12 janvier - ce qu'on peut penser de nous on s'en fout ! - Original

Jan 12, 2016 22:23

Titre : la bonne place
Auteur : asfaloth14
Thème : 12 janvier ce qu'on peux penser de nous on s'en fout !
Fandom: Original - Mezerhian
Rating: PG
Disclamer : tout est a moi ^^
Participation au vote de fin de mois : non

Maeron jeta un regard en biais aux garde qui surveillait le pont levis et fut soulagé de ne pas les reconnaître. Il pénétra sur la place principale ou se trouvait le marché. La place entièrement pavée était immense et s’étendaient jusqu'aux portes du château du Roi. Les armoiries d'Aelred Mézérhían étaient gravées sur les portes en bois et le jeune garçon s’arrêta un instant pour admirer les gravures. Un cheval combattant un dragon. Maeron lâcha un petit rire amer. Le roi se faisait des illusions, les dragons n'existaient pas et jamais un cheval n'aurait eu le dessus sur un animal mythologique.

Maeron s’avança vers les étals, Rashkánn à ses pieds. Plusieurs personnes jetèrent des regards curieux à son louveteau mais il ne s'y arrêta pas. Ses yeux glissaient sur les nombreuses marchandise présentes sur les étals. De riches tapisseries côtoyaient des morceaux de viandes fraîchement chassés, des poteries plus ou moins décorées se trouvaient à coté d’épées forgées.

Maeron s'approcha des armes et caressa doucement un arc posé sur l'avant de l’étal.

« Ne touche pas à cela minot. » grogna le vendeur «  Tu n'aurais même pas la force de le tendre. »

Le jeune garçon ne répondit rien et se contenta de lui adresser un regard noir. Il serait bien étonné qu'il le transperce d'une de ses flèches qu'il tirait si habilement. Il continua sa route en cherchant un emplacement ou se vendait des articles de cuir et ou il pourrait marchander.

«  Eh petit ! » l'interpella une voix rocailleuse «  Viens un peu par là ! »

Maeron se retourna et se trouva face à un homme au visage brûlé par le soleil et à la longue barbe blanche. Ses yeux étaient d'un bleu délavé qui ressortait étonnamment contrasté au blanc de ses cheveux. L’homme tenait un étal de légumes et féculents.

« Que fais tu seul sur cette place ? » demanda l'homme de sa voix rêche

Maeron lui lança un regard circonspect avant de céder. Cet homme pourrais peut être le conseiller.

« Je voudrais vendre quelques articles. » dit il en se redressant pour paraître plus grand. »

«  Des articles ! » s'étonna le marchant «  Montre moi. »

Maeron sortit de sa besace des petits sac en cuirs, des bracelets de cuirs et même des brassard d'archer.

« C'est toi qui a confectionner tout ça ? »

Maeron opina du chef. L’étonnement qui perçait dans la voix du vieil homme l’empli de fierté.

« C'est du beau travail petit. » lui dit l'homme en faisant tourner dans ses doigts l'un des bracelet«  Quel age as tu ? »

«  Quatorze ans messire. »

«  Messire oh non mon garçon je ne suis pas un messire. » se mit a rire le marchand «  Juste un paysan qui viens vendre sa récolte au marché du château. »

Maeron sentit un poids sur ses orteils et baissa les yeux. Rashkánn venait de s'asseoir a ses pieds ou plutôt sur ses pieds.

«  Mais dit moi petit ce n'est pas un chien qui se tient a tes cotés . » affirma le marchant en fixan lui aussi l'animal a la fourrure d'un noir corbeau.

«  Non un loup. » aquiesça Maeron plein de fierté

«  Un loup » s'étonna le vieil homme en détaillant Rashkánn qui fixait son maître de ses étonnants yeux vairons «  Un loup noir. Ces animaux ce font rare dans les forets. »

«  Je connais bien la foret ! » le reprit Maeron «  Les loups se font de plus en plus nombreux mais il ne sont pas noir. »

Le marchand quitta l'animal des yeux et semblait désormais chercher quelqu’un dans la foule d'un air inquiet

«  Tu ne devrais pas l’emmener ici. » le prévint t'il

«  Il ne me quitte pas. » assura Maeron

«  Alors tu ne devrais plus revenir au château. Les gens ont peur des loups. Ce sont des animaux sauvages... imprévisibles » lui dit le marchand

Maeron recula d'un pas et Rashkánn sauta sur ses pattes. Le ton du marchand avait radicalement changé.

«  Je me moque de ce que les gens peuvent penser ! » dit il sur un ton de défit

«  Tu es bien sot ! » ricana le marchand « Pour l'instant il ressemble encore à un chien ça ne pose pas de problèmes mais si les gardes te voie aux coté d'un animal sauvage il le tueront et t'enfermeront. »

Maeron sentit son cœur se serrer. Il dévisagea cette homme qui malgré ses guenilles et son visage buriné par le soleil semblait sage et de bon conseil. Le jeune garçon posa ses yeux sur son loup. Les yeux de Rashkánn ne le quittaient pas attendant un ordre de sa part.

Le vieux devait avoir raison. Il n’était pas prudent de s'approcher du château et des gardes.

«  Je t’échange tes besaces contre mes légumes. Il y a des asperges, des carottes et de champignons. » lui proposa le paysan en montrant sa récolte «  Mais fais moi plaisir ne met plus la vie de cette bête et la tienne en danger de cette façon. »

Maeron hocha la tête et ils échangèrent leur marchandise.

«  Merci Messire. » dit il en adressant un clin d’œil au vieil homme

Sur ses mots Maeron tourna les talon et se dirigea vers la sortie de la ville, Rashkánn trottinant derrière lui. Il jeta un dernier regard aux sombres tours du château des Mézérhían. Il n'y mettrait plus les pieds. Il avait voulu quitter la civilisation en vivant dans la foret, il n'aurait jamais du y retourner. Lui et Rashkánn n'y avaient pas leur place.

original, janvier 16

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