Bien le bonsoir tout le monde les gens ! Je viens livrer mon avant-dernière variation (qui aura d'ailleurs eu un peu de mal à venir au monde... 'fin bref on s'en fout).
Titre : Sourire trompeur
Auteur : Ben ouais, c'est moi...
Thème : Penser à soi
Fic n° : 5 \o/
Fandom : Loveless
Pairing/Personnages : Ritsuka et Soubi (en pairing ou pas, voyez ça comme vous voulez)
Rating : K+
Disclaimer : Ils appartiennent tous à Kouga Yun, dressons un autel à sa gloire pour avoir créé Soubi ♥.
Note : Fic écrite pour
lilou_black sur un prompt de la madame : "son inexpressivité et son charme diabolique faisaient de lui un mystère insondable" (enfin... j'l'ai un peu traficoté u__u). En espérant que ça te plaira, madame !
Soubi se remettait doucement de ses blessures, dormant du sommeil du juste - ce qui, pour une personne normale, correspondait à dormir sur une oreille -, allongé sur la couverture. Il n’aimait pas être couvert. Ses longs cheveux laissés libres s’étalaient de manière désordonnée sur ses épaules et l’oreiller. Les traits de son visage s’étaient détendus, il semblait enfin se reposer un peu, cependant il était encore très pâle et son état inquiétait Ritsuka.
Soubi s’était encore battu tout seul, refusant de faire appel à son sacrifice. Et il avait perdu. Résultat, il se retrouvait là, enroulé dans des bandages à la manière d’une momie… Le cadet Aoyagi serra les poings. C’était ce genre d’attitude qu’il détestait chez l’adulte. Une forme d’égoïsme dans laquelle il se complaisait, s’enfermait et où nul, rien ni personne ne pouvait l’atteindre. Il avait beau tenter de le comprendre, Soubi lui échappait à chaque fois de la même façon : il fuyait.
Fuyait le lien, la confiance alors que c’était lui qui disait qu’ils devaient êtres unis… L’ancien combattant de Seimei était un paradoxe vivant, une inconstance dans laquelle une seule chose ne changeait pas : l’expression du visage. Ritsuka était toujours gêné quand il regardait Soubi. Il avait l’impression d’être face à un masque qui ne lui permettait de voir que les faux sourires du jeune homme et qu’il ne pouvait, en somme, pas en distinguer plus que les autres. Même maintenant, alors que sa main devait lui faire atrocement mal, il restait stoïque, impassible, inexpressif.
Espèce de menteur égoïste, pesta le garçon en lui-même, tu me parles de confiance mais tu penses méfiance ; pourquoi est-ce que tu ne me dis jamais rien ?! Idiot de Soubi !!
« Ritsuka… »
Une main se posa doucement sur sa tête. Apparemment, la dernière phrase lui avait échappé… Il risqua un regard vers le combattant. Ce dernier l’observait, toujours avec ce petit sourire charmeur et détestablement factice. Cela acheva d’énerver l’enfant et en chassant d’un geste rageur les doigts de Soubi, il se mit à crier :
« Arrête de ne penser qu’à toi !! Si t’as mal, ne te force pas à sourire, dis-le ! C’est… c’est tellement égoïste…
- Ritsuka -
- Tu crois que tu peux faire ça parce que personne ne s’en soucie ?! » le coupa-t-il « Tu t’imagines que ça ne fait rien, peut-être ?! Tu joues le beau parleur avec tes histoires de liens mais tu fuis le problème… »
Sa colère était redescendue soudainement. Il savait très bien que s’énerver contre l’adulte était inutile ; Soubi lui mentirait en souriant et il abandonnerait, vaincu par ce charme déstabilisant dont l’étudiant en art n’hésitait pas à user. Encore une fois Ritsuka avait l’impression d’être trompé, mené là où Soubi voulait qu’il soit par ces deux armes qui faisaient du jeune homme un être aussi imprévisible que nébuleux. L’inexpressivité et le charme presque diabolique du combattant faisaient de lui un insondable mystère, et le cadet Aoyagi savait qu’il voudrait l’élucider.
Il se dit qu’il en aurait tout le temps demain et après, aussi posa-t-il la tête sur le bord du lit et s’endormit-il sous les yeux de son protecteur.
Erm… Fin ? =D
Bon euh... =D Un p'tit tag Loveless miss modo ? =3