étoile (4 avril) - Firefly
Titre = ???
Auteur = Aélane
Jour/Thème = 4 avril / étoile
Fandom = Firefly
Disclaimer : série créée et réalisée par Joss Whedon & son équipe - puisse la chaîne Fox souffrir mille morts sanglantes pour avoir autant maltraité un truc aussi bien - je n'aime pas le gâchis, alors j'écris (enfin, je me fais la main pour l'instant).
Personnage = Simon (POV)
Rating = PG
Participation au vote de fin de mois = non
S’il était impossible d’oublier que ce n’était pas chez lui mais un pis-allez où tout allait souvent de mal en pis, arpenter les cursives métalliques, partager un repas à la table commune, rire aux blagues de Kaylee dans ses quartiers, permettait de repousser dans le plus petit coin de son cerveau possible ce vide infini où le vaisseau dérivait d’une planète à l’autre, aussi déraciné que l’équipage qui le pilotait. S’il évitait autant que possible de fixer les étoiles, il pouvait garder l’illusion de ne pas se perdre peu à peu dans leurs confins, à la merci de la moindre poussière qui viendrait bloquer un moteur, à la merci de la moindre particule d’oxygène qui viendrait se coincer. Il pouvait garder l’impression de maîtriser encore quelque chose d’une vie où jadis tout avait été tracé. Quand la peur battait trop à ses tempes, le cocon de l’infirmerie l’accueillait. Là, il pouvait encore croire que ses actes comptaient. Qu’ils n’étaient pas à jamais perdus dans le silence de l’espace sans cartes, sans garde-fou, sans retour possible. Qu’ils n’étaient pas condamnés à brève échéance, où que leurs pas les mènent. Là, il oubliait vraiment les étoiles. Et il se surprenait à espérer.
Auteur = Aélane
Jour/Thème = 4 avril / étoile
Fandom = Firefly
Disclaimer : série créée et réalisée par Joss Whedon & son équipe - puisse la chaîne Fox souffrir mille morts sanglantes pour avoir autant maltraité un truc aussi bien - je n'aime pas le gâchis, alors j'écris (enfin, je me fais la main pour l'instant).
Personnage = Simon (POV)
Rating = PG
Participation au vote de fin de mois = non
S’il était impossible d’oublier que ce n’était pas chez lui mais un pis-allez où tout allait souvent de mal en pis, arpenter les cursives métalliques, partager un repas à la table commune, rire aux blagues de Kaylee dans ses quartiers, permettait de repousser dans le plus petit coin de son cerveau possible ce vide infini où le vaisseau dérivait d’une planète à l’autre, aussi déraciné que l’équipage qui le pilotait. S’il évitait autant que possible de fixer les étoiles, il pouvait garder l’illusion de ne pas se perdre peu à peu dans leurs confins, à la merci de la moindre poussière qui viendrait bloquer un moteur, à la merci de la moindre particule d’oxygène qui viendrait se coincer. Il pouvait garder l’impression de maîtriser encore quelque chose d’une vie où jadis tout avait été tracé. Quand la peur battait trop à ses tempes, le cocon de l’infirmerie l’accueillait. Là, il pouvait encore croire que ses actes comptaient. Qu’ils n’étaient pas à jamais perdus dans le silence de l’espace sans cartes, sans garde-fou, sans retour possible. Qu’ils n’étaient pas condamnés à brève échéance, où que leurs pas les mènent. Là, il oubliait vraiment les étoiles. Et il se surprenait à espérer.