Harry Potter / Harry Drago / thème 29. Des choses dans des corps célestes

Feb 27, 2006 13:43

ENFIN!!!
Je suis prête à commencer à participer à la communauté !!!
XD
J'espère que vous aimerez cette fic ^____^
Bonne lecture!

Thème : (thème 29. Des choses dans des corps célestes)
Personnages : Harry et Drago
Série : Harry Potter
Rating : PG
Spoilers :AU

Disclaimers : rien à moi sauf l'histoire

Wolf's fang city

Prologue

La nuit n’était pas tombée depuis longtemps sur les larges plaines du Texas, mais déjà le ciel était illuminé de milliers d’étoiles. Elles éclairaient d’une lueur céleste le toit de Godric’s Hollow, la demeure des Potter. Elles n’étaient pas les seules d’ailleurs; la lune elle aussi, de sa parfaite rondeur et plus grosse que jamais semblait vouloir marquer ce jour si particulier en donnant à la nuit une clarté apaisante.

Daves Potter et sa femme Elise avaient immigré aux états unis depuis l’Angleterre le siècle dernier. Ils s’étaient installés d’abord en Louisiane avec la famille Française d’Elise. Ils n’avaient alors rien de plus que leur courage et leurs 4 mains. Mais à une époque où l’on pouvait avoir de la terre pour une bouchée de pain, ils réussirent à obtenir un petit terrain qu’ils agrandirent à force de travail et finirent par posséder plusieurs grandes exploitations. Mais ils étaient contre l’esclavage et décidèrent d’envoyer leur fils Nicolas et sa fiancée au Texas où ils organisèrent des fuites d’esclaves. Nicolas et sa fiancée, s’installèrent sur un petit terrain proche d’une jolie petite ville appelé Wolf’s fang. Située dans les grandes plaines fertiles, pas très loin du plateau d’Edward et irrigué généreusement par l’un des affluents du colorado ; c’était un emplacement idéal. Sans jamais abandonner face aux éléments, les différentes guerres qui ont frappé l’état contre le Mexique ou à la fourberie humaine, et aux prix de nombreux efforts, ils avaient réussit à faire grandir leur propriété. Ils avaient cultivé leur terre, puis avaient réussit à engager quelques hommes pour les aider et avait augmenté leur rendement et donc leur terrain. Puis ils avaient acheté des animaux complétant ainsi leur entreprise familiale qui petit à petit devint plus que fructueuse.. Le jeune homme aussi travailleur et obstiné que son père ne fit que décupler leur fortune. Il se spécialisa dans l’élevage tandis que Daves s’occupait du patrimoine en Louisiane
C’est ainsi que bientôt, la famille Potter fut connue comme l’une des plus riches familles du Sud du Texas.

Daves Potter légua tout à son fils et à sa fille. Celle-ci resta en Louisiane et Nicolas et elle se partagèrent la gestion du patrimoine.
Ils possédaient plusieurs cultures de cotons et de céréales, quelques pâturages et des centaines de têtes de bétails. Ils réchappèrent à la guerre entre le sud et le Nord et à la guerre d’indépendance et enfin avait vu le nouveau continent devenir les Etats-Unis d’Amérique.
Aujourd’hui, la famille Potter ne vivait plus dans une petite cabane sans parquet et rudimentaire. Elle possédait une somptueuse maison victorienne entourée de Jardins magnifiques, que Nicolas avait fait construire pour sa femme Nathalie que la vie au ranch fatiguait.
Ce soir là était un soir important pour la famille Potter. James Potter, le seul fils de Nicolas tournait en rond dans le grand salon comme un lion en cage alors que sa femme Lili était enfermée avec les sages femmes dans la chambre d’à côté depuis ce qui lui semblait une éternité. La famille et les amis étaient réunis avec lui, attendant avec frustration que la naissance ait lieu.
La famille en question était composée du Grand père, Nicolas, toujours de ce monde et le revendiquant avec force, bien qu’ayant laissé les reines à son fils et du premier enfant de James, Jonathan Nicolas Potter, qui du haut de ses trois ans ne comprenait pas du tout pourquoi son père avait l’air si stressé. Confortablement lové dans son fauteuil préféré avec sa peluche qu’il avait prénommé Moony , il était plutôt fatigué. Il voulait absolument voir son petit frère ou sa petite sœur naître, mais il commençait à être tard pour son petit corps, et ses yeux se fermaient tout seul malgré ses efforts pour les garder ouvert. Mais il résisterait ! Il se l’était promis.
A côté de lui, Sirius Black, l’homme de confiance et meilleur ami de James avait l’air aussi anxieux que lui.
En effet, l’opération semblait durer plus longtemps que prévu, et les adultes commençaient à être inquiets.
Pour les soutenir moralement, Arthur Weasley et sa femme Molly étaient venus en renfort.
Arthur était le maire de Wolf’s Fang, mais aussi l’ami de James. Deux de ses fils travaillaient déjà comme cow-boy pour le brun et étaient aussi présents, ainsi que les 3 autres enfants Weasley, dont le petit dernier, né quelques mois plus tôt qui dormaient dans les bras de Molly.

« Il y a un problème Sirius… » murmura James en prenant sa tête dans ses mains. « Ce n’est pas possible, ça ne prend pas autant de temps normalement. »
Sa voix montrait clairement qu’il était paniqué. Sirius se leva vivement et prit son ami par les épaules.
« Calme toi James, Tu n’aideras pas Lily en paniquant, ne t’inquiète pas, ta femme est entre de bonnes mains, tout se passera bien. »
« Oui.. Mais Mais… Oh mon dieu Sirius… Si .. Et si il y avait vraiment un problème… Et si Lily et notre enfant ne s’en sortaient pas… » fit il les larmes aux yeux.
« Arrête de dire ça ! Ce qui viendra à bout de ta femme n’est pas prêt d’être inventé! j’en suis sûr ! Lily est forte ! »
« T’as raison… Mais… »
« Allez, asseyez vous James. A la naissance de Fred et George, Molly est resté en travaille pendant plus de 8 heures, j’ai cru avoir un ulcère. Mais si ça ce trouve, vous aurez une bonne surprise. » fit alors Arthur en raccompagnant James jusqu’au sofa coûteux.
Nicolas ne disait rien. Cette nuit lui rappelait trop les circonstances de la mort de sa femme. Mais il ne voulait pas croire qu’il arriverait la même chose à sa belle fille et il ne voulait pas inquiéter son fils. Sa femme avait une santé fragile, il avait été fou de la laisser porter un deuxième enfant. Lily, elle, était une femme de poigne. Qui avait réussit à ranger son fils impétueux. Non.. Lily ne mourrait pas comme sa chère Nathalie, emmenant avec elle leur enfant.
Nicolas repoussa un sanglot passant sa main dans sa masse de cheveux grisonnante alors que de douloureux souvenirs lui revenaient en mémoire. Il respira un bon coup et jeta un coup d’œil vers la porte de la chambre.
Une autre heure passa dans un silence accablant, juste troublé par le tic tac désespérant de la grande horloge du salon.
Et puis soudain, des cris percèrent ce silence si lourd, faisant sursauter tout le monde. C’était comme si un poids immense s’était levé de Godric’s Hollow.
L’air semblait déjà plus respirable.
Les pleures de cet enfant étaient comme une bouffée d’oxygène.
Mais quelque chose inquiétait encore James.
Et Lily ?
La porte de la chambre s’ouvrit enfin et un jeune homme aux mèches châtains sortit en soupirant de soulagement et en retirant ses gants de plastique en sang avant de les jeter.
Il leva la tête vers l’assemblé et leur fit un sourire joyeux bien que fatigué.
« C’est un garçon. » dit il d’une voix douce. « Un très beau garçon et la mère se porte à merveille. Tu peux aller la voir James mais pas longtemps. Lily a besoin de repos. »
James poussa un grand cris de joie avant de prendre Sirius dans ses bras et faisant ensuite de même avec le médecin.
« Merci Remus !! » s’écria t-il avant de se précipiter dans la chambre pour voir sa femme et son nouveau né.
Remus Lupin était le médecin de la ville, et comme Sirius, un ami d’enfance de James. Il était allé étudier à New York et avait très vite obtenu son diplôme. C’était un homme particulièrement intelligent qui avait fait la fierté de son université. Mais au lieu d’accepter les dizaine d’offres d’hôpitaux prestigieux il était simplement rentré à Wolf’s Fang.
Sirius ne le savait pas, mais c’était pour lui que Remus était revenu. Car même si c’était un amour à sens unique, il ne pouvait pas vivre sans le brun.
Il se sentait parfois stupide de laisser une carrière si prometteuse derrière lui ; mais il y avait d’autres soirs comme celui-ci, où il était heureux d’être là. Car il était persuadé que personne d’autres à plusieurs kilomètres n’aurait pu faire une césarienne à Lily sans la tuer. L’enfant s’était présenté par le siège, mais en plus il avait manqué de s’étrangler avec le cordon ombilical. Sans les dons de Remus, on les aurait perdus tous les deux.
Oui, cet enfant était un miraculé.
Remus sourit avant de soupirer à nouveau de soulagement et se dirigea vers Sirius.
« Elle m’a donné du mal. » dit il doucement en posant son front sur l’épaule du grand brun.
« Tu as très bien travaillé Remus, tu peux être fier de toi. » Dit Sirius en caressant les cheveux de son « bien plus qu’ami ». Car même si le médecin ne le savait pas, il était pour Sirius quelqu’un de particulièrement important. Pas de la même façon que James.. Non.. D’une façon très différente…. Et effrayante.
Nicolas vint serrer la main du jeune homme châtain, retenant avec difficulté ses larmes de joie.
Dans le fauteuil, Jonathan, qui avait perdu sa bataille contre le sommeil quelques minutes plus tôt, se réveilla doucement. Il remarqua que Remus était sortit de la chambre et se précipita sur lui.
« Ma petite sœur est né ?? » demanda t-il
« Non ! » fit Remus avec un sourire. Devant la mine déconfite du petit garçon, il rajouta.
« C’est un petit frère ! Fais y bien attention. »
Le visage de Jonathan se fendit d’un immense sourire.
« Ze peux aller le voir !!? » demanda t-il.
« Bien sûr. » dit Remus. « Mais pas longtemps d’accord. »
Jonathan ne se le fit pas dire deux fois et se précipita sur la porte, mais il entra le plus silencieusement qu’il put.
Il trouva son père assit à côté de sa mère qui elle, était couché contre lui.
« Entre. » lui dit James.
Jonathan sourit et monta sur le lit.
James découvrit un peu le bébé pour que son jeune frère puisse le voir.
Jonathan le dévisagea un moment. C’était un tout petit être à la peau claire. Une touffe de cheveux bataillait déjà sur sa tête, aussi noirs que ceux de son père, tandis que les siens étaient auburn comme ceux de sa mère.. Derrière ses mèches fines, on pouvait voir une petite tâche de couleur café au lait sur son front. Elle avait curieusement une forme d’éclair. Il fit un petit gazouillement en frottant d’un petit geste son nez microscopique. Il était si mignon.
« Il est vraiment minuscule. » déclara Jonathan. « Il aura vraiment besoin que ze le protèze. »
James éclata de rire.
« Il grandira, et il aura besoin de toi pour lui donner le bon exemple. » dit il.
« Comment il s’appelle ? » demanda alors Jonathan.
« Harry. » fit doucement Lily. « Harry James Potter. »

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« Eh bien ! Cette soirée a été riche en émotion. » fit Arthur Weasley, qui malgré son expérience s’était tout autant rongé les sangs que les autres.
« Je crois qu’on va rentrer. Nous reviendrons vous voir bientôt. » fit alors Molly
« Merci d’être venu. » dit Nicolas en tendant sa main à Arthur et Molly. « Votre présence était importante pour James. Il ne veut pas l’avouer, mais il est très anxieux. »
« C’est normal » répondit Arthur en serrant la main de Nicolas.
Une fois les Weasley partis, Nicolas s’installa dans la véranda avec un verre de Wisky. Il le leva au ciel avec un sourire.
Dans l’espace nocturne lumineux, une nouvelle étoile s’allumait….

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Dans son petit lit à barreau, une petite tête blonde sembla bouger, émergeant doucement de son sommeil. Il allait crier comme d’habitude, réclama son biberon nocturne quand ses grands yeux gris rencontrèrent le ciel par la fenêtre en face. Cette immense espace nocturne étincelant de petites lumières vives l’avait toujours captivé.
Lorsque ce spectacle merveilleux mais néanmoins quotidien commença à l’ennuyer, il bailla en tendant ses petits bras potelés et regarda une dernière fois le ciel.
C’est à ce moment précis, qu’une nouvelle lumière apparut juste à l’endroit où il regardait.
L’enfant cligna des yeux. Captivée par cette nouvelle venue. Il le sentait, cette étoile était particulière. Oui, elle le protégerait. Il le sentait, elle était pour lui.
Le bébé se hissa sur ses petites jambes mal assurée en s’aidant des barreaux du lit et observa avidement la petite lumière qui semblait ne briller que pour lui.

« Que fais tu mon poussin ? »
Une femme dans une chemise de nuit élégante et visiblement riche venait de pénétrer dans la petite chambre. Elle s’était étonnée quand son horloge interne l’avait réveillée, dressée par la montre suisse qu’était son fils, de ne pas entendre son enfant hurler pour réclamer sa pitance.
Légèrement inquiète elle s’était précipitée dans la chambre d’à côté, un simple châle sur les épaules pour trouver son fils, étrangement calme, debout à fixer le ciel.
« Et qui a laissé cette fenêtre ouverte bon sang. Et si tu avais attrapé froid… ? Vraiment… » bougonna t-elle en s’approchant de la dite fenêtre.
« Heureusement que le temps est doux. » dit elle avec un sourire avant de se tourner vers l’enfant. « Tu as vu comme ce ciel est dégagé mon chéri ? »
L’enfant ne répondait pas. Il continuait à fixer un point dans le ciel, comme hypnotisé.
La femme regarda le ciel à son tour, mais elle ne voyait rien de spécial.
Elle ferma la fenêtre et tira les rideaux.
La réaction du poupin fut immédiate et il cligna des yeux comme sortit de sa transe avant d’éclater en pleure.
La femme le prit dans ses bras.
« Ca y est, tu as faim maintenant ? » fit elle avec un sourire en emportant le bébé avec elle aux cuisines.
L’enfant tendit sa petite main vers la fenêtre et ne la quitta pas des yeux avant qu’elle ne soit hors de vue.
Bientôt, il oublierait ce qu’il avait vu en ce soir de Juillet.
Il vivrait sa vie, comme un petit garçon normal.
Mais cette étoile pourtant, brillerait toujours avec lui.
Cette étoile serait toujours là à veiller sur lui.
Car il venait de naître pour lui.

A suivre………
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