tsubasa RC - Kuro & Fye - 1:07 : Perdu
Titre: Enjeux
Auteur: azalee_calypso
Fandom: tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE
Table et prompt: 1:07 : Perdu
Personnage(s)/Pairing: Fye/Kuro sous-entendu
Rating: PG pour yaoi/shounen-ai sous-entendu
Disclaimer: C'est toujours CLAMP qui les torture. De plus en plus. C'est pas possible.
Notes: Etrangement, aucun spoiler. Mwaha.
Ce n'est pas possible, pas possible, pas possible...
Les grands yeux bleus en face de lui ont une fausse étincelle d'amusement et une fausse brume de fatigue en même temps, noyant la sincérité loin en-dessous, et cette fois encore il n'arrive pas à percer le voile de faux-semblant. "Perdu", lui disent ces yeux, "perdu".
- Ce n'est pas possible, murmure-t-il.
Le magicien sourit, pas son sourire charmeur qui ne marche pas, ni l'idiot qui ne trompe personne, ni le mystérieux qui ne cache rien de particulier en fait, ni l'affectueux que lui seul croit encore faux, ni le satisfait qui veut dire que Kurogane va être poussé à la tentative de meurtre dans les prochaines secondes, ni le joyeux qui fait que Kurogane a de plus en plus de mal à faire semblant d'être fâché ; c'est un sourire nouveau, impénétrable, un peu sombre et insupportable.
Ce n'est pas possible.
La journée avait bien commencé, pourtant. Le nouveau monde était accueillant, la boule de poils y avait détecté une plume, le garçon n'avait pas trouvé de source d'inquiétude et la princesse était assez en forme pour qu'on l'autorise à partir à la chasse de son bien elle-même. Même la météo était belle, et, comble de tout, l'humeur de Kurogane y était assortie.
Ce qui, se rend-il compte à retardement, est la raison originelle, le point de départ, la boule de neige lancée du haut de la montagne, le battement d'aile de papillon qui a engendré le cyclone. Il faisait beau, le magicien a donc sauté sur la nouvelle occasion de pousser les enfants dans les bras l'un de l'autre et a suggéré qu'ils partent ensemble en reconnaissance ; Kurogane était de bonne humeur, il a donc accepté pour la conserver puisque la boule de poils se proposait d'escorter les gosses.
Plus qu'une nuisance sur les bras, qui le laisserait peut-être tranquille s'il avait de la chance.
Il ne pouvait pas savoir. Comment aurait-il pu ? Il n'y avait aucune raison de songer que...
Le soleil de la matinée est réduit à un fin rai de lumière entre deux planches de bois. Les volets sont clos, et Kurogane n'est pas sûr si c'est cela qui cause l'ambiance si sombre ou s'ils ne font que s'y accorder ; la flamme de l'unique bougie tremblote dans un courant d'air inexistant, se reflète dans les yeux du mage. Il sourit toujours, et Kurogane jurerait qu'il est encore en train d'utiliser sa magie tant l'air lui semble épais.
Quoique ce pourrait être tout simplement la tension entre eux, si intense elle aussi qu'elle en est presque palpable.
Le mage tend la main et Kurogane doit faire un effort immense pour ne pas reculer instinctivement ; le sourire est toujours bien en place, figé, piste de danse immobile de toute une palette d'émotions différentes, sincères comme fabriquées, toutes indéchiffrables. Les longs doigts d'illusionniste se tendent par-dessus la flamme et jettent des ombres gigantesques et louvoyantes sur les murs, un index accusateur se pointe vers Kurogane.
- Perdu, répète-t-il, voix dure comme fer sous le mince voile de velours.
Ce n'est pas possible, pas possible... pas possible...
Kurogane abat violemment son poing sur la table. Le meuble tremble violemment ; le magicien et son sourire ne frémissent même pas.
- D'accord, admet-il, rageur, en se levant brutalement.
Le sourire énigmatique éclate en mille morceaux et l'expression en-dessous est un mélange bien connu de rire contenu et de regard de loup devant un agneau.
- Hyuu~ ! lance le sinistre imbécile en basculant sa chaise en arrière pour poser ses grands pieds sur la table, tapant dans les mains. Kuro-puu a perdu !
Kurogane ne peut retenir un coup de pied furibond dans les tables ; les cartes volent et Fye éclate de rire.
- Tu connaissais l'enjeu, on s'était engagés à aller jusqu'au bout ! rappelle-t-il d'un ton plus sadiquement enjoué qu'il devrait être humainement possible.
Kurogane n'arrive pas à se rappeler ce qui a pu le mener à accepter une partie d'un jeu aussi absurde. Il ne serait pas étonné d'apprendre que son inventeur est un dénommé Fye D. Fluorite.
- Kuro-pon tombe le caleçon~ !
"Strip poker". Franchement.
Auteur: azalee_calypso
Fandom: tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE
Table et prompt: 1:07 : Perdu
Personnage(s)/Pairing: Fye/Kuro sous-entendu
Rating: PG pour yaoi/shounen-ai sous-entendu
Disclaimer: C'est toujours CLAMP qui les torture. De plus en plus. C'est pas possible.
Notes: Etrangement, aucun spoiler. Mwaha.
Ce n'est pas possible, pas possible, pas possible...
Les grands yeux bleus en face de lui ont une fausse étincelle d'amusement et une fausse brume de fatigue en même temps, noyant la sincérité loin en-dessous, et cette fois encore il n'arrive pas à percer le voile de faux-semblant. "Perdu", lui disent ces yeux, "perdu".
- Ce n'est pas possible, murmure-t-il.
Le magicien sourit, pas son sourire charmeur qui ne marche pas, ni l'idiot qui ne trompe personne, ni le mystérieux qui ne cache rien de particulier en fait, ni l'affectueux que lui seul croit encore faux, ni le satisfait qui veut dire que Kurogane va être poussé à la tentative de meurtre dans les prochaines secondes, ni le joyeux qui fait que Kurogane a de plus en plus de mal à faire semblant d'être fâché ; c'est un sourire nouveau, impénétrable, un peu sombre et insupportable.
Ce n'est pas possible.
La journée avait bien commencé, pourtant. Le nouveau monde était accueillant, la boule de poils y avait détecté une plume, le garçon n'avait pas trouvé de source d'inquiétude et la princesse était assez en forme pour qu'on l'autorise à partir à la chasse de son bien elle-même. Même la météo était belle, et, comble de tout, l'humeur de Kurogane y était assortie.
Ce qui, se rend-il compte à retardement, est la raison originelle, le point de départ, la boule de neige lancée du haut de la montagne, le battement d'aile de papillon qui a engendré le cyclone. Il faisait beau, le magicien a donc sauté sur la nouvelle occasion de pousser les enfants dans les bras l'un de l'autre et a suggéré qu'ils partent ensemble en reconnaissance ; Kurogane était de bonne humeur, il a donc accepté pour la conserver puisque la boule de poils se proposait d'escorter les gosses.
Plus qu'une nuisance sur les bras, qui le laisserait peut-être tranquille s'il avait de la chance.
Il ne pouvait pas savoir. Comment aurait-il pu ? Il n'y avait aucune raison de songer que...
Le soleil de la matinée est réduit à un fin rai de lumière entre deux planches de bois. Les volets sont clos, et Kurogane n'est pas sûr si c'est cela qui cause l'ambiance si sombre ou s'ils ne font que s'y accorder ; la flamme de l'unique bougie tremblote dans un courant d'air inexistant, se reflète dans les yeux du mage. Il sourit toujours, et Kurogane jurerait qu'il est encore en train d'utiliser sa magie tant l'air lui semble épais.
Quoique ce pourrait être tout simplement la tension entre eux, si intense elle aussi qu'elle en est presque palpable.
Le mage tend la main et Kurogane doit faire un effort immense pour ne pas reculer instinctivement ; le sourire est toujours bien en place, figé, piste de danse immobile de toute une palette d'émotions différentes, sincères comme fabriquées, toutes indéchiffrables. Les longs doigts d'illusionniste se tendent par-dessus la flamme et jettent des ombres gigantesques et louvoyantes sur les murs, un index accusateur se pointe vers Kurogane.
- Perdu, répète-t-il, voix dure comme fer sous le mince voile de velours.
Ce n'est pas possible, pas possible... pas possible...
Kurogane abat violemment son poing sur la table. Le meuble tremble violemment ; le magicien et son sourire ne frémissent même pas.
- D'accord, admet-il, rageur, en se levant brutalement.
Le sourire énigmatique éclate en mille morceaux et l'expression en-dessous est un mélange bien connu de rire contenu et de regard de loup devant un agneau.
- Hyuu~ ! lance le sinistre imbécile en basculant sa chaise en arrière pour poser ses grands pieds sur la table, tapant dans les mains. Kuro-puu a perdu !
Kurogane ne peut retenir un coup de pied furibond dans les tables ; les cartes volent et Fye éclate de rire.
- Tu connaissais l'enjeu, on s'était engagés à aller jusqu'au bout ! rappelle-t-il d'un ton plus sadiquement enjoué qu'il devrait être humainement possible.
Kurogane n'arrive pas à se rappeler ce qui a pu le mener à accepter une partie d'un jeu aussi absurde. Il ne serait pas étonné d'apprendre que son inventeur est un dénommé Fye D. Fluorite.
- Kuro-pon tombe le caleçon~ !
"Strip poker". Franchement.