Titre : Broken Dreams
Auteur :
dauphin_noireFandom : Glee
Table et prompt : Table 1, 0.2- S'écarter
Personnage(s)/Pairing : Noah Puckerman/Lauren
Rating : 13+
Disclaimer : Rien ne m'appartient
Résumé
Il n’avait pas planifié sa vie ainsi. Ou du moins, il ne l’avait pas planifié avant bien des années…
Broken Dreams
La tête lui tournait. Puck n’y arrivait pas. Les mots atteignaient ses oreilles comme une marrée de sons incompréhensibles, flous et douloureux. Même le jour où il avait découvert à quel point son père était un salaud n’avait pas fait aussi mal. Il avait l’impression quand quelques phrases, elle venait de le tuer, le poignardant sans pitié au cœur.
Lauren.
Il s’en était épris plus qu’il ne l’aurait jamais cru possible. En était tombé amoureux, même, devait-il s’avouer. Et jamais il n’avait vu venir cet instant, certain que ses sentiments étaient partagés.
Elle le laissait.
Il ferma les yeux alors qu’elle s’obstinait à lui sourire tendrement, désolée d’avoir à lui faire autant de mal. Elle n’avait pas le droit d’être désolée, c’était elle qui avait choisi que les choses se passent ainsi. Pas lui. Pas le destin. Elle. Et c’était ce qui devait être désolant. Que Puckerman ait enfin réussi à trouver quelque chose à quoi s’accrocher, mais que ça lui filait cruellement entre les doigts. Sur sa joue, il sentait la caresse de sa main. Lauren semblait vouloir lui laisser un dernier souvenir. Encore plus douloureux.
Elle s’éloignait.
Et soudain, la caresse disparut, laissant le froid prendre sa place. Son cœur flancha. Battait plus fort qu’à l’ordinaire, cognant contre son torse à lui donner envie de l’arracher. Chaque battement pulsait dans ses oreilles, contre ses tempes, contre tout son corps. Les yeux lui brûlaient, l’envie de pleurer était plus forte que tout.
Mais Noah ne pleurait pas.
Elle n’était plus qu’un mirage devant ses yeux, invisible et pourtant, il la ressentait partout autour de lui. Son odeur était encore forte contre sa peau et il avait l’impression de pouvoir la serrer dans ses bras s’il la cherchait devant lui. Il s’appuya lourdement contre un casier- le sien, celui d’un autre, il n’en avait cure. Il n’avait même plus conscience du chaos qui régnait dans le couloir de l’école, des autres étudiants qui défilaient sans le voir, sans s’approcher de lui pour s’assurer qu’il allait bien.
Invisible, lui aussi l’était devenu.
Quand enfin il parvient à se redresser, à reprendre suffisamment le contrôle de son corps pour se remettre à marcher, il sut qu’il ne tiendrait guère plus longtemps. Les larmes étaient là, prêtes à être déversées pour apaiser le chagrin qui le submergeait. Quand il eut atteint sa voiture et qu’il se fut mis en route pour quelque part loin de cette école qui lui donnait qu’envie de fuir un peu plus chaque jour, les larmes inondaient déjà son visage, trempaient le col de son chandail.
Loin, loin de là, il trouverait sa Lauren…