il ne voulait pas le savoir. Sa propre détresse lui suffisait amplement.
Et plus jamais la porte du placard ne s’ouvrait de l’intérieur.
Son propre désespoir lui suffisait.
Celui des autres n’avait aucune importance.
C’était du passé.
Juste du passé.
Elle était partie.
Mais il n’arrivait pas à rajouter un « pour toujours » à cette proposition, à ce bout de phrase vide de sens.
Elle était partie.
Et il savait bien qu’elle ne reviendrait pas.