4 avril - Rêve - original

Apr 05, 2010 01:10

Titre : Sommeil sans rêve
Auteur : solhaken
Jour/Thème : 4 avril - Rêve
Fandom : original
Personnage/Couple : Moryan et Dreyna
Rating : pg
Disclaimer : à moi
Participation au vote de fin de mois : non
Note : une heure de retard... :s

Il ferma les yeux et passa sa main sur le bras de la jeune femme, descendant jusqu’au poignet avec douceur. Les choses avaient dérapées, il ne savait pas quand, mais ils avaient franchit une limite dont ils auraient pourtant du se tenir éloigner. Il réitéra son geste sur son autre bras et le sommeil agité de Dreyna se calma un peu.

- Tu vas me rendre fou… murmura t-il.

Dans son sommeil la sorcière s’agita et gémit pitoyablement. Moryan la serra dans ses bras, se lovant contre elle en murmurant jusqu’à ce qu’elle se calme. Elle ne passait pas une nuit sans sombrer dans les souvenirs les plus violents de son Ascendance. Il tendit sa main et la referma sur une cheville. Inlassablement depuis une heure il caressait sa peau, passant et repassant ses mains sur ses poignets et ses chevilles. Il n’y avait que comme ça qu’elle se calmait, cessant de supplier pour être détachée. Si seulement il n’avait pas du pour cela se glisser entre ses draps… si seulement la jeune femme n’avait pas la détestable habitude de dormir nue.

Ses doigts s’immobilisèrent sur son poignet, trop sensible au battement régulier qu’il pouvait sentir la. Il aurait du être ailleurs, loin d’elle, dehors et certainement pas tenaillé ainsi par son besoin de sang. Mais depuis l’incendie de son appartement Dreyna dormait chez lui, et il lui avait été impossible d’ignorer ses cauchemars. Il parlait plus de langues qu’elle et comprenait toute celles dans lesquelles elle avait pu supplier ou maudire au cours des nuits précédentes. Jusqu’au soir où il était entré dans sa chambre, fatigué, souhaitant dormir, et bien décidé pour cela à la réveiller. Mais la jeune femme s’était calmée.

- Si tu te réveilles je suis certain que tu interpréteras tout ça très mal…

Il connaissait les sorcières, leurs rêves s’apaisaient quand elles se détendaient ou qu’elles se sentaient en sécurité. Elle avait assez confiance en lui pour s’apaiser à son contact, ce qui ouvrait la porte à des significations auxquelles il refusait de songer.

Lentement elle se calmer, d’ici une demie heure ses rêves deviendraient de simples rêves n’ayant plus rien en commun avec les souvenirs qui la poursuivaient. Il pourrait grappiller une heure ou deux de sommeil s’il restait avec elle. Restait seulement à savoir combien de temps lui-même supporterait-il la situation. Il passa ses doigts dans l’opulente chevelure rousse qui dans une autre vie avait certainement valu à l’une de ses ancêtres de périr bruler vive. Il secoua la tête et chercha à s’éloigner d’elle. Le résultat fut immédiat, elle s’agrippa à lui et il senti les souvenir affluer, prêts à la submerger à nouveau.

- Je reste la… Calmes-toi.

Avec un soupir il comprit qu’il ne dormirait pas cette nuit. Les choses avaient dérapées quand il avait comprit qu’elle lui faisait confiance et que, sans réfléchir, il l’avait rejoint dans son lit pour la rassurer. A demi assit, adossé au mur il la berçait en murmurant. Elle sourit dans son sommeil et se rendormie d’un sommeil sans rêve.

original, avril 10

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