Thème : 36. Au-dessus du tonnerre (1e liste)
Auteur :
annaozFandom : FullMetal Alchemist
Personnages : Roy Mustang, Jean Havoc + mentions des autres militaires
Rating : PG
Disclaimer : à Hiromu Arakawa et Kurosawa pour la version française
Note : *Hum*, ça se sent à mort que je voulais poster un truc pour me sentir moins coupable d'avoir délaisser Roy si longtemps, mais que je ne savais pas trop quoi -_- Donc, c'est sans grand intérêt, mal écrit, lourdingue de mélo moche et il faudrait un jour que j'apprenne à me faire moins mal quand j'écris FMA... Spoilers tome 10, 300 mots.
Il est dans une colère noire. Oui, lui, le Colonel Mustang, cabot de l’armée d’Amestris, est d’une humeur de chien.
Ca doit être pour ça qu’il aboie sur ses subordonnés depuis le lever de ses paupières abruties d’antalgiques, destinant pour l’instant ses foudres au seul Lieutenant Hawkeye, réservant pour plus tard une sévère dose de récriminations au soldat Fuery, tout autant pour Breda quand il aura le loisir de l’avoir sous ses pattes. Par respect pour l’ancienne affectation de Farman, il ne s’écorchera pas la gueule à lui rugir dessus, mais l’intention y est.
Et puis il y a lui, tout à côté, blanc comme un linceul, avec sa petite moue de blond souffreteux qui chouine depuis le matin qu’il ne l’a pas loupé, que mince, comment il va draguer avec un ventre passé au grill, alors que, ingrat, il devrait être tout remerciements mielleux de bénéficier, grâce à sa super attractive présence dans la même chambre d’hôpital, des soins constants, énamourés, d’un bataillon d’infirmières ; qu’il attende son tour, il viendra, et rien de ce qu’il pourra dire ne diminuera la force de la volée de postillons bourrés de pensées combustibles qu’il lui garde au chaud, pour lui apprendre à lui avoir causé une telle angoisse, bougre d’imbécile inconscient !
Il faudrait vraiment qu’il trouve, pour échapper à son juste courroux, un argument de taille qui ferait oublier à Roy que tant qu’il les engueule, ça implique qu’ils sont tous encore plus vivants que morts.
Tant qu’à faire, il aurait pourtant aimé qu’il déniche une autre raison pour passer au travers…
Il se jure, le souffle retombé, qu’il va tout mettre en oeuvre pour que la liste des « choses de soi que l’on perd en choisissant le camp Mustang », ne s’allonge pas plus : la vie de Maes, les jambes d’Havoc, c’est déjà beaucoup trop.