21 mai - mirage - saint seiya
Auteur : alaiya666
Titre : Chimérique
Jour/thème : 21 mai / mirage
Fandom : Saint Seiya [UDC!verse]
Personnages : Angelo, Shura
Nombre de mots : 269
Disclaimer : Masami Kurumada
Note : préquelle.
T’apercevoir dans la foule au loin, me frayer un chemin parmi tous ces gens qui me ralentissent, me repoussent et te condamnent, puis me rendre compte que ce n’est pas toi et que je le savais.
Sentir ton odeur, ce mélange d’épices et de soleil, éprouver ta présence chaude tout à côté de moi, deviner avant même de me retourner le bleu profond de tes yeux à la place du ciel et réaliser que c’est un rêve. Rien d’autre qu’un rêve que je fais et refais, inlassablement.
Toucher du sang et trouver ta main. Cueillir une larme et caresser ton visage. Deviner la rage et entendre ton silence. Ce que tu ne me donnes pas, je le cherche sous les masques que tu opposes à tous, que tu m’opposes à moi. Mais jamais je ne suis sûr de ce que je vois : me montres-tu ce que je veux ou ce que tu es ?
Ecouter le gravier qui roule dans ta voix et raye le disque de mes pensées alors qu’il continue à tourner autour de son axe unique ; le fil de ce que je n’aurai jamais se tord, se distend, se rompt et échappe à mon esprit lorsque tu te tais et que tu ne me regardes pas. Même si tu es encore là.
Refermer mes lèvres sur ta cigarette, c’est un peu comme t’embrasser. Je crois puisque je ne saurai jamais. Tu la reprends et la fumée s’élève, bleue comme toi. Je ne te vois plus. Mais le sel de tes doigts est resté à ma bouche et maintenant, je sais.
Où tu te trouves.
Titre : Chimérique
Jour/thème : 21 mai / mirage
Fandom : Saint Seiya [UDC!verse]
Personnages : Angelo, Shura
Nombre de mots : 269
Disclaimer : Masami Kurumada
Note : préquelle.
T’apercevoir dans la foule au loin, me frayer un chemin parmi tous ces gens qui me ralentissent, me repoussent et te condamnent, puis me rendre compte que ce n’est pas toi et que je le savais.
Sentir ton odeur, ce mélange d’épices et de soleil, éprouver ta présence chaude tout à côté de moi, deviner avant même de me retourner le bleu profond de tes yeux à la place du ciel et réaliser que c’est un rêve. Rien d’autre qu’un rêve que je fais et refais, inlassablement.
Toucher du sang et trouver ta main. Cueillir une larme et caresser ton visage. Deviner la rage et entendre ton silence. Ce que tu ne me donnes pas, je le cherche sous les masques que tu opposes à tous, que tu m’opposes à moi. Mais jamais je ne suis sûr de ce que je vois : me montres-tu ce que je veux ou ce que tu es ?
Ecouter le gravier qui roule dans ta voix et raye le disque de mes pensées alors qu’il continue à tourner autour de son axe unique ; le fil de ce que je n’aurai jamais se tord, se distend, se rompt et échappe à mon esprit lorsque tu te tais et que tu ne me regardes pas. Même si tu es encore là.
Refermer mes lèvres sur ta cigarette, c’est un peu comme t’embrasser. Je crois puisque je ne saurai jamais. Tu la reprends et la fumée s’élève, bleue comme toi. Je ne te vois plus. Mais le sel de tes doigts est resté à ma bouche et maintenant, je sais.
Où tu te trouves.