13/14 août - Comme un homme/Samba - Mulan
Titre : Comme un homme
Auteur : KTL
Jour/Thème : 13 août/Comme un homme + 14 août/Samba
Fandom : Mulan
Personnage/Couple : Mulan, Mulan/Shang
Rating : PG à PG-13
Disclaimer : tout à Disney.
Warnings : ... disons que ce n’est pas *tout à fait* dans le ton du film ? >_>
Notes : Oui oui, ça vient de la chanson et ça situe pendant l'entraînement. La fin est une référence à la fin de la chanson, justement... Ah et j'avoue : j'ai laissé passer le jour, donc j'ai brodé pour que ça colle au thème d'aujourd'hui >_> Ah, et il est possible qu'il y ait deux-trois modifications dans les jours qui viennent sur des détails.
Participation au vote de fin de mois : oui.
Comme un homme, Mulan s’est habituée au lever au chant du coq, aux journées trop longues et aux exercices trop durs. Comme un homme pas très sportif, mais comme un homme : elle vaut mieux que Shien Po physiquement, après tout, et n’est certainement pas pire que Lin.
Comme un homme, Mulan a accepté l’armée et sa promiscuité, les odeurs désagréables, les tâches épuisantes, les disputes entre soldats quand la journée a été difficile, les combats ridicules. Comme un homme dubitatif, mais comme un homme. Elle s’est prêtée au jeu, pas beaucoup, mais juste assez pour ne plus se faire remarquer.
Comme un homme, Mulan a pris pour une attaque personnelle le moindre reniflement du capitaine et s’est attachée à lui démontrer sa valeur. Et ça a marché. Mieux qu’elle n’aurait cru sans doute - mieux que ça n’aurait du. A présent elle ne peut plus fuir. Comme un homme irréfléchi elle a brûlé toutes ses cartouches : désormais elle fait partie de cette troupe parce qu’elle n’a pas su saisir l’occasion de partir.
Comme un homme, Mulan a appris à jauger son voisin sur autre chose que son intelligence. Et comme tout homme qui se respecte, elle a clairement ses préférences. Si son regard s’égare, ce n’est pas sur n’importe qui mais sur le capitaine. Et ce regard-là, qui au début n’était qu’admiratif, est à présent appréciateur.
Le capitaine est l’incarnation de la virilité. Comme un homme pas trop fier elle l’estime pour cela ; mais seulement les choses ne s’arrêtent pas là. Quand elle le regarde, son « comme un homme » vacille ; quand elle le regarde elle redevient une femme. Une femme dont le cœur se serre parfois, dont la respiration s’accélère, et aux pensées errantes sous sa tente, la nuit, quand la fatigue est telle que le sommeil l’abandonne.
Une femme qui apprend le désir à ses dépends, entourée d’hommes qui respirent la testostérone et face à un gradé d’autant plus dangereux et magnifique qu’il est intouchable.
Une femme qui, incapable de mettre des gestes à ses envies, tente au moins de leur donner un nom.
Une femme qui, puisqu’elle ne peut tracer les contours du corps du capitaine du bout des doigts, se contente de le caresser du regard, l’effleurant à chaque instant.
Une femme qui n’a pas d’autre choix, pour être regardée à son tour, que de montrer sa valeur en tant qu’homme, et qui y met tout ce qu’elle a, puisqu’elle n’aura jamais rien de plus.
Une femme dont le cœur danse la samba, a dit Mushu d’un ton agacé, et peu importe ce qu’est au juste la samba. Son cœur danse et elle aussi, et Shang aussi, et tous les autres mais ils ne sont que deux à la lumière de la lune et les cris guerriers qui les entourent n’ont pas d’importance.
Elle aime. Et ce sentiment-là, s’il est loin d’être asexué, est le plus universel de tous.
Auteur : KTL
Jour/Thème : 13 août/Comme un homme + 14 août/Samba
Fandom : Mulan
Personnage/Couple : Mulan, Mulan/Shang
Rating : PG à PG-13
Disclaimer : tout à Disney.
Warnings : ... disons que ce n’est pas *tout à fait* dans le ton du film ? >_>
Notes : Oui oui, ça vient de la chanson et ça situe pendant l'entraînement. La fin est une référence à la fin de la chanson, justement... Ah et j'avoue : j'ai laissé passer le jour, donc j'ai brodé pour que ça colle au thème d'aujourd'hui >_> Ah, et il est possible qu'il y ait deux-trois modifications dans les jours qui viennent sur des détails.
Participation au vote de fin de mois : oui.
Comme un homme, Mulan s’est habituée au lever au chant du coq, aux journées trop longues et aux exercices trop durs. Comme un homme pas très sportif, mais comme un homme : elle vaut mieux que Shien Po physiquement, après tout, et n’est certainement pas pire que Lin.
Comme un homme, Mulan a accepté l’armée et sa promiscuité, les odeurs désagréables, les tâches épuisantes, les disputes entre soldats quand la journée a été difficile, les combats ridicules. Comme un homme dubitatif, mais comme un homme. Elle s’est prêtée au jeu, pas beaucoup, mais juste assez pour ne plus se faire remarquer.
Comme un homme, Mulan a pris pour une attaque personnelle le moindre reniflement du capitaine et s’est attachée à lui démontrer sa valeur. Et ça a marché. Mieux qu’elle n’aurait cru sans doute - mieux que ça n’aurait du. A présent elle ne peut plus fuir. Comme un homme irréfléchi elle a brûlé toutes ses cartouches : désormais elle fait partie de cette troupe parce qu’elle n’a pas su saisir l’occasion de partir.
Comme un homme, Mulan a appris à jauger son voisin sur autre chose que son intelligence. Et comme tout homme qui se respecte, elle a clairement ses préférences. Si son regard s’égare, ce n’est pas sur n’importe qui mais sur le capitaine. Et ce regard-là, qui au début n’était qu’admiratif, est à présent appréciateur.
Le capitaine est l’incarnation de la virilité. Comme un homme pas trop fier elle l’estime pour cela ; mais seulement les choses ne s’arrêtent pas là. Quand elle le regarde, son « comme un homme » vacille ; quand elle le regarde elle redevient une femme. Une femme dont le cœur se serre parfois, dont la respiration s’accélère, et aux pensées errantes sous sa tente, la nuit, quand la fatigue est telle que le sommeil l’abandonne.
Une femme qui apprend le désir à ses dépends, entourée d’hommes qui respirent la testostérone et face à un gradé d’autant plus dangereux et magnifique qu’il est intouchable.
Une femme qui, incapable de mettre des gestes à ses envies, tente au moins de leur donner un nom.
Une femme qui, puisqu’elle ne peut tracer les contours du corps du capitaine du bout des doigts, se contente de le caresser du regard, l’effleurant à chaque instant.
Une femme qui n’a pas d’autre choix, pour être regardée à son tour, que de montrer sa valeur en tant qu’homme, et qui y met tout ce qu’elle a, puisqu’elle n’aura jamais rien de plus.
Une femme dont le cœur danse la samba, a dit Mushu d’un ton agacé, et peu importe ce qu’est au juste la samba. Son cœur danse et elle aussi, et Shang aussi, et tous les autres mais ils ne sont que deux à la lumière de la lune et les cris guerriers qui les entourent n’ont pas d’importance.
Elle aime. Et ce sentiment-là, s’il est loin d’être asexué, est le plus universel de tous.