Numb3rs - Colby/Don - 1.10 Silence
Titre: Ses Silences ...
Auteur: Ygraïn
Fandom: Numb3rs
Table et prompt: 1.10 Silence
Pairing: Colby/Don... mais focalisé sur Colby (suggestion de slash)
Rating: PG
Disclaimer: Bien évidemment aucun des perso n'est à moi (mais à CBS et les scénaristes et producteurs du show;.. et dans une certaine mesures à leurs acteurs aussi je pense..)... je suis juste coupable d'avoir vu du slash (ce qui est rare chez moi) là où la majorité n'en voit pas lol..
Situation chronologique: se situe au début de la saison 4. Après que Colby ait été accusé de trahison puis ait été dédouanné... Son ancienne équipe l'a sauvé, mais rien n'a été réglé... Et les mensonges d'hier planent encore et empoisonnent toujours l'atmosphère.
Il était là, blanchi, héroïsé même… essayant de renouer les lambeaux de ce qu’il n’y a pas si longtemps était sa vie, ses amitiés. Ils lui en voulaient tous. Il le sentait. Même si objectivement, dans une même situation la plupart aurait fait plus ou moins comme lui… avait fait comme lui, même pour certains. La seule différence avec ceux-là, c’est qu’une fois, leur infiltration fini, ils avaient quitté les lieux, recommencé leur vie ailleurs. Lui était retourné en partie dans sa vie d’infiltré, ou du moins essayait d’y retourner. Parce qu’il n’avait pas menti sur tout, seulement sur un ou deux points et encore le plus souvent par omission. Et qu’il aimait cette vie, ce qu’il s’était construit ici à LA.
Officiellement, il attendait une nouvelle affectation. Officieusement, un miracle ou un bon ange gardien. Il voulait rester. Il l’avait fait savoir par des mots et il le faisait savoir par des gestes. Il était là. A son ancien bureau. L’un des premiers à arriver, l’un des derniers à partir. Il ne pouvait plus officiellement enquêter, mais il rendait service : du job de gratte-papier, de la collecte et de l’analyse des infos… n’importe quoi, tant que ça pouvait être utile et que ça lui permettait de graviter autour de son ancienne équipe… pas trop loin de son ancien amant.
Il attendait… avec un espoir qui s’effilochait de plus en plus au fil des heures et des jours mais auquel il essayait désespérément de se raccrocher -parce que sans ça, il n’avait plus rien… et il aurait mieux valu le laisser sur ce foutu bateau-. Il attendait que Don Eppes cesse de répondre à ses sollicitations voilées en bottant en touche, à ces maladroites tentatives d’explication par un silence glacé… clairement pas intéressé. Il n’en pouvait plus de ce silence entre eux. Il aurait mille fois préféré le voir l’insulter, s’énerver…le frapper même… N’importe quoi plutôt que ces silences
Il pourrait accepter avoir perdu son job, peut-être même être tenu pour le responsable de l’échec de leur relation… mais pas avoir perdu toute trace d’importance aux yeux de Don Eppes. Il rendrait sans hésiter plaques et médailles pour que ce dernier le regarde et lui parle vraiment, à cœur ouvert, pour quelques minutes… ne serait-ce que pour l’engueuler… Tout plutôt que ça.
Il haïssait ce silence entre eux. Il disait trop de choses…. Il tuait tous ses espoirs.
Il apprenait à ses dépends qu’il y avait plus douloureux que l’amour ou la haine, il y avait l’indifférence. Il ne l’aurait jamais cru. Mais ces silences glacés, cette absence de contact et pire cette impression de ne plus exister le blessait plus que les bombes ne l’avaient fait là-bas en Afghanistan, plus que la trahison de Dwayne... Ces silences allaient le tuer à petit feu, c’était certain… Ca avait déjà commencé…
C’est pour ça qu’il partira demain, qu’il acceptera ce poste à Washington. A l’autre bout du pays. Un autre fuseau horaire. Une autre vie à bâtir.
Il n’y avait plus rien à faire pour lui ici, plus rien en quoi croire ni même plus personne en qui croire. Il avait perdu, il en était pleinement conscient à présent. Et il se sentait désespérément vide.
Il poussa la musique à fond dans son véhicule, il détestait plus que jamais le silence. Et ça, c’est une habitude qu’il ne perdrait pas de sitôt…
Mais qui sait, peut-être finira-t-il par oublier, par ne plus éprouver cet immense sentiment de gâchis en pensant à sa vie, à ses -enfin- son amour….
Fin.
Auteur: Ygraïn
Fandom: Numb3rs
Table et prompt: 1.10 Silence
Pairing: Colby/Don... mais focalisé sur Colby (suggestion de slash)
Rating: PG
Disclaimer: Bien évidemment aucun des perso n'est à moi (mais à CBS et les scénaristes et producteurs du show;.. et dans une certaine mesures à leurs acteurs aussi je pense..)... je suis juste coupable d'avoir vu du slash (ce qui est rare chez moi) là où la majorité n'en voit pas lol..
Situation chronologique: se situe au début de la saison 4. Après que Colby ait été accusé de trahison puis ait été dédouanné... Son ancienne équipe l'a sauvé, mais rien n'a été réglé... Et les mensonges d'hier planent encore et empoisonnent toujours l'atmosphère.
Il était là, blanchi, héroïsé même… essayant de renouer les lambeaux de ce qu’il n’y a pas si longtemps était sa vie, ses amitiés. Ils lui en voulaient tous. Il le sentait. Même si objectivement, dans une même situation la plupart aurait fait plus ou moins comme lui… avait fait comme lui, même pour certains. La seule différence avec ceux-là, c’est qu’une fois, leur infiltration fini, ils avaient quitté les lieux, recommencé leur vie ailleurs. Lui était retourné en partie dans sa vie d’infiltré, ou du moins essayait d’y retourner. Parce qu’il n’avait pas menti sur tout, seulement sur un ou deux points et encore le plus souvent par omission. Et qu’il aimait cette vie, ce qu’il s’était construit ici à LA.
Officiellement, il attendait une nouvelle affectation. Officieusement, un miracle ou un bon ange gardien. Il voulait rester. Il l’avait fait savoir par des mots et il le faisait savoir par des gestes. Il était là. A son ancien bureau. L’un des premiers à arriver, l’un des derniers à partir. Il ne pouvait plus officiellement enquêter, mais il rendait service : du job de gratte-papier, de la collecte et de l’analyse des infos… n’importe quoi, tant que ça pouvait être utile et que ça lui permettait de graviter autour de son ancienne équipe… pas trop loin de son ancien amant.
Il attendait… avec un espoir qui s’effilochait de plus en plus au fil des heures et des jours mais auquel il essayait désespérément de se raccrocher -parce que sans ça, il n’avait plus rien… et il aurait mieux valu le laisser sur ce foutu bateau-. Il attendait que Don Eppes cesse de répondre à ses sollicitations voilées en bottant en touche, à ces maladroites tentatives d’explication par un silence glacé… clairement pas intéressé. Il n’en pouvait plus de ce silence entre eux. Il aurait mille fois préféré le voir l’insulter, s’énerver…le frapper même… N’importe quoi plutôt que ces silences
Il pourrait accepter avoir perdu son job, peut-être même être tenu pour le responsable de l’échec de leur relation… mais pas avoir perdu toute trace d’importance aux yeux de Don Eppes. Il rendrait sans hésiter plaques et médailles pour que ce dernier le regarde et lui parle vraiment, à cœur ouvert, pour quelques minutes… ne serait-ce que pour l’engueuler… Tout plutôt que ça.
Il haïssait ce silence entre eux. Il disait trop de choses…. Il tuait tous ses espoirs.
Il apprenait à ses dépends qu’il y avait plus douloureux que l’amour ou la haine, il y avait l’indifférence. Il ne l’aurait jamais cru. Mais ces silences glacés, cette absence de contact et pire cette impression de ne plus exister le blessait plus que les bombes ne l’avaient fait là-bas en Afghanistan, plus que la trahison de Dwayne... Ces silences allaient le tuer à petit feu, c’était certain… Ca avait déjà commencé…
C’est pour ça qu’il partira demain, qu’il acceptera ce poste à Washington. A l’autre bout du pays. Un autre fuseau horaire. Une autre vie à bâtir.
Il n’y avait plus rien à faire pour lui ici, plus rien en quoi croire ni même plus personne en qui croire. Il avait perdu, il en était pleinement conscient à présent. Et il se sentait désespérément vide.
Il poussa la musique à fond dans son véhicule, il détestait plus que jamais le silence. Et ça, c’est une habitude qu’il ne perdrait pas de sitôt…
Mais qui sait, peut-être finira-t-il par oublier, par ne plus éprouver cet immense sentiment de gâchis en pensant à sa vie, à ses -enfin- son amour….
Fin.