Penser à soi - Esprits Criminels - Fic n°6
Et c'est la dernière *o*
Titre : Esprit d'équipe
Auteur : Moi, je, ma pomme, mézigue
Thème : Penser à soi
Fandom : Criminal Minds, parce que l'anglais, c'est plus clÂsse
Personnage : Essentiellement Reid mais y'a quand même toute l'équipe
Rating : Un petit PG - 13, pour être sûre
Disclaimer : La série appartient à Jeff Davis.
Note : Timeline située dans la deuxième saison, après l'épisode 15. Donc spoilers, pour ceux qui n'ont pas vu.
« Reid. Eh Reid. Reid ! »
L’interpellé sursauta en entendant la voix ferme de Morgan près de son oreille. Il ouvrit les yeux, comprit rapidement qu’il était dans l’avion. D’après les regards lourds de sens du reste de l’équipe, il avait dû s’endormir au beau milieu du briefing - Hotch et Gideon avaient l’air encore moins joyeux que les autres. Les filles et Morgan semblaient juste un peu inquiets.
Il ne savait pas combien de temps encore il allait pouvoir les berner. Les avait-il seulement bernés l’espace d’un instant ? Ils étaient après tout des profilers, tout comme lui ; son comportement ne leur avait certainement pas échappé. Pourtant au fond de lui, Reid espérait. Il espérait que personne n’allait se rendre compte de l’ampleur du traumatisme que lui avait laissé sa rencontre « intime » avec Tobias.
Mais là aussi, il se mentait. Ce qui avait causé ce changement chez lui, ce n’était pas que la vision de l’enfer qu’il avait eue chez ce tueur schizophrène, non. La réponse résidait plutôt dans ces petites bouteilles qu’il avait subtilisées au cadavre de l’assassin avant de rentrer à Quantico. Ce n’était pas vraiment de sa faute, mais il avait du mal à s’en passer.
Croisant le regard sombre de Morgan, le jeune homme se prit à penser que si jamais son collègue découvrait ce qui lui arrivait, il le secouerait et le traiterait d’égoïste pour ne pas en avoir parlé. Il voyait ça d’ici. L’éternel sermon, refrain, rengaine, on pouvait appeler ça de multiples manières d’ailleurs. Et puis Prentiss…
Prentiss qui s’inquiétait, aussi, même si elle n’osait pas vraiment le montrer - il en était certain - sans doute parce qu’elle avait intégré l’équipe depuis trop peu de temps pour se permettre de faire ce genre de remarque.
Reid se dit qu’il était sûrement égoïste de garder le silence alors que les autres membres de l’équipe s’inquiétaient pour lui et étaient prêts à pas mal de choses pour qu’il aille mieux. Pourtant il ne voulait pas de leur aide ; c’était un problème que lui seul pouvait résoudre. Ses rêves, ses fantômes du passé, ses peurs, les cicatrices qu’il cachait… tout ça lui appartenait à lui et à lui seul. Il savait en plus très bien que les autres avaient leurs casseroles à porter, pas besoin donc de les encombrer des siennes.
C’était pour ça qu’il gardait et qu’il garderait le silence, aussi longtemps que possible. Il n’était plus un enfant. Il pouvait gérer ça tout seul.
« Reid, ça fait la deuxième fois. »
Cette fois, ça allait être plus difficile d’expliquer à tout le monde pourquoi il ne disait rien sur le dossier.
« Désolé… j’étais un peu ailleurs.
- Ouais, on voit ça. Tu peux quand même nous donner ton avis sur l’affaire ou c’est trop t’en demander ? »
Morgan et ses sarcasmes… un comique qui a raté sa vocation, pensa-t-il amèrement en parcourant rapidement les pages. Il exposa son point de vue sur les meurtres et le tueur et quand il eut fini, l’avion était sur le point d’atterrir. Chacun resta emmuré dans un silence réflexif jusqu’au retour à l’air libre. Lorsque tout le monde fut descendu, Morgan et Prentiss attendirent le cadet de l’équipe pour lui faire part de leur - il le pressentait - forte inquiétude :
« Reid, ça va ?
- Oui. Oui bien sûr, pourquoi ?
- T’as pas l’air dans ton assiette et t’es pas dans le dossier non plus. Qu’est-ce qui t’arrive ?
- C’est quoi, ça, un interrogatoire ? » s’emporta-t-il, à cran « Vous feriez pas mieux de vous occuper de vous ? »
Les deux échangèrent un regard choqué. Jamais Reid n’avait haussé le ton de la sorte et jamais il ne se serait permis de rabrouer aussi vivement des membres de l’équipe. Restée seule avec l’ancien policier, Emily lâcha, aigre :
« C’est quoi son problème ?
- J’en sais rien mais on a intérêt à trouver rapidement si on veut pouvoir bosser sans être sur les nerfs… » marmonna-t-il en rejoignant les autres d’un bon pas
La dernière arrivée ne comprenait pas ce qui se passait mais elle pensa que Reid devait arrêter de ne penser qu’à lui et prendre un peu plus en considération la cohésion de l’équipe…
Erm... Fin ?
Dis, madame modo, je peux avoir mon tag esprits criminels, siteuplé ? *___*
Titre : Esprit d'équipe
Auteur : Moi, je, ma pomme, mézigue
Thème : Penser à soi
Fandom : Criminal Minds, parce que l'anglais, c'est plus clÂsse
Personnage : Essentiellement Reid mais y'a quand même toute l'équipe
Rating : Un petit PG - 13, pour être sûre
Disclaimer : La série appartient à Jeff Davis.
Note : Timeline située dans la deuxième saison, après l'épisode 15. Donc spoilers, pour ceux qui n'ont pas vu.
« Reid. Eh Reid. Reid ! »
L’interpellé sursauta en entendant la voix ferme de Morgan près de son oreille. Il ouvrit les yeux, comprit rapidement qu’il était dans l’avion. D’après les regards lourds de sens du reste de l’équipe, il avait dû s’endormir au beau milieu du briefing - Hotch et Gideon avaient l’air encore moins joyeux que les autres. Les filles et Morgan semblaient juste un peu inquiets.
Il ne savait pas combien de temps encore il allait pouvoir les berner. Les avait-il seulement bernés l’espace d’un instant ? Ils étaient après tout des profilers, tout comme lui ; son comportement ne leur avait certainement pas échappé. Pourtant au fond de lui, Reid espérait. Il espérait que personne n’allait se rendre compte de l’ampleur du traumatisme que lui avait laissé sa rencontre « intime » avec Tobias.
Mais là aussi, il se mentait. Ce qui avait causé ce changement chez lui, ce n’était pas que la vision de l’enfer qu’il avait eue chez ce tueur schizophrène, non. La réponse résidait plutôt dans ces petites bouteilles qu’il avait subtilisées au cadavre de l’assassin avant de rentrer à Quantico. Ce n’était pas vraiment de sa faute, mais il avait du mal à s’en passer.
Croisant le regard sombre de Morgan, le jeune homme se prit à penser que si jamais son collègue découvrait ce qui lui arrivait, il le secouerait et le traiterait d’égoïste pour ne pas en avoir parlé. Il voyait ça d’ici. L’éternel sermon, refrain, rengaine, on pouvait appeler ça de multiples manières d’ailleurs. Et puis Prentiss…
Prentiss qui s’inquiétait, aussi, même si elle n’osait pas vraiment le montrer - il en était certain - sans doute parce qu’elle avait intégré l’équipe depuis trop peu de temps pour se permettre de faire ce genre de remarque.
Reid se dit qu’il était sûrement égoïste de garder le silence alors que les autres membres de l’équipe s’inquiétaient pour lui et étaient prêts à pas mal de choses pour qu’il aille mieux. Pourtant il ne voulait pas de leur aide ; c’était un problème que lui seul pouvait résoudre. Ses rêves, ses fantômes du passé, ses peurs, les cicatrices qu’il cachait… tout ça lui appartenait à lui et à lui seul. Il savait en plus très bien que les autres avaient leurs casseroles à porter, pas besoin donc de les encombrer des siennes.
C’était pour ça qu’il gardait et qu’il garderait le silence, aussi longtemps que possible. Il n’était plus un enfant. Il pouvait gérer ça tout seul.
« Reid, ça fait la deuxième fois. »
Cette fois, ça allait être plus difficile d’expliquer à tout le monde pourquoi il ne disait rien sur le dossier.
« Désolé… j’étais un peu ailleurs.
- Ouais, on voit ça. Tu peux quand même nous donner ton avis sur l’affaire ou c’est trop t’en demander ? »
Morgan et ses sarcasmes… un comique qui a raté sa vocation, pensa-t-il amèrement en parcourant rapidement les pages. Il exposa son point de vue sur les meurtres et le tueur et quand il eut fini, l’avion était sur le point d’atterrir. Chacun resta emmuré dans un silence réflexif jusqu’au retour à l’air libre. Lorsque tout le monde fut descendu, Morgan et Prentiss attendirent le cadet de l’équipe pour lui faire part de leur - il le pressentait - forte inquiétude :
« Reid, ça va ?
- Oui. Oui bien sûr, pourquoi ?
- T’as pas l’air dans ton assiette et t’es pas dans le dossier non plus. Qu’est-ce qui t’arrive ?
- C’est quoi, ça, un interrogatoire ? » s’emporta-t-il, à cran « Vous feriez pas mieux de vous occuper de vous ? »
Les deux échangèrent un regard choqué. Jamais Reid n’avait haussé le ton de la sorte et jamais il ne se serait permis de rabrouer aussi vivement des membres de l’équipe. Restée seule avec l’ancien policier, Emily lâcha, aigre :
« C’est quoi son problème ?
- J’en sais rien mais on a intérêt à trouver rapidement si on veut pouvoir bosser sans être sur les nerfs… » marmonna-t-il en rejoignant les autres d’un bon pas
La dernière arrivée ne comprenait pas ce qui se passait mais elle pensa que Reid devait arrêter de ne penser qu’à lui et prendre un peu plus en considération la cohésion de l’équipe…
Erm... Fin ?
Dis, madame modo, je peux avoir mon tag esprits criminels, siteuplé ? *___*