31 mars - toujours le même refrain + temps - Saint Seiya
Titre : Désenchantement
Auteur :
Jour/Thème : 31 mars/toujours le même refrain + temps
Fandom : Saint Seiya
Personnage : Milo, Camus
Rating : G
Disclaimer : Tout à Masami Kurumada
Participation au vote de fin de mois : Non
Désenchantement
Parfois, Camus, je me demande ce qui nous arrive.
Pire, ce que nous faisons ensemble.
Ce n'est pas un manque d'amour ou de sentiments puissants, loin de là. De ma part du moins. Cela j'en suis sûr.
Enfin presque sûr.
Pourtant, il y a bientôt deux ans, quand tu m'as enfin accueilli dans ton intimité, c'était le paradis.
C'est proche de l'enfer il paraît.
Parce qu'avec toi, c'est toujours la même chose. La même chanson. Le même refrain.
Devoir, responsabilités, disciples, missions. Règles, dissimulation. Des moments volés, des caresses furtives, des visites plus secrètes que les plans du F.B.I.
Je n'aime pas cette situation, Camus, mais je n'arrive pas à te le dire. Tu as l'air satisfait et comblé de cette relation tout en demi-mesure, en rationalité. Mais moi, je suis un sanguin, un Scorpion, un être de chair et de sang. Je refuse que notre amour et nos étreintes soient calculés, mesurés à l'aune du temps imparti par les autres.
Je refuse tes voyages, tes départs, tes absences interminables en Sibérie. Débrouilles-toi comme je le fais pour grappiller du temps sur mes missions, oublie ta manie de perfectionnisme pour me mettre au premier plan, enfin. Comme moi je te place en priorité, et tant pis si je blasphème. T'aimer ne me rend pas moins bon serviteur d'Athéna, je crois.
Mais toi, on dirait que tu t'en fous de tout ça. La routine, quoi. Je m'ingénie à aller te chercher dans ta grotte d'ours polaire, je me décarcasse les pinces pour multiplier les occasions de rester ensemble, et toi tu es passif, sans initiatives, sans audace.
Le temps passe, et quelque chose meurt en moi, quelque chose que je te donne, quelque chose qui ne reçoit pas l'écho souhaité. Ou si faible... Des éclairs.
Je sais que je ne te dirai rien, Camus. Je sais que tu ne le fais pas exprès, je sais que tu offres tout ce dont tu es capable. Je sais que ton fichu entraînement t'a rendu handicapé des sentiments et des relations humaines, comme le mien m'a rendu cruel et assassin.
Sans doute que le temps finira par inverser la tendance, à te rendre la vie, à te voir changer ?
Mais du temps, hélas, à nous Chevaliers, soldats, j'ai l'impression qu'il ne nous en reste pas beaucoup.
Auteur :
Jour/Thème : 31 mars/toujours le même refrain + temps
Fandom : Saint Seiya
Personnage : Milo, Camus
Rating : G
Disclaimer : Tout à Masami Kurumada
Participation au vote de fin de mois : Non
Désenchantement
Parfois, Camus, je me demande ce qui nous arrive.
Pire, ce que nous faisons ensemble.
Ce n'est pas un manque d'amour ou de sentiments puissants, loin de là. De ma part du moins. Cela j'en suis sûr.
Enfin presque sûr.
Pourtant, il y a bientôt deux ans, quand tu m'as enfin accueilli dans ton intimité, c'était le paradis.
C'est proche de l'enfer il paraît.
Parce qu'avec toi, c'est toujours la même chose. La même chanson. Le même refrain.
Devoir, responsabilités, disciples, missions. Règles, dissimulation. Des moments volés, des caresses furtives, des visites plus secrètes que les plans du F.B.I.
Je n'aime pas cette situation, Camus, mais je n'arrive pas à te le dire. Tu as l'air satisfait et comblé de cette relation tout en demi-mesure, en rationalité. Mais moi, je suis un sanguin, un Scorpion, un être de chair et de sang. Je refuse que notre amour et nos étreintes soient calculés, mesurés à l'aune du temps imparti par les autres.
Je refuse tes voyages, tes départs, tes absences interminables en Sibérie. Débrouilles-toi comme je le fais pour grappiller du temps sur mes missions, oublie ta manie de perfectionnisme pour me mettre au premier plan, enfin. Comme moi je te place en priorité, et tant pis si je blasphème. T'aimer ne me rend pas moins bon serviteur d'Athéna, je crois.
Mais toi, on dirait que tu t'en fous de tout ça. La routine, quoi. Je m'ingénie à aller te chercher dans ta grotte d'ours polaire, je me décarcasse les pinces pour multiplier les occasions de rester ensemble, et toi tu es passif, sans initiatives, sans audace.
Le temps passe, et quelque chose meurt en moi, quelque chose que je te donne, quelque chose qui ne reçoit pas l'écho souhaité. Ou si faible... Des éclairs.
Je sais que je ne te dirai rien, Camus. Je sais que tu ne le fais pas exprès, je sais que tu offres tout ce dont tu es capable. Je sais que ton fichu entraînement t'a rendu handicapé des sentiments et des relations humaines, comme le mien m'a rendu cruel et assassin.
Sans doute que le temps finira par inverser la tendance, à te rendre la vie, à te voir changer ?
Mais du temps, hélas, à nous Chevaliers, soldats, j'ai l'impression qu'il ne nous en reste pas beaucoup.