20 mai - Derrière les apparences - Saint Seiya

May 20, 2015 15:29

Titre : Alibi
Auteur : antinearies
Jour/Thème: 20 mai-Derrière les apparences
Fandom : Saint Seiya
Personnages : aiolos /Aldébaran - Mention de Marine et Shaina.
Rating: PG
Nombre de mots: # 773
Disclaimer: Masami Kurumada
Note : Suite à Manipulation des foules, écrit par Alaiya666 le premier février
Participation au vote de fin de mois : non

Si certaines manipulent les foules afin de faire croire à une hétérosexualité mise en doute, d'autres profitent de l'alibi qu'ils procurent. Tout le monde y trouve son compte.



« Tiens donc, toi ici !

- N'es-tu pas content de me voir ?

- Si bien sûr, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Mais si l'on en croit les dernières rumeurs, tu passes une partie de tes journées, voire de tes nuits, avec Marine !

- Vraiment ?

- Vraiment. »

Aiolia s'était assis sur les cuisses d'Aldébarran. Ce dernier se pencha sur lui qui se vit bâillonné avec douceur par une bouche gourmande et inquisitrice. Il gémit à l'anticipation du plaisir avant que les mains calleuses ne furetassent autour de ses hanches.

« Si tu savais, Aldébaran…

- Ce que je sais, c'est que des rumeurs surprenantes couraient sur Marine et Shaina, jusqu'à ce qu'elles se mettent méchamment sur la gueule lors d'un entraînement. Certains ont bien cru que l'Ophiucius allait tuer l'Aigle, d'ailleurs. Tu es intervenu pour la sauver tel un preux chevalier et… depuis, ces rumeurs se sont évaporées pour laisser la place à d'autres, te concernant, pour tout ou partie. Bizarre, non ?

- Mmmm tu trouves ? »

Aldébaran, un léger sourire aux lèvres, ne répondit pas tout de suite, non. Il observait avec intensité le Lion qui leva les bras afin qu'il puisse l'aider à se débarrasser de son t-shirt. Mutin et le souffle court, il lui mordilla l'oreille, un brin vengeur. Peut-être un peu trop fort au vu de la grimace que son compagnon exhala. Puis il reprit la conversation, une main montant doucement mais sûrement le long de la cuisse du Lion, suivie par le regard intense de celui-ci. La main inquisitrice s'arrêta à quelques millimètres de l’entrejambe d'Aiolia, qui soupira légèrement, se rendant compte à cet instant qu'il avait retenu son souffle.

« Presque aussi bizarre que de te trouver ici alors que tu es sensé t'envoyer en l'air avec Marine.

- Ne sois pas grossier…

- Parce que ça te déplaît, maintenant ?

- Non justement, mais… Serais-tu jaloux dis-moi ? »

Le regard d'Aiolia luisait d'un désir qui n'avait absolument rien de contenu, bien au contraire, et semblait suinter par tous les pores de sa peau dorée. Il se mordit la lèvre tout en s'approchant de son compagnon. Aldébaran sourit en tirant légèrement les boucles brunes afin de le mener un peu plus près de sa bouche. Aiolia, quant à lui, glissa ses mains fraîches sous la tunique du Taureau, frissonnant de plaisir. Alors que le Grec le caressait tout en le surplombant, et s’apprêtait à dégrafer son pantalon, il reprit d'une voix haletante.

« Je ne suis pas jaloux, ne t'en fais pas, j'aimerais juste être au courant, si je dois être mis en concurrence avec Marine…

- Elle avait besoin d'un alibi hétéro. Et moi aussi, sourit le Lion.

- Hummm, intéressant. Jusqu'où sont-elles prêtes à aller pour ça ?

Les deux hommes s'esclaffèrent alors que le Lion s'enhardit. Les rumeurs allaient effectivement dorénavant bon train, concernant Aiolia et Marine, certains allant même jusqu'à s'offusquer de l'intérêt que le Lion d'Or pût avoir eu l'idée de porter à l'Aigle d'Argent et n'y voir qu'une seule unique et possible raison. Certains même allaient jusqu'à poursuivre l'un et l'autre de leurs regards goguenards et entendus, sans pour autant oser leur adresser la parole à ce sujet. Un peu de prudence ne pouvait nuire.

« Aiolia ? »

Il ne répondit pas immédiatement, ayant glissé jusqu'aux hanches du Taureau, un genou sur le canapé, un pied sur le sol qu'il tapota, agacé. Avec un léger soupir, il releva cependant la tête et lança un regard trouble à son compagnon, ses yeux assombris par le désir.

« On ne t'a jamais dit que tu parlais trop ?

- Oh, si, souvent, sourit Aldébaran.

- Que voulais-tu me dire ?

- Dis moi, es-tu vraiment obligé de lui reluquer sans arrêt les fesses ? »

Le Lion resta un instant interdit, puis un fou-rire le secoua, déclenchant un regard affectueux de la part de son compagnon.

« Oui, il vaut mieux. Surtout si quelqu'un entre, là, il vaut mieux que mon alibi hétéro soit en béton ! »

Aldébaran, jusque là affalé sur le canapé, se releva légèrement.

« Si cela a une telle importance pour toi…. »

Il sourit, se mit debout, posa une main sur la hanche de l'autre homme afin qu'il le précédât et le poussa vers ses quartiers privatifs, regard luisant, pantalon entrouvert.

« Nous serons mieux, ici » fit-il, pressant le Lion de s'installer sur son lit. Il se tourna un instant et ferma l'huis à double tour. Aiolia le fixa, une lueur taquine dans les yeux. Aldebaran posa un genou sur le lit, faisant s’affaisser le matelas. Le Grec se laissa glisser vers lui, les bras jetés en arrière, souriant, alors que le Taureau se saisissait de ses hanches en se penchant sur son compagnon. Il gémit.

Qui peut bien savoir ce qui se cache derrière les apparences !

mai 15, saint seiya

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