drakys
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52_saveurs
Spirou et Fantasio ; Spirou/Fantasio ; 36. Au-dessus du tonnerre
Titre: Nécessité
Auteur: drakys
Fandom: spirou et fantasio
Pairing: spirou/fantasio
Rating: PG-13
Disclaimer: éditions dupuis
Thème: 36. Au-dessus du tonnerre
Notes: 200 mots
Deux regards se croisent vite comme l'éclair et s'abandonnent par-dessus le brouhaha. Les voix sont toujours là, les cris sporadiques qui ponctuent l'effervescence dans la salle de rédaction aussi, tout comme le bruit constant des fax entrants, des imprimantes qui crachent leurs feuilles et le cliquetis des claviers.
Mais par-dessus l'accumulation des sons qui grondent sans pitié se croisent encore deux regards, cette fois s'y ajoutent deux sourires. Puis un signe de la part du blond, une approbation du rouquin et une minute plus tard, l'ascenseur et sa musique fade les entraîne loin de la fièvre qui sévit toujours dans leurs bureaux.
Ils parlent en riant du café qui commençait à devenir nécessaire, que celui des machines est imbuvable et qu'ils peuvent bien s'éclipser un temps pour aller en acheter en face. Et chacun bras étendus sur la rampe qui coure a mi-hauteur de la cage d'ascenseur, leurs doigts s'effleurèrent, s'enlacent discrètement.
Avant que les portes s'ouvrent, ce sont leurs lèvres qui s'effleurèrent et ce n'est pas certain qu'ils aient besoin du café plus que du baiser. Parce que parfois, c'est tout ce dont ils ont besoin pour se maintenir au-dessus de la folie dans laquelle ils vivent chaque jour.
(18 novembre 2006)
Auteur: drakys
Fandom: spirou et fantasio
Pairing: spirou/fantasio
Rating: PG-13
Disclaimer: éditions dupuis
Thème: 36. Au-dessus du tonnerre
Notes: 200 mots
Deux regards se croisent vite comme l'éclair et s'abandonnent par-dessus le brouhaha. Les voix sont toujours là, les cris sporadiques qui ponctuent l'effervescence dans la salle de rédaction aussi, tout comme le bruit constant des fax entrants, des imprimantes qui crachent leurs feuilles et le cliquetis des claviers.
Mais par-dessus l'accumulation des sons qui grondent sans pitié se croisent encore deux regards, cette fois s'y ajoutent deux sourires. Puis un signe de la part du blond, une approbation du rouquin et une minute plus tard, l'ascenseur et sa musique fade les entraîne loin de la fièvre qui sévit toujours dans leurs bureaux.
Ils parlent en riant du café qui commençait à devenir nécessaire, que celui des machines est imbuvable et qu'ils peuvent bien s'éclipser un temps pour aller en acheter en face. Et chacun bras étendus sur la rampe qui coure a mi-hauteur de la cage d'ascenseur, leurs doigts s'effleurèrent, s'enlacent discrètement.
Avant que les portes s'ouvrent, ce sont leurs lèvres qui s'effleurèrent et ce n'est pas certain qu'ils aient besoin du café plus que du baiser. Parce que parfois, c'est tout ce dont ils ont besoin pour se maintenir au-dessus de la folie dans laquelle ils vivent chaque jour.
(18 novembre 2006)