Son de cloche - Sherlock Holmes - fic n°2
Titre: Un vol élucidé.
Auteur: modocanis
Thème: 30. Son de cloche
Fic n°2
Fandom: Sherlock Holmes.
Personnages: Sherlock Holmes et John Watson.
Rating: P.G
Disclaimer: tout à Arthur Conan Doyle.
Note: fortement inspiré par Baker Street, la version de Barral et Veys.
Quand le docteur Watson pénétra dans la chambre, il fut accueilli par une forte odeur de tabac. Elle imprégnait les lieux, ainsi que les livres, journaux, vêtements et autres curiosités qui traînaient ici et là.
Quelques jours avaient suffi à transformer l’endroit en annexe de l'appartement de Baker Street. Ça avait quelque chose de réconfortant et de navrant à la fois.
Sherlock Holmes était à demi allongé sur un canapé. Watson constata avec une lassitude résignée qu’il jouait avec son arme de précision. Encore un peu et il allait se mettre à tirer dans des murs qui ne leur appartenaient pas…tout comme ceux de Baker Street, à la réflexion.
« Que voulait Monsieur le curé? demanda Holmes avec un sourire moqueur.
-Vous savez très bien ce qu’il voulait! répliqua Watson sans chercher à cacher son irritation. Si vous le demandez, c’est pour le plaisir de me l’entendre répéter!
La sécheresse de son ton ne découragea pas son compagnon.
« Très bien, autre question. Que lui avez-vous répondu?
-Ce que vous m’avez dit de lui répondre, Holmes. Que vous ne pourrez pas vous occuper de son affaire.
-Parce que?
-Parce que vous vous remettez lentement de cette terrible fièvre extrêmement contagieuse attrapée aux Indes. Vous voyez, j’ai respecté votre dictée.
-Et qu’a t-il répondu lui?
-Qu’il priait pour votre guérison.
-C’est presque trop simple, observa Holmes d’un air songeur. Finalement, nous n’avons pas tout perdu avec ce voyage aux Indes. C’est un puits de justificatifs inépuisable.
-Vous êtes sévère, le morigéna Watson. Vous oubliez que nous avons aussi gagné ce séjour dans ce charmant petit village français, calme qui plus est, et, surtout, bien loin des mystères et des dangers de Londres. »
Holmes se rembrunit.
« Vous avez l’art et la manière de remuer un couteau dans une plaie, Watson.
-C’est plutôt vous qui vous entêtez dans votre mauvaise humeur. Vous n’avez pas arrêté avec vos critiques depuis notre arrivée. Osez dire que vous n’avez pas aimé ce petit vin rouge qu’on nous a servi au dîner!
-Oh, vous! Dès qu’il s’agit de boire !
-Ah! Holmes! Je ne vous permets pas! Vous savez que je suis un modèle de sobriété!
-Dois-je vous rappeler avec quoi vous m’avez confondu hier soir? »
Watson se figea et rougit jusqu’aux oreilles.
« Je…C’est un incident regrettable, Holmes…Je vous ai déjà présenté mes excuses, mais, si vous voulez que je les réitère, je…
-Laissez. Nous verrons cela en temps voulu… »
Watson toussota. Il se rapprocha de la fenêtre et chercha à changer de conversation.
« Il fait un temps magnifique. Si nous sortions? Nous… »
Sa phrase resta en suspens, attirant l’attention de Holmes.
« Qu’est-ce que vous regardez? »
Watson avait pâli. Il balbutia:
« Je pense qu’il s’agit d’autochtones…Ils traversent la pelouse…armés de fourches…
-Ils viennent par ici? »
Après un instant d’observation, Watson poussa un soupir de soulagement.
« Non. Ils vont vers le bois. Ils doivent toujours être à la recherche des voleurs… »
Holmes s’installa plus confortablement sur le canapé, l’air satisfait.
« Ils ne sont pas prêts de trouver! » chantonna-t-il presque.
Watson le considéra comme s’il avait affaire à un enfant déraisonnable.
« Holmes...Vous leur direz un jour où vous avez caché la cloche de l’église?
-Et me désigner ainsi comme le coupable? Vous plaisantez, Watson! Cela pourrait provoquer un incident diplomatique!
-Votre souci soudain de la diplomatie me laisse perplexe…Enfin, Holmes! Ce n’est qu’une simple cloche, comme il en existe des centaines… »
Holmes le coupa d’un geste de la main et déclara avec un sourire mauvais:
« Celle-là au moins, elle n’est pas prête de ressonner à six heures du matin. »
~Fin.
P.s: Je crois qu’il me faudrait un tag « Sherlock Holmes ».
Auteur: modocanis
Thème: 30. Son de cloche
Fic n°2
Fandom: Sherlock Holmes.
Personnages: Sherlock Holmes et John Watson.
Rating: P.G
Disclaimer: tout à Arthur Conan Doyle.
Note: fortement inspiré par Baker Street, la version de Barral et Veys.
Quand le docteur Watson pénétra dans la chambre, il fut accueilli par une forte odeur de tabac. Elle imprégnait les lieux, ainsi que les livres, journaux, vêtements et autres curiosités qui traînaient ici et là.
Quelques jours avaient suffi à transformer l’endroit en annexe de l'appartement de Baker Street. Ça avait quelque chose de réconfortant et de navrant à la fois.
Sherlock Holmes était à demi allongé sur un canapé. Watson constata avec une lassitude résignée qu’il jouait avec son arme de précision. Encore un peu et il allait se mettre à tirer dans des murs qui ne leur appartenaient pas…tout comme ceux de Baker Street, à la réflexion.
« Que voulait Monsieur le curé? demanda Holmes avec un sourire moqueur.
-Vous savez très bien ce qu’il voulait! répliqua Watson sans chercher à cacher son irritation. Si vous le demandez, c’est pour le plaisir de me l’entendre répéter!
La sécheresse de son ton ne découragea pas son compagnon.
« Très bien, autre question. Que lui avez-vous répondu?
-Ce que vous m’avez dit de lui répondre, Holmes. Que vous ne pourrez pas vous occuper de son affaire.
-Parce que?
-Parce que vous vous remettez lentement de cette terrible fièvre extrêmement contagieuse attrapée aux Indes. Vous voyez, j’ai respecté votre dictée.
-Et qu’a t-il répondu lui?
-Qu’il priait pour votre guérison.
-C’est presque trop simple, observa Holmes d’un air songeur. Finalement, nous n’avons pas tout perdu avec ce voyage aux Indes. C’est un puits de justificatifs inépuisable.
-Vous êtes sévère, le morigéna Watson. Vous oubliez que nous avons aussi gagné ce séjour dans ce charmant petit village français, calme qui plus est, et, surtout, bien loin des mystères et des dangers de Londres. »
Holmes se rembrunit.
« Vous avez l’art et la manière de remuer un couteau dans une plaie, Watson.
-C’est plutôt vous qui vous entêtez dans votre mauvaise humeur. Vous n’avez pas arrêté avec vos critiques depuis notre arrivée. Osez dire que vous n’avez pas aimé ce petit vin rouge qu’on nous a servi au dîner!
-Oh, vous! Dès qu’il s’agit de boire !
-Ah! Holmes! Je ne vous permets pas! Vous savez que je suis un modèle de sobriété!
-Dois-je vous rappeler avec quoi vous m’avez confondu hier soir? »
Watson se figea et rougit jusqu’aux oreilles.
« Je…C’est un incident regrettable, Holmes…Je vous ai déjà présenté mes excuses, mais, si vous voulez que je les réitère, je…
-Laissez. Nous verrons cela en temps voulu… »
Watson toussota. Il se rapprocha de la fenêtre et chercha à changer de conversation.
« Il fait un temps magnifique. Si nous sortions? Nous… »
Sa phrase resta en suspens, attirant l’attention de Holmes.
« Qu’est-ce que vous regardez? »
Watson avait pâli. Il balbutia:
« Je pense qu’il s’agit d’autochtones…Ils traversent la pelouse…armés de fourches…
-Ils viennent par ici? »
Après un instant d’observation, Watson poussa un soupir de soulagement.
« Non. Ils vont vers le bois. Ils doivent toujours être à la recherche des voleurs… »
Holmes s’installa plus confortablement sur le canapé, l’air satisfait.
« Ils ne sont pas prêts de trouver! » chantonna-t-il presque.
Watson le considéra comme s’il avait affaire à un enfant déraisonnable.
« Holmes...Vous leur direz un jour où vous avez caché la cloche de l’église?
-Et me désigner ainsi comme le coupable? Vous plaisantez, Watson! Cela pourrait provoquer un incident diplomatique!
-Votre souci soudain de la diplomatie me laisse perplexe…Enfin, Holmes! Ce n’est qu’une simple cloche, comme il en existe des centaines… »
Holmes le coupa d’un geste de la main et déclara avec un sourire mauvais:
« Celle-là au moins, elle n’est pas prête de ressonner à six heures du matin. »
~Fin.
P.s: Je crois qu’il me faudrait un tag « Sherlock Holmes ».