Merlin - Arthur/Merlin - Liste 2 - Thème #4 : rire

Jun 28, 2009 20:51

Titre : Entre moqueries et baisers
Auteur:
lewis_chamallow 
Fandom: Merlin
Pairing/Personnage: Arthur/Merlin
Disclaimer: Y sont hélas pas à moi T_T
Rating: G
Liste/Thème: Liste2 / #4 rire
Avertissements: pas de spoil...


Ce crétin d’Arthur aimait rire. Mais juste pour se moquer des autres. Et surtout de lui, Merlin. Et franchement s’il pouvait utiliser ses pouvoirs devant lui, il lui mettrait les genoux à terre et en profiterait pour se venger en rigolant très très fort.

Bon s’il était en colère c’est juste parce que cet enfoiré l’avait humilié devant la cours en lui prouvant qu’il n’avait aucun talent pour l’épée et qu’il était à peine bon pour les corvées. Quoi qu’Arthur ait connu bien plus doué que lui, et qu’au final Merlin n’était qu’un bon à rien.

Du coup le magicien ronchonnait en habillant le prince, il faisait la tête, ça se voyait immédiatement puisqu’il était moins bavard que d’habitude et Arthur le fixait d’un air amusé. C’était tellement facile d’enquiquiner Merlin au final qu’il ne pouvait s’empêcher de le faire.

-         Merlin arrête de faire la tête

-         Je ne fais pas la tête

-         Bien sûr que si, il est rare que tu sois si silencieux, j’en conclue que tu fais la tête.

Le brun leva ses yeux bleus et fixa le prince d’un air mécontent :

-         A qui la faute ?

-         Allez c’était juste une blague, et c’est vrai que tu es le pire serviteur qu’on puisse avoir

-         Et bien dans ce cas là choisissez un autre serviteur

-         Je n’ai pas envie

-         Pourquoi ?

-         Parce que toi tu me fais bien rire.

Merlin poussa un soupire et finit de boutonner la chemise d’Arthur :

-         Bien sûr, suis-je bête, je vous fais rire. Et bien moi je ne trouve pas ça drôle.

-         Tu veux donc cesser d’être mon serviteur ?

Le blond lui souriait d’un air provocateur, et l’enchanteur eut une soudaine envie de l’envoyer voler plus loin à coup de regard magique. Mais il se retint. Il n’avait pas envie de quitter Arthur. D’abord parce qu’il devait surveiller ce crétin de prince qui avait le don de se mettre dans des situations pas possible, et puis aussi parce que même s’il l’énervait par moment, il n’arrivait pas à se passer de lui.

-         Je préfère ne pas répondre à cette question.

-         Je te l’ordonne pourtant.

-         Vous avouerez que cet ordre est complètement stupide

-         Et bien après tout je m’adresse à un crétin

Merlin poussa un soupir exaspéré et répondit à la question avec un ton énervé :

-         Non je ne veux pas cessez d’être votre serviteur, mais quand vous me parlez comme ça j’ai très envie de vous frappez.

Arthur eut l’air moqueur, il savait bien que le brun n’arriverait pas à le toucher, et même si ça arrivait ce n’était pas avec sa force qu’il allait lui faire bien mal. Mais il reprit un visage sérieux.

-         C’est bien Merlin, je suis content de savoir que tu veux continuer à travailler pour moi.

-         Je ne voudrais pas être responsable de votre ennuie.

-         Et bien sûr tu restes modeste

-         C’est vous qui avez dis le premier que je vous faisais rire

-         C’est vrai. Bien cette discussion est terminée, va donc nettoyer les écuries !

Merlin acquiesça et sortit de la pièce pour aller faire ses corvées. Cinq minutes plus tard le prince le rejoignait.

-         Qu’est ce que vous désirez ?

-         Rien, je regarde si tu fais bien ton boulot.

-         Je le ferai mieux si vous ne trainez pas dans mes jambes.

Arthur haussa les épaules, alla s’asseoir sur une botte de foin dans le coin et fixa Merlin qui essayait de ne pas faire attention à lui. Mais au bout de quelques temps le magicien se tourna vers le prince :

-         Dites vous allez rester encore longtemps ?

-         Autant de temps que je voudrai

-         Vous n’avez rien de mieux à faire ?

-         Autres choses à faire, sûrement oui, mais mieux non.

-         Vous attendez que je fasse une erreur pour vous moquez ?

-         Non, je te regarde c’est tout.

Merlin haussa les sourcils.

-         Vous me regardez ?

-         Je te regarde.

-         Et vous n’avez pas mieux à faire ?

-         Non.

-         Est-ce que vous vous sentez bien ?

-         Bien sûr, fais ton travail et arrête de poser des questions.

Le brun obéit, mais sentant le regard brulant du prince sur lui il finit par s’arrêter de nouveau :

-         Dites moi ce que vous faites vraiment ici ?

-         Je me demandais, Merlin, pourquoi tiens tu donc à rester mon serviteur ?

-         Parce que je dois vous protégez.

Arthur éclata de rire :

-         Toi ? Me protéger ?

-         Je vous ai déjà sauvé la vie plusieurs fois

Le blond fit la moue :

-         Possible. Je t’ai aidé plusieurs fois moi aussi.

-         C’est vrai.

-         Alors c’est tout ? Tu restes à faire mes corvées juste pour me protéger ?

Merlin soupira puis finit par avouer :

-         Et puis parce que je suis bien avec vous.

Il s’attendait à ce qu’Arthur se moque de nouveau, mais celui-ci resta silencieux, son visage plus sérieux que jamais.

-         Voyons voir Merlin, est ce que tu ferais tout ce que je te demande ?

-         Dans la mesure du possible, je pense que oui.

Le prince se leva alors, et s’approcha de son serviteur avec un petit sourire qui n’annonçait rien de bon.

-         Dans ce cas… J’aimerais te demander quelque chose.

Le brun plissa le front, un peu inquiet :

-         Quoi donc ?

-         Je voudrais que, quoi que je fasse maintenant, tu ne me détestes pas.

-         Euh… Bien, je pense que ça sera facile.

-         Tu en es sûr ?

Merlin se pinça les lèvres, de plus en plus soucieux.

-         Vous comptez faire quoi ?

-         Ca !

Alors Arthur passa une main derrière la nuque de son serviteur et l’attirant vers lui posa ses lèvres sur les siennes.

Merlin en resta complètement choqué, il ne pensa même pas à se débattre. Voilà que son prince était entrain de l’embrasser, c’était incompréhensible. Quand Arthur se recula, Merlin resta paralysé.

-         Tiens ta promesse, ne me déteste pas.

Sur ces derniers mots le blond quitta l’écurie et laissa sa victime continuer ses corvées. Le sorcier demeura debout sans bouger encore quelques minutes avant de se rendre compte que ce qu’il venait se passer n’était pas un rêve. C’était la réalité. Sur le coup, de colère, il continua ses corvées en lançant les bottes de foins dans tous les sens. Ensuite, son énervement céda la place à des interrogations. Pourquoi ce débile de prince avait-il fait un truc pareil ? Pourquoi ? Pourquoi ? Et Pourquoi ? Finalement il passa dans un état d’apathie total. Ca lui était égal, tant pis, il allait faire comme si rien ne s’était passé, et puis c’est tout. En dernier lieu il se mit à réfléchir plus sérieusement. Okay Arthur l’avait embrassé, si ce n’était pas pour se moquer de lui, cela voulait sûrement dire qu’il l’aimait. Maintenant est-ce que lui-même Merlin pouvait rendre ses sentiments au blond ? C’était une question plutôt difficile.

Il n’avait même jamais pensé à aimer… Un autre garçon. C’est sûr qu’il appréciait Arthur, même quand celui-ci était des plus énervants, qu’il se sentait bien avec lui, et qu’il n’avait pas envie de le quitter. Cela ne voulait pas dire pour autant qu’il était amoureux de lui.

Le magicien finit de nettoyer l’écurie et décida d’aller voir Arthur, pour régler le problème.

Il arriva dans la chambre du prince, et frappa.

-         Je peux vous parlez ?

-         Bien sûr Merlin, que veux-tu ?

-         Vous m’avez embrassez et vous vous demandez ce que je veux ?

-         T’en as mis du temps avant de réagir.

-         J’étais choqué

Arthur sembla triste d’un coup :

-         Mais tu ne me détestes pas n’est ce pas ?

-         Non.

-         C’est ce que je t’avais demandé. Ca ne se reproduira plus.

Merlin se sentit déçu en entendant ça, comme si il avait envie que ça se reproduise. Il s’approcha donc du prince, il ne connaîtrait ses réels sentiments qu’en essayant, c’est pour cette raison qu’il posa ses lèvres sur celles d’Arthur, plus délicatement que celui-ci auparavant.

Il n’arriva plus à s’en décoller. La première fois avait été plus violente, mais là ils échangeaient des baisers d’une douceur agréable, et l’envie que ça ne s’arrête jamais scotchait Merlin au sol, dans les bras d’Arthur.

Est-ce que cela signifiait qu’il était amoureux de lui ? Certainement. En tout cas il était sûr qu’il ferait tout pour garder le prince pour lui, et pour que ce genre de trucs se reproduisent. Même si pour cela il devrait mettre sa vie en jeu.

A la fin de leur étreinte, Arthur le regarda les joues légèrement rouges, puis finalement éclata de rire.

-         Qu’est ce qui vous fait rire ainsi ?

-         Toi bien sûr, tu es incroyable. Tu n’as honte de rien. Venir embrasser ainsi un membre de la famille royale.

-         Cela ne vous a pas dérangé.

-         Pas le moins du monde, j’aime ton audace.

-         Je pourrais parler de la votre.

-         Tu n’es qu’un serviteur.

-         Vous n’êtes qu’un idiot.

Le blondinet ne s’offusqua pas et serra Merlin contre lui.

-         Tu m’amuses, c’est bien pour ça que je t’aime.

Le brun se laissa faire, trouvant les bras d’Arthur très protecteur.

-         Vous avouez aimer votre serviteur le moins doué que vous ayez rencontré.

-         C’est exact.

-         Vos goûts sont étranges.

-         Parles moi donc des tiens.

-         Il se peut que… J’ai un faible pour les idiots royaux.

Arthur sourit jusqu’aux oreilles et relâcha Merlin.

-         Sur ce, il te reste encore quelques corvées…

Et il énonça à son serviteur tout le travail qui lui restait à accomplir, tout en rigolant intérieurement devant le visage décomposé du brun…

Ca c’était sûr, ces deux là ne risquaient pas de s’ennuyer.

Fin.

merlin: arthur/merlin, 2-4: rire

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