tsubasa RC - Kuro & Fye - 1:01 Cellule

Feb 27, 2007 18:57

Titre: Oubliette
Auteur: azalee_calypso
Fandom: tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE *saute sur l'occasion de l'écrire en entier avec ses chouettes majuscules bizarres~*
Table et prompt: 1:01 : Cellule
Personnage(s)/Pairing: Kuro et Fye, et un bout des trois autres membres du groupe.
Rating: G
Disclaimer: CLAMP est mon dieu.
Notes: >_< Ce truc m'énerve, parce que s'il n'est peut-être pas totalement naze, j'aurais voulu faire un truc au moins relativement intéressant pour ma première contribution. Ma cervelle fait cependant grève pour TRC actuellement, donc je poste quand même ^^U Aucun spoiler, que du vague AU ; les commentaires constructifs sont hautement appréciés~

La pierre est froide, sale, elle reflète tout juste le mince faisceau de lumière hésitante qui arrive à se faufiler par la fenêtre. Haute, la fenêtre, trop haute pour qu'on la voie. Elle se perd dans l'obscurité du plafond et il n'y a pour trahir sa présence que le maigre petit rayon, et l'odeur de l'herbe.
La porte est fermée.
Quelque part dans les ombres qui baignent le coin opposé de la pièce, le magicien s'étire comme un chat et se tourne sur le côté, allongé sur la banquette. Il fait semblant d'être encore ensommeillé, Kurogane le sait sans avoir besoin de le regarder. (Ça tombe bien, d'ailleurs, parce qu'il n'y a sûrement pas assez de lumière pour remarquer l'étincelle d'intelligence calculatrice, parfaitement réveillée. Il sait qu'elle est là, pourtant.)
- Bonjour, Kuro-chi.
Sa voix est aussi légère que d'habitude ; elle transperce comme rien l'air pesant de la pièce et lui fait déjà grincer des dents.
- Jour pourri, oui, grogne-t-il.
Le rire aérien tinte à travers le silence et les mains de Kurogane commencent à le démanger.
- Kuro-pon est de mauvaise humeur aujourd'hui, remarque joyeusement le mage étourdi. Je me demande pourquoi.
En un éclair, Kurogane a traversé la pièce et il est penché, menaçant, sur Fye qui sourit, sourit comme s'il n'avait vraiment rien du tout dans la tête.
- Au cas où tu n'avais pas remarqué, murmure-t-il dans un grondement sourd de dogue furieux, cet endroit est une cellule. Prison. Cachot. Oubliette.
- Oubliette ? répète gaiement le magicien. Enfin, voyons, comment quiconque pourrait-il oublier un bon chien comme Kuro-wan ?
Kurogane a envie de hurler. Ou d'étrangler l'imbécile heureux.
Cette dernière suggestion paraît vraiment très séduisante, à vrai dire, surtout quand dit attardé mental se lève et entreprend d'inspecter la cellule exiguë comme si c'était une espèce de palais.
- De toutes façons, lance-t-il soudain en se retournant sur un talon, lançant son autre pied en l'air comme dans une étrange danse, se balançant ensuite du bout de ses orteils à ses talons et à nouveau sur ses pointes. De toutes façons, les enfants, eux, ne nous oublieront pas.
Kurogane tourne la tête vers lui pour aboyer qu'il ne va pas s'appuyer sur les gosses pour s'enfuir, mais ses pulsions meurtrières s'écrasent brusquement au sol et se font bien oublier, elles. Fye s'immobilise, debout dans le pâle rayon de soleil, ses cheveux clairs une véritable auréole dans la faible lumière, ses sourcils froncés et son regard très loin. Il irradie de magie pure, libérée inconsciemment peut-être mais même Kurogane ne peut pas la manquer.
- Utilise tes pouvoirs pour nous sortir de là, lance-t-il, parce que c'est la solution la plus simple et pratique, parce qu'il a réellement envie de voir ça un jour, parce que le blond n'a toujours aucune excuse valable de refuser, parce qu'il voudrait savoir, parce qu'il ne perd rien à le proposer, parce qu'il sait ce que sera la réponse aussi.
- Ils ne nous oublieront pas, répète Fye à voix basse sans le regarder.
Kurogane lâche un lourd soupir et ne dit rien.

Quelques minutes plus tard, la voix aiguë du manjuu blanc retentit derrière la porte, et cette dernière s'ouvre avec fracas la seconde d'après. La bestiole bondit dans les bras du magicien et il a à peine le temps de voir la princesse et le gamin entrer à leur tour, une armée de trucs sombres déferler dans le couloir derrière eux, et le gamin refermer la porte précipitamment et le mur à côté s'écrouler - avant d'être emporté, avec le joyeux et insupportable "Puu !" habituel.
Fye s'étale avec plaisir dans l'herbe du nouveau monde, et déclare le petit séjour en prison "intéressant".
Kurogane fronce les sourcils et croise les bras, et personne n'en parle plus.

01:01 cellule, tsubasa: kuro & fye

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