14 avril - Disparition inexpliquée - Original

Apr 14, 2011 03:35

Titre : L'anecdote des lunettes disparues
Auteur : Anders Andrew
Jour/Thème : 14 Avril/Disparition inexpliquée
Fandom : Original
Personnage/Couple : Liam/Raphaël
Rating : PG
Warnings éventuels : slash
Disclaimer : Les personnages m'appartiennent
Participation au vote de fin de mois : Oui

Vous ne vous êtes jamais demandé si votre appartement était hanté par de petits lutins malicieux ?
Par exemple, vous êtes en train de chercher un truc, mettons une paire de lunettes de soleil, et vous vous trouvez incapable de savoir où elles sont.
Bien sûr, ça serait nettement plus grave s’il s’agissait de la clef de votre voiture, ou bien de votre alliance - si vous êtes marié, bien sûr.
L’ennui, avec les lunettes de soleil dont je parle, c’est que si je ne les porte pas, on verra l’énorme coquart qui orne ma paupière, et ça, j’aimerais l’éviter autant que possible. J’attire déjà tellement les regards avec mon charisme et mon charme débordants, inutile d’en rajouter.
Ainsi, en fouillant mes tiroirs, je maudis ces affreux petits lutins diaboliques qui ont caché mes lunettes de soleil. Ils n’ont vraiment rien d’autre à foutre ?
Enfin peut-être que la question que vous vous posez - si question il y a - c’est comment j’ai fait mon compte pour me retrouver avec cet hématome, pour commencer.
C’est une histoire fort intéressante…que je ne raconterais pas ici, parce que je suis un sadique d’écrivain qui déteste son lectorat. Bouahahaha *imaginez ici un rire sardonique*.
Je suis sûr qu’il y a une explication parfaitement rationnelle à la disparition de mes lunettes. Peut-être tout simplement que je les ai rangé ailleurs…sauf que j’ai vérifié dans tout l’appartement, je n’ai rien trouvé. Par contre, j’ai récupéré 20 cents qui se planquaient sous le lit depuis dieu sait quand.
Alors peut-être que quelqu’un les a prises. Je pense immédiatement à Raphaël. L’ennui, c’est qu’il ne sort que la nuit, donc les lunettes de soleil, on oublie.
Ah, voilà. Nous venons d’atteindre le point de non retour : le moment où je commence à vous bassiner avec mon petit ami.
Ce qui est étrange, c’est que je ne l’ai pas fait plus tôt.
Donc, si c’est la première fois que vous me lisez - et c’est sans doute le cas - sachez que moi, c’est Liam. Ce prénom est presque aussi charmant que ma personne, et si encore une fois, vous n’avez pas la chance de me connaître, je vous suggère vivement de…réparer votre erreur. Tout de suite.
Quant au reste : mon âge, mon physique, ma profession - ah mais, pour cette dernière, je crois en avoir déjà parlé ici -…pour le reste, on verra plus tard. J’étais en train de parler de Raphaël, et j’étais même en train d’expliquer à quel point il était merveilleux, et combien j’avais de la….OÙ SONT CES FICHUES LUNETTES DE SOLEIL, BON SANG DE BONSOIR !?!
« Du sang ?? » s’exclama alors une voix bien connue.
En tournant la tête, à genoux près de la commode du salon sous laquelle je cherchais mes Rayban disparues, je pouvais voir que Raphaël était rentré à l’appartement - tout occupé que j’étais, je n’avais pas entendu la porte d’entrée - et qu’il me regardait d’un air interrogatif, un brin affamé, ce qui faisait briller ses yeux verts d’un éclat un peu trop vif.
- Qu’est-ce que tu fais ?, demanda-t-il.
Je me relevais en époussetant mon jeans. Si jamais je tombais sur un de ces petits lutins chapardeurs, ils allaient voir de quel bois je me chauffe !
Raphaël s’avança; le pan de son manteau, qu’il n’avait pas pris la peine de retirer, fit un bruit léger, un flip flop que je comparais dans ma tête à un battement d’aile de chauve-souris. La comparaison lui allait bien : il pouvait être mignon comme ce petit animal au corps duveteux, mais il avait aussi un côté sinistre qui s’alliait parfaitement à la mauvaise réputation de la bestiole.
- C’est vraiment moche. Par endroit, c‘est violet, brun, et jaune…t’as mis de la crème pour que ça se résorbe ?, dit-il en effleurant du bout des doigts le bleu sur mon visage.
Je frissonnais.
- Est-ce que ça fait mal ?, ajouta-t-il, la voix plus douce, languissante.
J’avais les jambes en coton.
- Tu veux un bisou magique pour chasser la douleur ?
Je plissais les yeux - c’était douloureux, mais tant pis.
Il souriait, mutin. Il se moquait de moi.
- Idiot ! Te fous pas de ma g…
Il m’embrassa et j’oubliais pour un temps la disparition inexpliquée de mes lunettes de soleil.

original, fic candidate, avril 11

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