Titre: Loure pour Pomona
Auteur/Artiste:
incitatus78 Fandom: Harry Potter
Table et prompt: Table 1, prompt 1
Personnage: Pomona Chourave
Rating: K
Disclaimer: Pomona appartient à J.K.Rowling, évidemment. Par contre, le reste est à moi ^^
Notes: J'ai choisi il y a très longtemps d'écrire cette table 1 sur Pomona Chourave (plus d'un an), et j'ai enfin eu le courage de venir à bout de mon projet. Je vous présente donc une histoire de dix chapitres, dont le titre correspond à chacun des prompts de la table. Ah oui, et une loure est une danse française, lente et plutôt pesante.
« Pomona!
- Oui Papa?
- Viens voir! C'est extraordinaire! » Et la petite fille haute comme trois pomme à genoux de se précipiter vers le bureau de son père.
« Qu'est-ce qu'il y a? » L'excitation pointait dans sa voix.
« Regarde... » Le petit homme replet la prit sur ses genoux afin qu'elle puisse regarder dans la lunette du microscope. Pomona, piquée par la curiosité, tendit les mains vers l'étrange objet. Son père alors la saisit sous les bras et la leva. Ainsi debout sur les genoux paternels, elle colla son œil sur le rond noir, comme elle l'avait si souvent vu faire. Et ce qu'elle vit au travers de cet instrument l'émerveilla.
De petites bulles vertes, translucides, bougeaient dans tous les sens. « Ce sont des cellules d'asphodèle. »
Depuis ce jour, Pomona Chourave nourrissait la passion la plus constante pour les plantes: ces organismes vivants, dotés ou non de magie, avaient bien plus de ressources que ne le pensaient les humains. C'était son père, qui travaillait dans un laboratoire, qui lui avait dévoilé les secrets des fleurs et des feuilles, des plantes et des arbres.
À table, pendant des années, elle avait bombardé de questions le petit homme moustachu sous le regard amusé de sa mère. De temps en temps, elle regardait celle-ci d'un air interrogateur, qui semblait demander: « Tu le savais ça? » Ce à quoi sa mère répondait: « Non, je l'ignorais. »
Pomona vouait une admiration sans borne à son père. Quand Mr Chourave était absent, la petite fille pouvait passer des heures assise devant la porte du bureau paternel, rêvant à toute ces choses extraordinaires qu'elle pourrait découvrir derrière le microscope. Dans le couloir, en tailleur, elle gardait les yeux fixés sur ce battant de bois qui renfermait tant de secrets et merveilles.