The Vampire Diaries- Caroline/Klaus- Liste #2, mouvement
Titre : I'm Not Only A Freak
Auteur : dauphin_noire
Fandom : The Vampire Diaries
Pairing/Personnage : Caroline/Klaus
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est aux créateurs de The Vampire Diaries
Rating : 16+
Liste/Thème : Liste #2, thème # 3 (Mouvement)
I’m Not Only a Freak
Elle avait l’impression d’avoir dormi durant des siècles, comme si elle était la belle au bois dormant. Quand ses yeux s’ouvrirent enfin, elle se sentait toujours aussi faible, et surtout, elle était affamée. L’odeur du sang lui titillait les narines, la forçant à s’asseoir pour en trouver la source. Sur la table, à portée de bras, trônait une poche de sang fraîche, qui n’attendait seulement qu’elle s’en abreuve. Sa main s’étira, déterminée à s’en saisir, mais elle figea son mouvement lorsque ses doigts ne furent plus qu’à quelques centimètres de s’y refermer. Debout, près de sa fenêtre, baignant dans la lumière du soleil, se tenait Klaus.
Il se détourna de la vue qui lui était offerte, souriant à la blonde qui était toujours dans son lit.
-Bon retour parmi nous, Caroline, dit-il simplement en s’approchant du lit.
-Klaus, souffla la jeune femme, hésitante.
Elle était déchirée par l’envie de fuir celui qui lui avait toujours apparu comme un monstre et entre celle de lui hurler des injures à la figure. Mais il y avait ce sourire, pas celui arrogant qu’elle lui connaissait, mais plutôt un qui débordait de sincérité et de chaleur. Elle était déstabilisée.
Il s’assit sur le lit, sans y avoir été invitée, et ramena le bras de Caroline contre elle avant de lui offrir le sac de sang. Elle ne réagit aucunement.
-Je ne suis pas là pour te faire du mal ni pour te faire du chantage, Caroline, tenta-t-il de la rassurer. Je suis seulement là pour t’aider, c’est ma faute si Tyler c’est attaqué à toi, je tenais à me faire pardonner.
Ces mots n’eurent rien pour briser ce sentiment de trouble qui l’habitait. Elle se souvenait de Tyler et de ses dents qui s’étaient malgré lui enfoncées en elle alors qu’il l’embrassait. Elle se souvenait également de la douleur puis de la faiblesse qui l’avait gagné par la suite, alors que le poison se propageait en elle. Et lorsqu’elle cherchait dans les vapes de son esprit, elle pensait également se souvenir de Klaus qui la forçait à boire son sang. Elle déglutit, mal à l’aise.
-Merci, murmura-t-elle en acceptant finalement le sang qu’il lui tendait.
Elle garda le silence, l’écoutant parler alors qu’elle s’abreuvait. Elle ne comprenait pas la moitié de ses mots, elle ne faisait que se concentrer sur le ton de sa voix. C’était la première fois qu’elle s’en apercevait, mais il y avait quelque chose de charmeur dans son accent. Presqu’ensorcelant.
Ce n’est que lorsqu’elle reposa la poche de sang vide sur le lit, ses idées enfin devenues clair, que Caroline sut. Lorsqu’il ne lui apparaissait pas comme étant le méchant de l’histoire, Klaus était plutôt attirant. Et dans l’instant présent, elle n’avait envie que de se blottir dans ses bras pour le remercier de son geste. Mais ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait faire, ce serait injuste envers ses amis qui eux, risquaient de mourir à cause de cet homme. Comme s’il sentait son déchirement intérieur, Klaus tendit la main vers Caroline, se remettant sur ses pieds.
-Faisons une trêve, Caroline, dit-il affichant encore ce sourire sincère. Pour aujourd’hui, danse avec moi.
Elle hocha la tête malgré elle et accepta la main qu’il lui tendait. Quelque part au loin dans son esprit, elle avait l’impression qu’il l’avait ensorcelé pour la faire accepter, même s’il était évident que ce venait d’elle. Elle s’appuya contre son torse, s’efforçant d’éviter son regard. C’était encore trop intime comme geste. Elle se raidit légèrement lorsqu’elle sentit ses mains se poser dans le creux de ses reins, ses doigts frôlant le bas de son dos, mais son souffle à son oreille eu pour effet de la calmer. Elle ne broncha pas lorsqu’il appuya son menton sur le dessus de sa tête ni plus lorsqu’il les guida sur la gauche, piétinant sur place dans une danse lente.
Elle l’entendait fredonner, surprise que sa voix sonne juste.
-Je ne savais pas que les vampires originaux pouvaient chanter également, dit-elle avec innocence.
Un éclat de rire lui répondit, clair et vibrant. Elle frissonna, touchée par son charme qui se déployait une fois de plus. Le silence revient les envelopper, cette fois beaucoup plus confortable. Les yeux de la jeune femme se fermèrent, sa joue appuyée contre l’épaule de l’homme. Elle se laissait bercer par le contact, alors qu’il les faisait lentement tourner, piétinant sur place plus qu’autre chose. Le sommeil la gagnait de nouveau, fait étrange après toutes ces heures qu’elle avait passé à se remettre de ses blessures, mais elle ne le combattit pas pour autant. Elle se sentait trop bien dans l’étreinte.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux de nouveau, le soleil ne brillait plus par la fenêtre, remplacé par la pénombre. Elle était étendue dans son lit, les couvertures la recouvrant entièrement, et elle était seule. Aucune trace de Klaus, peu importe où elle regardait. Elle aurait pu croire qu’elle avait rêvé la scène s’il n’y avait pas eu ce collier de perle sur la chaise qui se tenait aux côtés de son lit, et ce mot qui lui souhaitait un joyeux anniversaire…
Klaus n’était plus seulement un monstre. À ses yeux, il avait gagné un brin d’humanité.
Auteur : dauphin_noire
Fandom : The Vampire Diaries
Pairing/Personnage : Caroline/Klaus
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est aux créateurs de The Vampire Diaries
Rating : 16+
Liste/Thème : Liste #2, thème # 3 (Mouvement)
I’m Not Only a Freak
Elle avait l’impression d’avoir dormi durant des siècles, comme si elle était la belle au bois dormant. Quand ses yeux s’ouvrirent enfin, elle se sentait toujours aussi faible, et surtout, elle était affamée. L’odeur du sang lui titillait les narines, la forçant à s’asseoir pour en trouver la source. Sur la table, à portée de bras, trônait une poche de sang fraîche, qui n’attendait seulement qu’elle s’en abreuve. Sa main s’étira, déterminée à s’en saisir, mais elle figea son mouvement lorsque ses doigts ne furent plus qu’à quelques centimètres de s’y refermer. Debout, près de sa fenêtre, baignant dans la lumière du soleil, se tenait Klaus.
Il se détourna de la vue qui lui était offerte, souriant à la blonde qui était toujours dans son lit.
-Bon retour parmi nous, Caroline, dit-il simplement en s’approchant du lit.
-Klaus, souffla la jeune femme, hésitante.
Elle était déchirée par l’envie de fuir celui qui lui avait toujours apparu comme un monstre et entre celle de lui hurler des injures à la figure. Mais il y avait ce sourire, pas celui arrogant qu’elle lui connaissait, mais plutôt un qui débordait de sincérité et de chaleur. Elle était déstabilisée.
Il s’assit sur le lit, sans y avoir été invitée, et ramena le bras de Caroline contre elle avant de lui offrir le sac de sang. Elle ne réagit aucunement.
-Je ne suis pas là pour te faire du mal ni pour te faire du chantage, Caroline, tenta-t-il de la rassurer. Je suis seulement là pour t’aider, c’est ma faute si Tyler c’est attaqué à toi, je tenais à me faire pardonner.
Ces mots n’eurent rien pour briser ce sentiment de trouble qui l’habitait. Elle se souvenait de Tyler et de ses dents qui s’étaient malgré lui enfoncées en elle alors qu’il l’embrassait. Elle se souvenait également de la douleur puis de la faiblesse qui l’avait gagné par la suite, alors que le poison se propageait en elle. Et lorsqu’elle cherchait dans les vapes de son esprit, elle pensait également se souvenir de Klaus qui la forçait à boire son sang. Elle déglutit, mal à l’aise.
-Merci, murmura-t-elle en acceptant finalement le sang qu’il lui tendait.
Elle garda le silence, l’écoutant parler alors qu’elle s’abreuvait. Elle ne comprenait pas la moitié de ses mots, elle ne faisait que se concentrer sur le ton de sa voix. C’était la première fois qu’elle s’en apercevait, mais il y avait quelque chose de charmeur dans son accent. Presqu’ensorcelant.
Ce n’est que lorsqu’elle reposa la poche de sang vide sur le lit, ses idées enfin devenues clair, que Caroline sut. Lorsqu’il ne lui apparaissait pas comme étant le méchant de l’histoire, Klaus était plutôt attirant. Et dans l’instant présent, elle n’avait envie que de se blottir dans ses bras pour le remercier de son geste. Mais ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait faire, ce serait injuste envers ses amis qui eux, risquaient de mourir à cause de cet homme. Comme s’il sentait son déchirement intérieur, Klaus tendit la main vers Caroline, se remettant sur ses pieds.
-Faisons une trêve, Caroline, dit-il affichant encore ce sourire sincère. Pour aujourd’hui, danse avec moi.
Elle hocha la tête malgré elle et accepta la main qu’il lui tendait. Quelque part au loin dans son esprit, elle avait l’impression qu’il l’avait ensorcelé pour la faire accepter, même s’il était évident que ce venait d’elle. Elle s’appuya contre son torse, s’efforçant d’éviter son regard. C’était encore trop intime comme geste. Elle se raidit légèrement lorsqu’elle sentit ses mains se poser dans le creux de ses reins, ses doigts frôlant le bas de son dos, mais son souffle à son oreille eu pour effet de la calmer. Elle ne broncha pas lorsqu’il appuya son menton sur le dessus de sa tête ni plus lorsqu’il les guida sur la gauche, piétinant sur place dans une danse lente.
Elle l’entendait fredonner, surprise que sa voix sonne juste.
-Je ne savais pas que les vampires originaux pouvaient chanter également, dit-elle avec innocence.
Un éclat de rire lui répondit, clair et vibrant. Elle frissonna, touchée par son charme qui se déployait une fois de plus. Le silence revient les envelopper, cette fois beaucoup plus confortable. Les yeux de la jeune femme se fermèrent, sa joue appuyée contre l’épaule de l’homme. Elle se laissait bercer par le contact, alors qu’il les faisait lentement tourner, piétinant sur place plus qu’autre chose. Le sommeil la gagnait de nouveau, fait étrange après toutes ces heures qu’elle avait passé à se remettre de ses blessures, mais elle ne le combattit pas pour autant. Elle se sentait trop bien dans l’étreinte.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux de nouveau, le soleil ne brillait plus par la fenêtre, remplacé par la pénombre. Elle était étendue dans son lit, les couvertures la recouvrant entièrement, et elle était seule. Aucune trace de Klaus, peu importe où elle regardait. Elle aurait pu croire qu’elle avait rêvé la scène s’il n’y avait pas eu ce collier de perle sur la chaise qui se tenait aux côtés de son lit, et ce mot qui lui souhaitait un joyeux anniversaire…
Klaus n’était plus seulement un monstre. À ses yeux, il avait gagné un brin d’humanité.