drakys
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52_saveurs
Spirou et Fantasio ; Spirou/Fantasio ; 22. Le rire des femmes
Titre: Inévitabilité
Auteur: drakys
Fandom: spirou et fantasio
Pairing: spirou/fantasio
Rating: 13+/PG-13
Disclaimer: éditions dupuis
Thème: 22. Le rire des femmes
Spirou fouillait dans ses poches, à la recherche d'assez de monnaie pour payer les deux cannettes de soda qu'il venait de poser sur le comptoir. Comptant les pièces pour donner le montant juste, il fut distrait une seconde par des rires étouffés.
Ayant perdu le compte, il recommença à trier son argent et tourna la tête en entendant son nom. Il fronça les sourcils, entendant à nouveau les mêmes rires étouffés. Secouant la tête, il retourna à sa monnaie.
Et tourna à nouveau la tête en direction de l'hilarité plus ou moins discrète et avisa trois jeunes femmes qui semblaient regarder dans sa direction. Il cru surprendre un regard plus insistant que les autres, mais n'en était pas trop certain.
Il haussa les épaules, se disant qu'il devenait un peu paranoïaque dans ses vieux jours, quand une voix le tira de ses pensées.
"...Quoi?", demanda-t-il et la caissière roula des yeux. "Oh", fit-il en lui tendant l'argent, après s'être fait répété la somme à débourser.
Il attrapa deux pailles et prit les deux cannettes qu'il venait de payer, se détournant pour sortir.
"Attendez!", appela quelqu'un. "S- S'il vous plaît...", ajouta rapidement la voix.
Il s'arrêta aussitôt et jeta un regard derrière son épaule. Il haussa un sourcil en voyant une des trois jeunes femmes le rejoindre.
"Je euh... Je...", hésita-t-elle et il s'inquiéta aussitôt qu'elle ait un problème. "Vous êtes Spirou?", demanda-t-elle, gênée.
"Oui", répondit-il, soulagé qu'elle ne veuille que lui parler ou peut-être lui demander un autographe. "Est-ce que je peux vous aider?", demanda-t-il avec un sourire.
Il fit passer les deux cannettes dans sa main gauche, glissant les pailles dans une de ses poches. La jeune femme le dévisagea, rougit copieusement et baissa la tête en entendant ses copines rigoler derrière eux.
"Non, enfin... Je euh... Je voulais juste..."
Elle lui tendit un bout de papier et courut rejoindre les autres, le laissant perplexe. Spirou la suivit des yeux et baissa la tête pour jeter un coup d'œil au papier. Puis, au numéro de téléphone inscrit dessus. Il cligna des yeux, dépassé.
Et sortit sans un regard en arrière.
Il rejoint Fantasio, appuyé contre le dossier d'un banc, et il lui tendit son soda.
"C'est pas trop tôt!", s'énerva avec exagération le blond en pliant rapidement le journal qu'il lisait, le laissant tomber sur le banc.
Il récupéra une des pailles, laissant ses doigts traînant peut-être un peu trop longtemps contre le corps de l'autre homme. Ouvrant ensuite sa canette, il y planta le tube de plastique avant de prendre une longue gorgée.
"Ils sont allés la prendre où leur eau gazéifiée? À Tombouctou?"
Le rouquin sourit et lui montra le papier avant de le glisser dans sa poche.
"Oooh!", fit Fantasio avant de se rembrunir: "Ça monte ta collecte de la semaine à combien? Huit, neuf cent jeunes et belles admiratrices toutes dévouées à ta personne?
- Deux", corrigea Spirou, amusé par la jalousie de l'autre homme.
"Oh deux!", répéta le photographe en se tapant le front de la paume. "Et on n'est que lundi, ça te laisse du temps pour battre ton record!", grinça-t-il.
"Jaloux?", taquina Spirou avant de prendre une gorgée de la boisson pétillante.
Il savait d'avance comment la conversation allait finir. Il s'étonnait encore que Fantasio n'ait pas encore compris la manipulation évidente derrière ses questions provocatrices.
"Pfft!", démentit le blond avec un grand geste des bras. "De quoi? De ne pas me faire harceler à tous les coins de rue par des-
- C'est pas comme si personne ne te donnait son numéro...", commenta le rouquin avec un sourire en coin. "Je me rappelle assez bien d'un certain conférencier qui ne t'appréciait pas que pour tes photos..."
Fantasio ouvrit la bouche pour répliquer et la referma aussitôt, le pointant d'un doigt accusateur.
"Oh non!", avertit-il. "Tu ne vas pas là!
- ...Et tu ne m'as jamais glissé un petit bout de papier avec ton numéro dessus", le coupa l'autre homme, de plus en plus amusé.
Fantasio haussa un sourcil, tripotant nerveusement sa paille.
"De un", commença-t-il lentement, sourcils froncés. "Tu connaissais déjà mon numéro de téléphone, ce qui aurait rendu l'affaire inutile et ridicule. De deux, je ne suis pas du genre à hm-", se retrouva-t-il soudainement interrompu par les lèvres du rouquin sur les siennes.
Les trois jeunes femmes les dépassèrent sans un mot et celle qui avait donné son numéro à Spirou se cacha le visage dans les mains.
"Pourquoi les plus mignons sont toujours gays?", l'entendirent-ils se plaindre.
Ses deux amies avec elle éclatèrent de rire et une lui tapota le dos. Fantasio le repoussa en haussant un sourcil et eut soudainement l'air pensif.
"Tu vas continuer à m'embrasser comme ça chaque fois que tu veux qu'on te laisse tranquille?
- Unh unh", approuva le rouquin en finissant de boire son soda.
L'autre homme se redressa aussitôt et s'éloigna à reculons.
"Bon d'accord, alors tu restes là", ordonna-t-il en pointant l'endroit où le rouquin se tenait. "Je vais voir s'il n'y a pas quelques dizaines de filles qui ont envie de te donner leur numéro!"
(04 mai 2006)
Auteur: drakys
Fandom: spirou et fantasio
Pairing: spirou/fantasio
Rating: 13+/PG-13
Disclaimer: éditions dupuis
Thème: 22. Le rire des femmes
Spirou fouillait dans ses poches, à la recherche d'assez de monnaie pour payer les deux cannettes de soda qu'il venait de poser sur le comptoir. Comptant les pièces pour donner le montant juste, il fut distrait une seconde par des rires étouffés.
Ayant perdu le compte, il recommença à trier son argent et tourna la tête en entendant son nom. Il fronça les sourcils, entendant à nouveau les mêmes rires étouffés. Secouant la tête, il retourna à sa monnaie.
Et tourna à nouveau la tête en direction de l'hilarité plus ou moins discrète et avisa trois jeunes femmes qui semblaient regarder dans sa direction. Il cru surprendre un regard plus insistant que les autres, mais n'en était pas trop certain.
Il haussa les épaules, se disant qu'il devenait un peu paranoïaque dans ses vieux jours, quand une voix le tira de ses pensées.
"...Quoi?", demanda-t-il et la caissière roula des yeux. "Oh", fit-il en lui tendant l'argent, après s'être fait répété la somme à débourser.
Il attrapa deux pailles et prit les deux cannettes qu'il venait de payer, se détournant pour sortir.
"Attendez!", appela quelqu'un. "S- S'il vous plaît...", ajouta rapidement la voix.
Il s'arrêta aussitôt et jeta un regard derrière son épaule. Il haussa un sourcil en voyant une des trois jeunes femmes le rejoindre.
"Je euh... Je...", hésita-t-elle et il s'inquiéta aussitôt qu'elle ait un problème. "Vous êtes Spirou?", demanda-t-elle, gênée.
"Oui", répondit-il, soulagé qu'elle ne veuille que lui parler ou peut-être lui demander un autographe. "Est-ce que je peux vous aider?", demanda-t-il avec un sourire.
Il fit passer les deux cannettes dans sa main gauche, glissant les pailles dans une de ses poches. La jeune femme le dévisagea, rougit copieusement et baissa la tête en entendant ses copines rigoler derrière eux.
"Non, enfin... Je euh... Je voulais juste..."
Elle lui tendit un bout de papier et courut rejoindre les autres, le laissant perplexe. Spirou la suivit des yeux et baissa la tête pour jeter un coup d'œil au papier. Puis, au numéro de téléphone inscrit dessus. Il cligna des yeux, dépassé.
Et sortit sans un regard en arrière.
Il rejoint Fantasio, appuyé contre le dossier d'un banc, et il lui tendit son soda.
"C'est pas trop tôt!", s'énerva avec exagération le blond en pliant rapidement le journal qu'il lisait, le laissant tomber sur le banc.
Il récupéra une des pailles, laissant ses doigts traînant peut-être un peu trop longtemps contre le corps de l'autre homme. Ouvrant ensuite sa canette, il y planta le tube de plastique avant de prendre une longue gorgée.
"Ils sont allés la prendre où leur eau gazéifiée? À Tombouctou?"
Le rouquin sourit et lui montra le papier avant de le glisser dans sa poche.
"Oooh!", fit Fantasio avant de se rembrunir: "Ça monte ta collecte de la semaine à combien? Huit, neuf cent jeunes et belles admiratrices toutes dévouées à ta personne?
- Deux", corrigea Spirou, amusé par la jalousie de l'autre homme.
"Oh deux!", répéta le photographe en se tapant le front de la paume. "Et on n'est que lundi, ça te laisse du temps pour battre ton record!", grinça-t-il.
"Jaloux?", taquina Spirou avant de prendre une gorgée de la boisson pétillante.
Il savait d'avance comment la conversation allait finir. Il s'étonnait encore que Fantasio n'ait pas encore compris la manipulation évidente derrière ses questions provocatrices.
"Pfft!", démentit le blond avec un grand geste des bras. "De quoi? De ne pas me faire harceler à tous les coins de rue par des-
- C'est pas comme si personne ne te donnait son numéro...", commenta le rouquin avec un sourire en coin. "Je me rappelle assez bien d'un certain conférencier qui ne t'appréciait pas que pour tes photos..."
Fantasio ouvrit la bouche pour répliquer et la referma aussitôt, le pointant d'un doigt accusateur.
"Oh non!", avertit-il. "Tu ne vas pas là!
- ...Et tu ne m'as jamais glissé un petit bout de papier avec ton numéro dessus", le coupa l'autre homme, de plus en plus amusé.
Fantasio haussa un sourcil, tripotant nerveusement sa paille.
"De un", commença-t-il lentement, sourcils froncés. "Tu connaissais déjà mon numéro de téléphone, ce qui aurait rendu l'affaire inutile et ridicule. De deux, je ne suis pas du genre à hm-", se retrouva-t-il soudainement interrompu par les lèvres du rouquin sur les siennes.
Les trois jeunes femmes les dépassèrent sans un mot et celle qui avait donné son numéro à Spirou se cacha le visage dans les mains.
"Pourquoi les plus mignons sont toujours gays?", l'entendirent-ils se plaindre.
Ses deux amies avec elle éclatèrent de rire et une lui tapota le dos. Fantasio le repoussa en haussant un sourcil et eut soudainement l'air pensif.
"Tu vas continuer à m'embrasser comme ça chaque fois que tu veux qu'on te laisse tranquille?
- Unh unh", approuva le rouquin en finissant de boire son soda.
L'autre homme se redressa aussitôt et s'éloigna à reculons.
"Bon d'accord, alors tu restes là", ordonna-t-il en pointant l'endroit où le rouquin se tenait. "Je vais voir s'il n'y a pas quelques dizaines de filles qui ont envie de te donner leur numéro!"
(04 mai 2006)