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FMA - Militaires - 2.09, Plus de cocaïne pour apaiser la douleur
Thème #09. Plus de cocaïne pour apaiser la douleur. (liste 2)
Personnages : Frank Archer, des médecins (militaires)
Série : FullMetal Alchemist, anime
Rating : PG-13
Spoilers : épisodes 41-42 et 48 à la fin
Note : j'aime Archer et du coup, en partie pour lui, je déteste la perspective de la « nouvelle » série animée mais faut avouer, son come-back contient un beau plot-hole. Tant pis ?
***
Colonel Frank Archer, matricule... Blessé lors de la campagne de Lior. Depuis sa fondation, cet hôpital militaire a vu passer un nombre impressionnant de blessures diverses, à différents stades d'horreur. Il ne reste plus grand' chose au répertoire de la boucherie humaine pour étonner les médecins qui officient là. Mais ce patient-ci est spécial dans son genre.
Amputé de deux membres, le tronc et le crâne à moitié défoncés, un rein et deux mètres d'intestin bons à resséquer, ablation de la rate : c'est déjà un miracle qu'il ait survécu à ses blessures. Quant à la chirurgie reconstructrice massive qui a suivi ! Greffe de deux membres mécaniques, remplacement total de la cage thoracique - n'en reconstruire que la moitié posait trop de contraintes mécaniques - pose d'une prothèse sur l'hémi-bassin, reconstruction de la voûte crânienne, greffe d'un œil bionique...
Normalement, les médecins auraient dû se contenter de commencer par crâne et thorax, lui laisser au moins un an, voire plusieurs années, pour récupérer, avant de passer aux membres si son état le permettait. Ordres exceptionnels du haut commandement, tout a été fait d'un coup.
Pour ce faire, on lui administre un cocktail explosif de drogues diverses. Anesthésiques et stimulants. Immuno-suppresseurs. Encore des stimulants. Ils le gavent d'alcaloïdes et de corticoïdes.
La rééducation entamée, il leur faut oublier l'idée de juste supprimer la douleur. C'est peine perdue, ou alors il sera tellement abruti qu'il ne pourra faire aucun progrès. Ils misent sur la transcender plutôt au lieu de l'effacer.
« Augmentez les doses.
- Vous êtes sûr ?
- Certain.
- Les effets secondaires...
- Tant pis. Au point où il en est, ça ne changera plus grand' chose.
- Ça passe ou ça casse.
- Ne persiflez pas et injectez-lui ce bolus.
- ...À vos ordres. »
Les effets secondaires pourtant, surtout à de telles doses, devraient faire réfléchir à deux fois : les bénéfices espérés valent-ils les risques encourrus ?
Au point de vue purement physique, les médecins ont à juguler tachycardie, hypertension, hyperthermie.
Au niveau mental, les pyschotropes administrés provoquent euphorie, sensation de puissance intellectuelle , indifférence à la douleur, à la fatigue et à la faim - tout cela nécessaire à sa thérapie/rééducation. Ils lui font oublier fatigue et douleur, surtout, et lui donnent la force mentale de se croire capable de traverser cette épreuve : c'est l'essentiel pour le remettre debout. Mais à outrance, c'est courrir le risque qu'il dépasse ses nouvelles limites physiques et épuise son corps en un rien de temps.
Leur effet s'accompagne également de la levée des inhibitions, de comportements violents ? Associables aux dommages cérébraux. Et ceux qui ont connu le Lieutenant-colonel Archer avant même la campagne qui lui a coûté son intégrité pourraient dire que ça ne le changera sans doute pas beaucoup. Si ça tourne mal, ils pourront l'imputer à la personnalité du patient, au traumatisme de l'accident, aux dégâts déjà subis avant, et réfuter avoir fait empirer les choses. On ne pourra jamais rien prouver. Personne ne cherchera une cause exacte, de toute façon. Il ne doit plus rester personne qui s'intéresse au Colonel Frank Archer en tant que personne.
« Ce type est-il encore humain ?
- La moitié de son corps est d'origine, il lui reste un cerveau fonctionnel et un cœur de chair.
- J'ai l'impression qu'on le traite plus comme un cobaye que comme un patient.
- L'impression ? Mon vieux, si vous perdez votre temps avec ces impressions, changez de métier.
- N'empêche, il ressemble plus à un tas de ferraille qui abrite une usine chimique ambulante.
- Il n'est pas très ambulant pour l'instant, pourtant...
- Mais ça ne saurait tarder. Les greffes d'automail sont effectives et on fait tout pour que la rééducation se fasse dans les plus brefs délais.
- Moi j'appelle ça une bombe à retardement.
- He bien tant pis. Les objetifs donnés sont en passe d'être atteints et c'est tout ce qui compte. Vos impressions, je vous le répète, vous pouvez les ranger au vestiaire. »
Tant pis pour les conséquences à long terme, estiment les médecins sur ce cas. Après un tel miracle, ils veulent juste voir les ordres d'en haut accomplis - ce type sur pied, au moins quelques mois, si possible quelques années, et c'est tout - mais ils ne croient pas à un rétablissement complet. Folie complète que ce traitement...
Personnages : Frank Archer, des médecins (militaires)
Série : FullMetal Alchemist, anime
Rating : PG-13
Spoilers : épisodes 41-42 et 48 à la fin
Note : j'aime Archer et du coup, en partie pour lui, je déteste la perspective de la « nouvelle » série animée mais faut avouer, son come-back contient un beau plot-hole. Tant pis ?
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Colonel Frank Archer, matricule... Blessé lors de la campagne de Lior. Depuis sa fondation, cet hôpital militaire a vu passer un nombre impressionnant de blessures diverses, à différents stades d'horreur. Il ne reste plus grand' chose au répertoire de la boucherie humaine pour étonner les médecins qui officient là. Mais ce patient-ci est spécial dans son genre.
Amputé de deux membres, le tronc et le crâne à moitié défoncés, un rein et deux mètres d'intestin bons à resséquer, ablation de la rate : c'est déjà un miracle qu'il ait survécu à ses blessures. Quant à la chirurgie reconstructrice massive qui a suivi ! Greffe de deux membres mécaniques, remplacement total de la cage thoracique - n'en reconstruire que la moitié posait trop de contraintes mécaniques - pose d'une prothèse sur l'hémi-bassin, reconstruction de la voûte crânienne, greffe d'un œil bionique...
Normalement, les médecins auraient dû se contenter de commencer par crâne et thorax, lui laisser au moins un an, voire plusieurs années, pour récupérer, avant de passer aux membres si son état le permettait. Ordres exceptionnels du haut commandement, tout a été fait d'un coup.
Pour ce faire, on lui administre un cocktail explosif de drogues diverses. Anesthésiques et stimulants. Immuno-suppresseurs. Encore des stimulants. Ils le gavent d'alcaloïdes et de corticoïdes.
La rééducation entamée, il leur faut oublier l'idée de juste supprimer la douleur. C'est peine perdue, ou alors il sera tellement abruti qu'il ne pourra faire aucun progrès. Ils misent sur la transcender plutôt au lieu de l'effacer.
« Augmentez les doses.
- Vous êtes sûr ?
- Certain.
- Les effets secondaires...
- Tant pis. Au point où il en est, ça ne changera plus grand' chose.
- Ça passe ou ça casse.
- Ne persiflez pas et injectez-lui ce bolus.
- ...À vos ordres. »
Les effets secondaires pourtant, surtout à de telles doses, devraient faire réfléchir à deux fois : les bénéfices espérés valent-ils les risques encourrus ?
Au point de vue purement physique, les médecins ont à juguler tachycardie, hypertension, hyperthermie.
Au niveau mental, les pyschotropes administrés provoquent euphorie, sensation de puissance intellectuelle , indifférence à la douleur, à la fatigue et à la faim - tout cela nécessaire à sa thérapie/rééducation. Ils lui font oublier fatigue et douleur, surtout, et lui donnent la force mentale de se croire capable de traverser cette épreuve : c'est l'essentiel pour le remettre debout. Mais à outrance, c'est courrir le risque qu'il dépasse ses nouvelles limites physiques et épuise son corps en un rien de temps.
Leur effet s'accompagne également de la levée des inhibitions, de comportements violents ? Associables aux dommages cérébraux. Et ceux qui ont connu le Lieutenant-colonel Archer avant même la campagne qui lui a coûté son intégrité pourraient dire que ça ne le changera sans doute pas beaucoup. Si ça tourne mal, ils pourront l'imputer à la personnalité du patient, au traumatisme de l'accident, aux dégâts déjà subis avant, et réfuter avoir fait empirer les choses. On ne pourra jamais rien prouver. Personne ne cherchera une cause exacte, de toute façon. Il ne doit plus rester personne qui s'intéresse au Colonel Frank Archer en tant que personne.
« Ce type est-il encore humain ?
- La moitié de son corps est d'origine, il lui reste un cerveau fonctionnel et un cœur de chair.
- J'ai l'impression qu'on le traite plus comme un cobaye que comme un patient.
- L'impression ? Mon vieux, si vous perdez votre temps avec ces impressions, changez de métier.
- N'empêche, il ressemble plus à un tas de ferraille qui abrite une usine chimique ambulante.
- Il n'est pas très ambulant pour l'instant, pourtant...
- Mais ça ne saurait tarder. Les greffes d'automail sont effectives et on fait tout pour que la rééducation se fasse dans les plus brefs délais.
- Moi j'appelle ça une bombe à retardement.
- He bien tant pis. Les objetifs donnés sont en passe d'être atteints et c'est tout ce qui compte. Vos impressions, je vous le répète, vous pouvez les ranger au vestiaire. »
Tant pis pour les conséquences à long terme, estiment les médecins sur ce cas. Après un tel miracle, ils veulent juste voir les ordres d'en haut accomplis - ce type sur pied, au moins quelques mois, si possible quelques années, et c'est tout - mais ils ne croient pas à un rétablissement complet. Folie complète que ce traitement...