Episode 12 : « Des Petits bonheurs de la vie »

Mar 14, 2010 13:33

Titre de l’épisode : « Des Petits bonheurs de la vie »
Disclaimer : HP & C° sont la propriété de Rowling (et de la WB).
Spoiler : toute la saga HP.
Avertissement : PG
Note 1 : La série d'Alexandre Astier, Kaamelott, m'a inspiré l'idée de Grimmauld Place.
Note 2 : Il s'agissait d'un épisode à prompts.
- onze_ a demandé Remus dans les "upstairs toilet"
- lucile84 a demandé Harry dans la chambre de Sirius
- arcadiane a demandé Ron dans la cuisine.
- Severus dans la bibliothèque était le point de départ
- Sirius dans le garage a été écrit en réponse à une review reçue sur ffnet pour l'épisode 11
Personnages présents : Severus Snape, Remus Lupin, Sirius Black, Regulus Black, Ron Weasley, Mrs Weasley, Harry Potter, James Sirius Potter, Albus Severus Potter, Lily Luna Potter.



Grimmauld Place

-

Episode 12 : « Des Petits bonheurs de la vie »

-

Severus Snape n’était pas homme à professer quelques grandes vérités confusément philosophiques et vaguement anthropologiques sur la vie, l’humanité et la Magie. Seuls les faits l’intéressaient : un cercle était rond, un carré avait quatre côtés, avec un peu de sel les blancs en neige montaient mieux et il faisait toujours mauvais temps quand on était en vacances. Des faits tout ce qu’il y a de plus factuels.
Ainsi pensait-il que le bonheur ne s’acquérait pas à force d’une lutte acharnée contre le destin, les étoiles, les couvercles de pots de confiture et les démarcheurs, mais dans des faits simples : un bon feu qui ronfle, une immense et sublime bibliothèque qui offre sans pudeur ses trésors, un Irish Coffee qui fume et de jolis petits macarons au chocolat bien arrangés dans une assiette de porcelaine fine…

Des faits vraiment simples qui constituaient les petits bonheurs de la vie.

**

Dans le garage des Black, il y avait un trésor. Une Manticora, modèle X5-494.

Mr Black l’avait ramenée un soir où il avait été heureux au jeu. Quelques heures plus tôt, elle appartenait à Aelius Malfoy, elle était dorénavant la propriété d’Orion Black. Un bolide de chrome et de sorts. Une flèche bleu paon qui transperçait l’espace et talonnait le temps. Elle ne volait pas, mais traversait la matière. Elle ne parlait pas mais elle était habitée par une sorte de conscience. Elle était sublime.

Mrs Black l’avait vue et immédiatement détestée. « Pas même mon ombre ne pénétrera dans cet engin vulgaire qui pue le Moldu ! » Quant à Mr Black, il n’avait guère l’âme nomade. La sublime Manticora, modèle X5-494, avait donc été garée dans le garage, à côté du brougham que personne n’utilisait plus depuis la mort de la douairière Ursula. Les deux véhicules prenaient la poussière : personne n’avait jugé utile de les protéger avec un sort repousse-poussière.

- Chuut ! Tu vas nous faire repérer ?
- Par qui ?
- Par le fantôme de la douairière.
- Ne dis pas de bêtise ! Y a pas de fantôme.
- Comment tu le sais ?
- Parce que Phineas me l’a dit.
- Qu’est-ce qu’il en sait le vieux ? C’est qu’un portrait accroché à un mur.
- Regulus Arcturus Black, vous voilà bien irrespectueux envers vos aïeux. Cela sera rapporté aux grandes instances, soyez-en assuré, monsieur mon frère.
- Il sera alors rapporté aux mêmes très grandes instances la lecture hautement proscrite que vous lisez en secret, monsieur mon grand frère.
- Vous n’oserez pas !
- J’oserai si vous ne vous dépêchez pas de marcher sur la pointe de vos augustes pieds et de baisser le volume de votre vénérable voix.
- Trouillard !
- Crâneur !
- Toujours, mon cher Grimaud !
- Sirius, il faut vraiment que tu arrêtes de lire Les Trois mousquetaires !
Les deux frères Black se figèrent et devinrent aussi muets que des statues : ils avaient entendu des pas crisser sur les graviers. Les pas s’approchèrent, passèrent puis s’éloignèrent. Les deux frères exhalèrent la tension qui avait contracté tous leurs muscles. Ils se jetèrent des regards chargés de reproches, se désignèrent silencieusement du doigt, rejetant mutuellement la faute sur l’autre. Ils s’agitèrent un peu jusqu’à ce que l’un d’eux plaque son index contre ses lèvres. On ne bougea plus. Chacun calant sa respiration sur celle de l’autre. Ils hochèrent la tête et poussèrent la porte du garage en essayant de ne pas faire grincer les vieux gonds. Mrs Black n’était peut-être pas au 12, Grimmauld Place, mais ses émissaires avaient l’ouïe fine.
Sirius et Regulus se faufilèrent dans le lieu défendu sur la pointe de leurs bottillons en cuir de dragonnet bien cirés. Le sentiment de danger les prit immédiatement à la gorge et descendit lourdement se loger au creux de leur estomac. Ils continuèrent pourtant leur chemin. L’obscurité était épaisse, humide et poussiéreuse. Leur veilleuse ne dessinait qu’un disque de lumière souffreteuse et ténu sur le sol. Leur petit globe de verre enchanté n’avait pas la puissance nécessaire pour lutter contre une obscurité aussi opaque, aussi dévorante.
Au mur, il y avait des outils dont Regulus et Sirius ignoraient tout du fonctionnement ou de l’utilité. Personne n’y avait touché depuis longtemps et le mur avait commencé à les digérer. Il les avalerait bientôt.
« Kapoupakap ? » dirent les deux frères exactement en même temps. Ils se disputèrent quelques secondes, chacun persuadé de l’avoir dit avant l’autre, et décidèrent qu’ils se plieraient tous les deux aux exigences de l’expression et prouveraient ainsi qu’ils étaient cap’ de toucher un outil gluant de moisissure et de magie tournée.
Après avoir effectué le rite de passage, grimacé exagérément, trépigné de dégoût et essuyé la main sur la veste en velours de l’autre, les deux frères s’approchèrent des deux véhicules oubliés. Regulus grimpa avec enthousiasme dans le brougham, à la place du cocher ; Sirius s’assit au volant de la Manticora avec prudence et déférence. Ce jour-là, le périple les conduirait en Sibérie : Regulus lisait Michel Strogoff. En cachette.
Quelques jours plus tôt, ils avaient traversé le Sahara. Dans une semaine, ils fileraient droit devant sur la route 66 ou derrière l’Orient-Express. Sirius ne savait plus. Cela faisait plus de vingt ans maintenant.

Sirius était debout au milieu du garage, une boule de lumière voletait au-dessus de lui, titillant effrontément les ténèbres. Les outils avaient été avalés par le mur et ce qui n’avait pas été avalé avait été désintégré par les exhalaisons de magie. Le brougham n’était plus qu’un empilement de bois véreux. La Manticora n’était plus là : Lucius l’avait réclamée et l’avait offerte en cadeau d’anniversaire de mariage à Narcissa. Plus de véhicule pour s’évader de cette effroyable baraque !
Sirius se dirigea vers l’établi, frappa trois fois du poing le meuble, un tiroir s’ouvrit. Il en tira un rouleau de parchemin qu’il étendit.
« Il est temps de passer aux choses sérieuses. Nous allons nous construire un moyen d’évasion. Je songe à l’appeler Cerbère, modèle numéro 5. Qu’en penses-tu, mon cher Grimaud ? »

**

A l’étage, il y avait des toilettes, mais personne n’y allait. Ou qu’en cas d’extrême nécessité. La raison n’était pas seulement qu’elles avaient longtemps été occupées par une goule. Et une guère sympathique qui plus est. Le problème était que malgré tous les sorts auxquels Mrs Weasley avait pu songer et convoquer, elle n’avait réussi à se débarrasser de l’odeur de pourriture. Cela prenait à la gorge dès que l’on ouvrait la porte. C’était tellement fort que les yeux piquaient et que l’estomac se contractait aussitôt. Et puis il y faisait un froid de crypte ! Alors personne n’allait dans ces toilettes.

Excepté Remus Lupin.

Remus Lupin était même un grand habitué de cette pièce. Il s’y enfermait plusieurs fois par jours, pendant un temps bien long. A tel point que Mrs Weasley finit par le remarquer et s’inquiéter pour le sorcier. Etait-ce la nourriture qu’elle préparait et qu’il digérait mal ? Remus lui assura qu’il allait très bien, que la nourriture était délicieuse et qu’il n’y avait vraiment pas de quoi s’inquiéter.

Et effectivement, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter : Remus avait juste compris comment les toilettes fonctionnaient. Elles avaient été enchantées avec un sort d’agrément. On pouvait demander à la pièce diverses ambiances. Olfactives et sonores. Petit matin dans les champs de violettes. Nuit au clair de lune dans les sous-bois. Après-midi au bord de la mer... Et Nuit noire dans un cimetière, si on était une goule.
Remus appréciait tout particulièrement Après-midi au bord de la mer. Le bruit de l’océan qui roule sur les rochers, les mouettes qui crient au loin. Et l’odeur salée qui picote le nez et gonfle les poumons. Il s’asseyait sur le couvercle baissé, posait les pieds sur le lavabo et s’étendait de tout son long, le dos aussi confortablement calé que possible contre le mur. Il fermait les yeux et s’évadait. Quand l’Ordre lui cassait les oreilles à force de bavardages stériles, quand Sirius le déprimait, quand les souvenirs étaient trop présents, quand les murs de cette maison le comprimaient jusqu’à l’étouffement, il montait à l’étage, s’enfermait dans les toilettes, s’installait et choisissait une ambiance. Et il fermait les yeux.

**

Ron n’aimait pas beaucoup le 12, Grimmauld Place. Soyons plus clair, Ron détestait cette baraque. Elle lui foutait grave les chocottes ! Les ombres et les recoins, les craquements et claquements, les bestioles et autres créatures, rampant, grignotant, rongeant. Les pierres froides, le bois véreux, les vitraux autrefois multicolores maintenant noirs de crasse, le bronze vert-de-gris et le fer rouillé. Sa mère s’activait pour rendre cette maison un peu plus confortable, accueillante, mais c’était comme se battre contre des spectres des vents ! Ron n’oubliait jamais d’aller aux toilettes avant de se coucher parce qu’il détestait l’idée de devoir se lever durant la nuit, en particulier pour aller dans les toilettes qui étaient à l’étage.
Mais la cuisine, ça allait ! Il y avait la chaleur constante qui provenait du foyer que sa mère prenait bien soin de ne jamais laisser s’éteindre. Il y avait les odeurs de nourriture, agréables et réconfortantes, il y avait les couleurs rougeoyantes et les ténèbres maintenues en respect. Il y avait toute la famille qui tenait en un endroit, qui se serrait les coudes autour de la grande table. Il y avait ce sentiment d’être un peu à la maison.
Alors ce que Ron aimait faire était se lever un peu plus tôt, mais pas suffisamment pour être debout avant sa mère. Il attendait son pas. Il attendait que le feu soit ravivé et que la bouilloire siffle. Alors il se levait. Il descendait sans faire de bruit, du bout de ses savates égyptiennes (cadeau de Bill… à Percy) et se glissait dans la cuisine qui s’étirait. Il s’asseyait sur le banc, tête dans les mains et paupières encore poudrées de sommeil. Mrs Weasley déposait une tasse fumante sur la table et un baiser tendre sur le haut du front. « Bonjour, mon chéri », disait-elle toujours. « M’jour » répondait Ron. Mrs Weasley souriait et lui demandait s’il avait bien dormi puis ce qu’il voulait pour le petit déjeuner. Invariablement, il voulait des toasts, du bacon et des œufs sur le plat. Invariablement, elle le lui demandait pourtant.
Mrs Weasley préparait le petit déjeuner, songeait déjà au déjeuner, en chantonnant, en conversant, en se remémorant ; Ron s’éveillait en mangeant et en écoutant. Il faisait chaud, ça sentait bon et pendant quelques minutes, il n’y avait que sa mère et lui.
Et puis le reste de la maison s’éveillait et les affamés descendaient les uns après les autres. Ils pillaient le garde-manger, se disputaient les places, assaillaient Mrs Weasley de commandes… L’ordre était troublé, le calme dissipé mais ce n’était pas grave, c’était vivant, c’était chaleureux. Ron aimait aussi.

**

- Alors, c’est ça ?
- Oui.
- Quand je pense que Maman râle quand je mets mes affiches au mur.
- Rassure-toi, sa mère râlait tout autant. Si ce n’est plus.
- Je ne l’imaginais pas du tout comme ça.
- Tu l’imaginais comment ?
- Plus… Moins…
Harry sourit. C’était une façon de définir Sirius. Il avait toujours été plus que certains et moins que d’autres. Jamais au milieu, jamais dans la concession.
- Pourquoi on ne vient pas vivre ici ? demanda James.
- Oh oui, Papa, dit Albus qui entrait justement dans la chambre. Elle est trop bien cette maison !
- T’as vu les pieds de Trolls, Al’ ? demanda le grand frère.
- T’as vu les têtes d’Elfes ? répliqua aussitôt le petit.
- Si votre mère vous entendait, rit Harry.
Albus fit quelques tours sur lui-même, nez en l’air pour mieux examiner la décoration de la chambre.
- Alors, c’est ça la chambre de Sirius ?
- T’as vu comment elle est trop bien ! s’exclama James, enthousiaste. Elle est exactement comme Papa avait dit, mieux même !
Albus ne répondit rien : il était absorbé dans la contemplation d’une jeune fille immobile et aux couleurs délavées assise de manière bien inconfortable sur une moto.
- Qui est R.A.B., Papa ? demanda finalement Albus. Y a sa chambre juste à côté. Elle ne ressemble pas du tout à celle-là.
- C’est la chambre de Regulus, le petit frère de Sirius.
- Pourquoi on ne le connaît pas ? demanda James.
- Parce qu’il est mort.
- Bah oui, réfléchis deux secondes, fit Albus avec hauteur. Si le frère de Sirius était toujours en vie, la maison serait à lui, pas à Papa.
James allait répliquer quelque chose mais il fut interrompu par un cri strident. Ils entendirent le bruit de petits pas précipités et un boulet de canon rose et roux sauta dans les bras de Harry.
- Qu’y a-t-il, chaton ? demanda Harry, doucement, tendrement.
- Papa, il y a des monsieurs dans la porte. Et ils arrêtent pas de me fixer ! pleurnicha Lily, la tête enfouie dans les plis de la cape de Harry.
- N’aie pas peur mon ange ! Ils ne te feront rien. Viens, je vais te montrer.
Lily dans les bras et ses deux fils sur les talons, Harry sortit de la chambre de Sirius, traversa le couloir, passa devant la chambre de Regulus dont Albus n’avait pas refermé la porte, il descendit un étage et s’arrêta devant la porte aux deux diables. Il posa la main sur la poignée, appuya dessus et poussa le panneau de bois.
« Tu vois, il n’y a rien à craindre. »
Lily s’échappa alors des bras de son père, ses larmes de crocodiles parfaitement asséchées, et s’engouffra dans l’étroit corridor que la porte venait de dévoiler. Ses deux frères la talonnaient.
- Faites attention ! N’allez pas vous faire mal ! cria Harry. Les rires de ses enfants furent sa seule réponse. Harry attendit quelques secondes puis revint sur ses pas.

La chambre de Sirius lui semblait petite et désuète. Une émotion qui n’avait pas de nom parce qu’elle concentrait bien des sentiments, bien des souvenirs s’empara de Harry. Il ne chercha pas à lutter. Il s’assit sur le lit et la laissa monter, s’étendre et emplir ses yeux. Et puis elle reflua. Harry inspira profondément, expira. Il tendit l’oreille, s’assura qu’il percevait bien les voix de ses trois enfants. James donnait des ordres, Albus lui disait qu’il n’était pas le chef et Lily était toute à ses découvertes. Harry sourit et se leva. Il fit quelques pas dans la chambre, il s’attarda sur la bibliothèque et les volumes qu’elle contenait. Il ouvrit les tiroirs du bureau, souleva le couvercle d’un coffre et s’empara finalement d’un cadre photo posé sur la cheminée. C’était une photo prise dans la salle commune de Gryffondor. Du moins, le supposait Harry car la tête de Sirius mangeait la quasi-totalité du cadre. L’appareil s’était déclenché tandis que le jeune sorcier vérifiait que les réglages avaient été correctement faits. De toute évidence, cela n’était pas le cas.
- Hello, Sirius. Le boucan qui fait trembler toute la maison, ce sont mes enfants. J’ai des choses à leur raconter et je me suis dit que c’était le cadre idéal. Ils adorent la maison et je crois qu’ils vont me bassiner quelques temps pour que l’on vienne s’installer ici. Je ne leur ai pas encore présenté ta mère. Ils grandissent tellement vite ! J’aurais aimé que tu les rencontres. James, c’est l’aîné, estime que ta moto doit lui revenir, puisqu’il s’appelle aussi Sirius. Albus, c’est mon second, déclare que puisqu’il n’a pas hérité de ton nom, c’est à lui d’avoir la moto. Et je crois que maintenant que Lily, ma petite dernière, a visité ta chambre, elle va également avoir quelques prétentions sur cette moto arguant que, de toute évidence, les motos, c’est pour les filles.
- Papaaaaaaaa !!!
- Quand on parle de la Banshee, soupira Harry. James arrête d’embêter ta sœur ! cria Harry.
- C’est pas moi, s’offusqua James.
- C’est pas lui, confirma Albus. Faut que tu viennes…
- Viiiiite, ajouta Lily.
- J’arrive ! répondit Harry.
Il reposa le cadre sur la cheminée.
- Tu m’excuses, Sirius. Je reviens…

**

Severus ne croyait pas au Bonheur qui se pavane en B majuscule. Il n’y croyait plus depuis qu’il s’était barré avec un binoclard mal peigné. Le Bonheur en B majuscule était instable, indigne de confiance. Un géant aux pieds d’argile. Mais les petits bonheurs, ceux qui salent la vie et sucrent le cœur, étaient solides, tangibles. Un bon feu qui ronfle, une immense et sublime bibliothèque qui offre sans pudeur ses trésors, un Irish Coffee qui fume et de jolis petits macarons au chocolat bien arrangés dans une assiette de porcelaine fine…

- Severus, je t’ai trouvé le bouquin que tu m’avais demandé, déclara Remus en entrant dans la pièce. Ça n’a pas été sans mal !
Il prit place dans le second fauteuil installé devant le feu de la cheminée.
- Qu’est-ce qu’on boit aujourd’hui ?
- Aiguilles d'argent.
Remus haussa un sourcil.
- C’est un thé jaune.
- Je sais, sourit Remus.

… Un Irish Coffee ou du très grand thé et un compagnon de dégustation qui saura l’apprécier.

Les petits bonheurs de la vie valent bien la peine que l’on se batte.

Fin de l'épisode

perso: severus snape, perso: sirius black, perso: remus lupin, perso: regulus black, perso: albus severus potter, perso: harry potter, perso: james sirius potter, perso: ron weasley, 12gp: épisode 12, perso: molly weasley, perso: lily luna potter

Previous post Next post
Up