Titre : Cavale
Auteur :
ishime Jour/Thème : 15 avril, "fils prodigue" + voyage
Fandom : Reborn!
Personnage/Couple : Chikusa, Ken, Mukuro, les Estraneo et brève mention de Lancia.
Rating : PG (pour le passé chez les Estraneo et la mentalité de Ken et Chikusa)
Disclaimer : Reborn! et ses personnages appartiennent à Amano Akira.
Notes :
Le liens avec les thèmes n'est peut-être pas très direct ou évident, mais il y en a un - sisi. Situé entre le massacre de la Famille de Lancia et la première arrestation du trio infernal. Cross-posté sur
6variations .
Participation au vote de fin de mois : Non
Les Estraneo avaient de grandes ambitions. (Lesquelles exactement, ils n'en savent rien. Ils n'étaient - ne sont ? - que des enfants, la seringue qui s'approchait de leur poignet était bien plus importante à leurs yeux que les mots des adultes pour justifier leur douleur. Et puis, quelle importance ? Les Estraneo n'existent plus, pas même dans leurs créations.)
Ils ont travaillé dur, sans ménager la peine pour les réaliser. (La peine des autres, bien sûr. Ils n'allaient pas faire subir tous ces tests mortels une fois sur deux aux membres de leur chère Famiglia. Et les enfants sont tellement plus faciles à traîner dans les salles d'opérations, et à tenir en place pendant qu'on les attache.)
Les Estraneo ont beaucoup donné à "leurs" enfants. (De la douleur, encore et encore. De l'indifférence pour leurs cris, leurs sanglots, leurs supplications. Du mépris pour leurs cadavres quand ils finissaient par succomber à une expérience de trop.)
Il y a des gens (stupides, stupide nounou qui les regarde avec des yeux horrifiés, Ken lui mord les oreilles, et Chikusa calcule soigneusement le point d'impact de son yoyo pour le faire tressaillir) il y a des gens qui disent (quand ils ont le temps de parler, parce que Ken s'énerve vite, et Chikusa n'a pas de patience pour les bêtises quand il les connaît à l'avance) qui disent que les enfants ne doivent pas quitter leur famille.
Des gens qui, s'ils savaient (savaient sans savoir, parce que ce sont des adultes ou des idiots, et ils regardent sans voir ce qui compte - de toute façon Mukuro est le seul à savoir vraiment quoi que ce soit) qui s'ils savaient parleraient de trahison.
Les Estraneo sont morts, mais le monde est plein de familles encore plus redoutables, qui veulent les attraper et les utiliser à nouveau. (Il existe, c'est Mukuro qui l'a dit, plusieurs façons d'utiliser quelqu'un. Ils ne comprennent pas bien, mais Mukuro se souvient de ces choses comme de toutes les autres, et ils n'ont confiance qu'en Mukuro.)
Il faut courir, courir, courir s'ils ne veulent pas être attrapés. (Ils frissonnent à l'idée d'être à nouveau à la merci d'une famille. Mukuro l'a fait volontairement, pour quelques mois, mais il ne leur a pas demandé de l'accompagner. Il savait qu'ils n'auraient pas pu.)
Quand on est entré dans le monde de la Mafia, on appartient aux familles pour toujours. Il est inutile de s'en aller ailleurs, les Famiglia les retrouveront ou qu'ils aillent. (C'est Mukuro qui l'a dit, et Mukuro doit très bien connaître les familles, parce que l'enfer en est forcément rempli.) Personne n'échappe à la Mafia, surtout pas des petits enfants pas encore capables de se nourrir tous seuls.
Dans ce monde, il n'y a aucun moyen pour eux de survivre. (Mukuro ne l'a pas dit. Ils l'ont compris tout seuls.) C'est pour ça qu'ils suivent Mukuro, parce que Mukuro connaît des mondes différents, et qu'il est capable de changer le monde pour leur permettre de survivre.
Pour survivre, il faut détruire ce monde. La Mafia et le reste. Et pour pouvoir le détruire, il faut du temps (Mukuro a besoin de temps et d'outils, pour se défendre contre les outils des familles.)
Alors c'est une course, la course, entre eux et le monde. Courir, se cacher, s'enfuir, courir, courir, courir. Pour ne pas être rattrapés. Pour pouvoir jouer et gagner un jour. (Ils ne savent pas combien de temps la course va durer. Mukuro ne l'a pas dit. Ils savent que s'ils réussissent à survivre, alors à la fin de la course, ils vont gagner.)
Comparé au reste, c'est facile pour eux. C'est comme un voyage. (Leur premier voyage à l'extérieur.) Presque comme un jeu. (Mukuro a souri, et dit : "Mais c'est un jeu. Rien qu'un jeu. Quand on gagne.") Ils ont confiance en Mukuro. Ils ne perdront pas.