Titre : Consoler
Auteur/Artiste : Kunoka
Couple : Yamuraiha/Sharrkan
Fandom : Magi
Rating : G
Thème : #22 Bercer
Disclaimer : L'univers ainsi que les personnages appartiennent à Ohtaka Shinobu
Note : Je ne fais pas les thèmes dans l'ordre, mais plutôt suivant l'inspiration. Cela vaut aussi pour la chronologie de l'histoire. Cette fois-ci ils sont adultes, mais ils pourront très bien être enfants dans le prochain texte.
Musique : Birdy - Comforting Sounds
Yamuraiha se réveilla en sursaut. Ses draps poisseux se collaient à son dos. Les flambeaux étaient éteints et seule la lumière de la lune éclairait partiellement l'intérieur de la chambre. La jeune femme éclata bruyamment en sanglot. Quelques minutes passèrent, puis la porte s'ouvrit dans un petit grincement sur un visage fatigué et encadré de mèches blanches en désordre. Yamu leva ses yeux gorgés de larmes vers Sharrkan et elle n'eut même pas besoin de parler pour qu'il comprenne la situation. Il entra, ferma le battant derrière lui et s'approcha de la jeune femme. Elle lui fit un peu de place sur son lit. Il s'assit à côté d'elle, passant une main derrière sa nuque et posant l'autre sur sa hanche. Et il la berçât, doucement, tout en déposant de légers baisers sur ses paupières pour chasser les larmes.
Ils avaient l'habitude de faire cela, maintenant. Depuis que Sharrkan avait, pour la première fois, surprit Yamu en pleurs, la nuit, après qu'elle ait revécu l'époque du massacre de Magnostadt en rêve, il la consolait chaque soir où il l'entendait en la berçant, comme le ferait une mère avec son enfant. Yamu lui avait une fois fait cette remarque et avait ri en voyant son visage déformé par une moue vexée. Il continua de bercer la magicienne et les yeux de celle-ci commencèrent à se fermer. Ils avaient beau se chamailler sans arrêt, durant ces moments, ils ne le faisaient pas. Parce qu'ils étaient vulnérables, serrés l'un contre l'autre, leurs faiblesses mises à nu.
Yamuraiha s'endormit, sa respiration devint plus lente, plus profonde. L'escrimeur déposa un dernier baiser sur son œil droit, puis descendit du lit avec précaution en faisant attention à placer un oreiller sous la tête de la magicienne. Il la recouvrit d'une couverture pour ensuite retourner dans sa chambre en attendant qu'elle se réveille encore. Il irait alors la consoler de nouveau, sans se soucier ni de l'heure ni de son état de fatigue. Car elle était sa faiblesse.